Dossier d’œuvre architecture IA69001597 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
cités ouvrières du Garon des établissements Prénat Givors
Œuvre recensée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Givors
  • Hydrographies Garon Rhône
  • Commune Givors
  • Lieu-dit Cité du Garon ,
  • Adresse rue de la Cité du Garon , rue Auguste Delaune
  • Cadastre 1999
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cité ouvrière

Préfabriqués système Edifico : 1947 (source AP : livret du centenaire de la société Prenat de 1949)

À la Libération, il faut penser à reconstruire les immeubles détruits au cours des nombreux bombardements ; pourtant tout élan est brisé par les difficultés rencontrées pour obtenir les matériaux nécessaires. Après de très nombreuses démarches la Direction peut enfin en 1947, mettre en chantier une nouvelle série de 10 maisons à deux logements pourvus de tout le confort moderne avec une salle de douche et eau courante dans les chambres. Ces maisons sont construites en éléments préfabriqués du système Edifico. C'est le premier chantier de cette importance réalisé dans la région. Ente temps, pour favoriser le logement du personnel, la Société Prénat avait procédé à l'achat de différents immeubles dans Givors.

Belle valeur patrimoniale, la cité est identifiée dans le PLU-H comme PIP et non comme EPB quelle mérite.

Dès son origine la Société Prenat s'est efforcée d'aider ses employés à obtenir des logements, ou du moins d'aider un certain nombre d'ouvriers à supporter les charges de loyer. En 1842, on trouve des traces d'indemnités de logements payées au personnel : pour certains on paye le loyer complet ou bien seulement une chambre ou même encore l'éclairage. (sources : Livret du centenaire de 1949, de la société Prenat, archive privée). En 1914, on construit un cantonnement pour le logement des célibataires et des militaires affectés à l'usine, auquel s'ajoute une cantine qui sera fermée vers 1930. En 1939, avec la guerre, elle est de nouveau ouverte et son développement ne cesse de s’accroître pendant toute la période des restrictions. En 1945, la Direction fait alors construire une deuxième salle attenante à Ia première. À cette époque, il est servi jusqu'à 4oo repas par jour, soit près de la moitié de l'effectif ouvrier. Les ingénieurs, agents de maîtrise et employés ont accès à la cantine.

En 1920, la Direction émue par l'état vraiment par trop vétuste de la majorité des logements de Givors et par les difficultés qu’éprouvent les ouvriers à trouver des logements disponibles, décide d'entreprendre un vaste programme de constructions ouvrières et d'une cité en particulier. Le projet prévoit la construction de maisons à 2 logements, chaque maison étant entourée d'un petit jardin. Sa réalisation fut assez régulière malgré les difficultés nées de la situation politique, économique ou sociale. Au début de 1939 trois maisons sont encore en construction, mais cet effort est complètement arrêté avec I ‘armistice.

Préfabriqués système Edifico : 1947 (source AP : livret du centenaire de la société Prenat de 1949)

À la Libération, il faut penser à reconstruire les immeubles détruits au cours des nombreux bombardements ; pourtant tout élan est brisé par les difficultés rencontrées pour obtenir les matériaux nécessaires. Après de très nombreuses démarches la Direction peut enfin en 1947, mettre en chantier une nouvelle série de 10 maisons à deux logements pourvus de tout le confort moderne avec une salle de douche et eau courante dans les chambres. Ces maisons sont construites en éléments préfabriqués du système Edifico. C'est le premier chantier de cette importance réalisé dans la région. Ente temps, pour favoriser le logement du personnel, la Société Prénat avait procédé à l'achat de différents immeubles dans Givors.

Belle valeur patrimoniale, la cité est identifiée dans le PLU-H comme PIP et non comme EPB quelle mérite.

(Une série de même typologie est également visible à Vénissieux dans le quartier de la gare.)

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle, 3e quart 20e siècle , (détruit)
  • Dates
    • 1920, daté par source
    • 1947, daté par source

Les 10 maisons construites de 1947 sont réalisées en éléments préfabriqués du système Edifico. C'est le premier chantier de cette importance réalisé dans la région. La mise en chantier d'une nouvelle série de 10 maisons à deux logements pourvus de tout le confort moderne avec une salle de douche et eau courante dans les chambres reste très novateur pour l'époque, une série de même typologie est également visible à Vénissieux dans le quartier de la gare.

  • Murs
    • béton
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Précisions sur la protection

    La cité est identifiée dans le PLU-H comme PIP et non comme EPB (élément bâti à préservé ou patrimonial) qu'elle mérite.

La cité est identifiée dans le PLU-H comme PIP et non comme EPB (élément bâti à préservé ou patrimonial) qu'elle mérite.

Bibliographie

  • Daniel RIVET, Une affaire de famille. La compagnie des Hauts-fourneaux et fonderies de Givors [1870-1914],D.E.S. sous la dir. de Pierre Léon, Faculté des Lettres et Sciences humaines, Lyon, 1964.

    B Université Lyon II
  • Un Centenaire. La compagnie des Hauts-fourneaux et fonderies de Givors. Etablissements Prénat, Mulhouse,[1949]

    (source AP : livret du centenaire de 1949 réalisé par l'entreprise)

    AP
  • « Les archives de la Compagnie des Hauts-fourneaux et fonderies de Givors », Revue d’histoire de la sidérurgie,t. I, 4e trimestre 1960, p. 69-71.

    Jean-François BELHOSTE et Philippe PEYRE, Images du patrimoine. Fonte, fer, acier, Rhône-Alpes, Lyon,1992.

    Pierre CAYEZ, L’Industrialisation lyonnaise au XIXe siècle. Du grand commerce à la grande industrie, Lille,1979, 3 vol ; éd. abrégée dans Métiers Jacquard et hauts-fourneaux, aux origines de l’industrie lyonnaise, Lyon, 1978 ; et Crise et croissance de l’industrie lyonnaise 1850-1900, Paris, 1980.

    AD Rhône : AD Rhône : 34 J 1-273
  • Belhoste, Jean-François. Fonte, fer, acier. Rhône-Alpes, XVe - début XXe siècle. Lyon : Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, 1992

Annexes

  • Archives des Etablissements Prénat
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel