La scierie de la Planche est construite en 1812 (FR.AD073, 5FS675). En 1837, une scierie située au hameau de la Planche et appartenant à Joseph Ruffier-Planche (feu Jean) et aux enfants de feu Antoine Matheret est évoquée dans un courrier qui précise qu'elle a été établie sans autorisation (FR.AD073, 5FS675). En 1875, Joseph Marie Ruffier-Planche (fils de feu Jean Louis) demande le maintien en activité du site qu'il possède depuis environ 30 ans. A cette date il comporte un moulin et un pressoir à cidre ainsi que la scierie qui n'a pas fonctionné depuis quelques années (FR.AD073, 80S6). Le bâtiment est équipé d'une roue verticale extérieure de 5 mètres de diamètre. L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 27 octobre 1876. Le moulin est toujours visible sur le premier cadastre français de 1883 au nom de Joseph Marie Ruffier-Planche (section A, feuille 4, parcelle 1136). A partir de 1893, il appartient à Jean Marie Ruffier-Poupellot fils de Marie Antoine (FR.AD073, 3P1336). Actuellement, le bâtiment est à l'état de vestiges.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Archives départementales de la Savoie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Moûtiers
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Hydrographies
Ruisseau du Grand Nant ; bassin-versant Isère moyenne
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Commune
Feissons-sur-Isère
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Lieu-dit
La Planche
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Cadastre
2014
A
984
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Dénominationsmoulin à farine, scierie, pressoir à cidre
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source
- Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
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Dates
- 1812, daté par source
- 1875, daté par source
Le site se trouve au hameau de la Planche, en rive droite du ruisseau du Grand Nant, en amont d'un autre moulin (IA73003962). La prise d'eau se faisait à 43 mètres en amont, sans retenue ni barrage par un amoncellement de graviers et de pierres. Sur les derniers mètres, l'eau était amenée sur la roue par un chenal en bois. Actuellement, seules quelques pierres sont visibles à l'emplacement du bâtiment. L'emplacement de la prise d'eau est utilisé depuis 2000 pour les besoins d'une picocentrale qui fournit de l'électricité à l'une des maisons du hameau.
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Murs
- pierre
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Énergies
- énergie hydraulique produite sur place
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État de conservationvestiges
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Statut de la propriétépropriété privée
Le site se trouve au hameau de la Planche, à proximité d'un four.
- © Archives départementales de la Savoie
- © Archives départementales de la Savoie
- © Archives départementales de la Savoie
- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
Documents d'archives
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FR.AD073, 5FS675, Établissements de fours et charbonnières (1826-1849). Etablissements de scieries (1831-1848), 1826-1849.
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FR.AD073, 83S17, Service hydraulique. Feissons. Affaires diverses (1867-1954) (dont réclamation des hameaux des Côtes contre les moulins Perrotte, 1877), scieries Perrotte (Moulin, 1861-1863), Ruffier-Planche (Grand Nant, 1876), Chevalier-Curt (La Roche, 1876), Bernard (1879), usine Chenays-Ruffier (1900), atelier Ruffier F. (1928), 1861-1928.
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FR.AD073, 80S6, Fonds de la Préfecture, Statistiques. Statistiques diverses pour les arrondissements de Moûtiers et Albertville, 1862-1898.
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FR.AD073, 3P 7344, Premier cadastre français, Feissons-sur-Isère, Section A, feuille 4, 1883.
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FR.AD073, 3P 1336, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Feissons-sur-Isère, 1885.
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FR.AD073, 284 R 1, Moulins : recensements, Feissons-sur-Isère, 1917.
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FR.AD073, 284 R 1, Moulins : recensements, Feissons-sur-Isère, 1923.
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FR.AD073, 284 R 1, Moulins : recensements, Feissons-sur-Isère, 1924.
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FR.AD073, J1706, Inventaire des moulins de Savoie. Association des amis des moulins savoyards. Nicole Gotteland, Louis Crabières, commune Feisons-sur-Isère, 1999.
Bibliographie
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Les Amis du patrimoine de Basse Tarentaise, Les métiers d'antan, bulletin n°9, Saint-Paul-sur-Isère, mai 2006.