Cette ancienne usine d'appareillage électro-industriel appartenait à la société Pétrier, Tissot & Raybaud. Le plan de 1920 (Plan de section au 1/2000 (série 5s) section 16) nous donne une idée de son grand parcellaire qui prenait tout l'îlot jusqu'à la rue Carry. Les usines PETERCEM, filiale de la Compagnie Electro-Mécanique (CEM) ont fermées vers 1986. L'aquisition de l'îlot a été faite par la ville de Lyon pour permettre entre autre le relogement des syndicats interprofessionnels assez mal logés secteur Charrial et pour faciliter l'opération d'urbanisme du secteur. Cette opération est combinée avec du logement et d'un espace public géré par l'OPAC, avec la Maison des Meilleurs Ouvriers de France (association) qui finalement se retirera et les syndicats (AC Lyon 1767W035, 1985). Actuellement la site est occupée en partie par la Maison des syndicats : Union Départementale du Rhône, inaugurée en 1987. Au total, le programme immobilier comporte la création de 120 logements.
L'abandon, en 1988, par les meilleurs ouvriers de France de leur projet de maison régionale, a conduit à une révision de l'aménagement de l'espace concerné. Pour suppléer cette défection, les concepteurs ont décidé l'édification d'une résidence pour personnes âgées de quatre-vingt lits et la création d'un square public de près de mille mètres carrés. (Source : "Aménagement urbain avenue Félix-Faure : la reconquête" / Jean-Michel Roustand in Lyon Figaro, 17 février 1989, p.11.)