Dossier d’œuvre architecture IA42001277 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Usine de teinturerie Gillet-Thaon et cité ouvrière
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Saint-Etienne
  • Commune Saint-Chamond
  • Adresse rue François Gillet , rue Louis Chatin , rue Gaspart André
  • Cadastre 2019 CL 293
  • Dénominations
    usine de teinturerie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cité ouvrière, cheminée d'usine

L'ancienne usine de teinturerie créée par François Gillet à Saint-Chamond-Izieux, datant de 1870, est l’œuvre de l'architecte lyonnais Gaspard André. Ce bâtiment monumental, fleuron de l'architecture industrielle de la vallée du Gier, est inscrite au titre des Monuments historiques en mars 1995.

Le site des usines Gillet est situé au bord de la rivière du Gier, au sud de l’ancienne commune d’Izieux. La famille lyonnaise Gillet fait construire cette grande teinturerie pour la soie naturelle vers 1870 sur la rive gauche de la rivière du Gier pour bénéficier de la qualité de ses eaux venues du Pilat. Le site occupe 16 600 m², localisé dans le quartier du Creux. L’usine est très reconnaissable par sa construction en briques rouges et sa façade de l’horloge dominée par une cheminée de 50 mètres. De l'autre côté du Gier en 1904, est construite l'usine de la Soie d’Izieux, dépendant de la famille Gillet, pour la fabrication de la rayonne. Au nord-ouest se trouvent les cités ouvrières d'Arlos, le long de la rue Galliéni, de différents types en fonction de la catégorie. Le château patronale de la famille Gillet dominant l'ensemble.

Le site ferme en 1976, et les bâtiments sont acquis en 1982 par la ville de Saint-Chamond. Après une réhabilitation, ceux-ci sont occupés par une pépinière de petites entreprises (CAAI) en rez-de-chaussée et le CERPI (Centre d'Etudes et de Recherches du Patrimoine Industriel du Pays du Gier) à l'étage.

L'ensemble du site, bien conservé témoigne de l’importance que représentait l’industrie de la teinturerie dans la vallée du Gier jusque dans les années 1970. En 1900, il y avait environ trente entreprises de teinture dans Saint-Chamond et les communes avoisinantes regroupées dans le Grand Saint-Chamond. Aujourd’hui, seules deux sont encore en activité : Oriol Badoux et TDI. La teinturerie Gillet a été une des plus importantes en terme de main d'oeuvre avec environ 500 personnes à son actif dans les années 1950, bénéficiant d'une notoriété internationale. L’entreprise était spécialisée dans la couleur noire avec plus de 1000 références.

L’usine est très reconnaissable par une construction en briques rouges et une façade doté d'une horloge dominée par une cheminée de 50 mètres. En 1904, une deuxième usine pour la fabrication de la rayonne (soie artificielle) est construite en face sur la rive droite du Gier.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Couvrements
  • Couvertures
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1995/11/03

Bibliographie

  • Eric Perrin, Saint-Chamond, éd. Alan Sutton, 2002.

    AP

Périodiques

  • Gay Georges. Mines, forges et usines dans la vallée du Gier (Loire) : le patrimoine industriel comme palimpseste social. In: Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'ethnologie, n°2-4/1996. Mémoires d'industries. pp. 215-229.

    AP
    p. 225-229

Annexes

  • International
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel