Dossier d’œuvre architecture IA69004454 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Temple de protestants dit Grand Temple, immeuble
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 3e
  • Adresse 3 quai Victor-Augagneur , 6, 6 bis cours de la Liberté
  • Cadastre 1999 AB 61
  • Dénominations
    temple, immeuble
  • Genre
    de protestants
  • Appellations
    Grand Temple

HISTORIQUE

L'architecte : Gaspard André

Gaspard André est né le 16 mars 1840 à Lyon, d´un père menuisier d´origine suisse, installé en tant qu´entrepreneur à Lyon où il construisit notamment plusieurs immeubles lors du percement de la rue Impériale.

Les débuts en architecture de Gaspard André ont lieu à l´Ecole des Beaux-Arts de Lyon où il fait sa formation auprès du maître lyonnais du néoclassicisme, Antoine-Marie Chenavard entre 1856 et 1861. C´est sous la direction du même maître qu´il suit les cours de la classe d´ornement. Il part ensuite pour Paris afin d´entrer à l´Ecole des Beaux-Arts, intègre l´atelier de Charles-Auguste Questel en 1862 et obtient le second Grand Prix de Rome en 1865. En 1867, il effectue un séjour de six mois en Italie où il approfondit sa connaissance de l´architecture antique et de celle de la renaissance en réalisant divers notes et croquis d´après le motif.

Mobilisé pendant la guerre franco-prussienne, Gaspard André est de retour à Lyon en 1871 où il se marie et ouvre sa propre agence d´architecte, située rue de la Charité.

Un de ses premiers projets importants est le théâtre de Genève pour lequel il remporte le concours en 1872. Dès le début de sa carrière, l´architecte reçoit des commandes d´édifices religieux, comme l´église provisoire Saint-Joseph des Brotteaux en avril 1872 par l´abbé Viennois (Gilbert Richaud, Gaspard André (1840 - 1896), architecte à Lyon et en Suisse romande).

Gaspard André intègre la Société Académique d´Architecture de Lyon en 1873, puis en devient vice-président le 4 décembre 1884 et président le 1er décembre 1892. Il y joue un rôle important, publiant entre autre plusieurs rapports sur les règlements de voirie à Lyon.

Son implication dans le monde des arts et de l´enseignement se constate également par sa présence au conseil d´administration de la Société d´Enseignement professionnel du Rhône en 1884, à celui du Conseil des Musées à partir de 1885, ainsi qu´à celui de l´Ecole des Beaux-Arts dont il est même élu président.

Parmi ses réalisations locales, on compte en premier lieu la reconstruction du théâtre des Célestins (attribué par concours le 16 septembre 1873) qui assure sa renommée. Il est également l´auteur des plans de l´église du Bon Pasteur en 1874 (réalisée par Clair Tisseur entre 1875 et 1883), de plusieurs travaux pour la famille des industriels Gillet (tels les plans de l´usine Quai de Serin 1883-1885) et surtout de la fontaine de la place des Jacobins (projet : 1877 - 1878 ; réalisation : mai 1880 - décembre 1881).

L´architecte s´illustre également par diverses réalisation hors de Lyon tel que l´Hôtel-de-Ville de Neuilly-sur-Seine (1880), mais dont la réalisation fut confiée aux architectes Dutocq et Simonest qui ne conservèrent que la façade d´André, la villa la Perrolière (1883), la villa Félicia et Lérina à Cannes (1883-1884).

Gaspard André est aussi connu pour sa participation à plusieurs concours d´architecture pour des monuments publics où son style se caractérise par une belle ampleur des proportions et la maîtrise d´un dessin toujours raffiné, démontrant son savoir-faire dans le domaine du décor. Parmi ses projets, il est possible de compter celui pour le monument des Enfants du Rhône, ainsi que le monument à la République en 1886-1887.

Il décède le 12 février 1896.

L´édification

L´origine du grand temple, parfois dénommé temple des Brotteaux ou temple de la Guillotière, est à retrouver dans la volonté du pasteur Jules Aeschimann d´ériger un nouveau lieu de culte protestant à Lyon dans la seconde moitié du 19e siècle. A cette époque, l´Eglise protestante de Lyon ne possède qu´un lieu de rassemblement : la loge du Change, qui leur a été attribuée par Napoléon Bonaparte en 1803. La demande du Consistoire à Gaspard André n´est pas étonnante, ce dernier en côtoyait effectivement les membres au temple du Change, dont plusieurs étaient des personnes influentes à Lyon comme Arthure-Thierry Brölemann, président de la Société des Amis des Arts ou Raoul de Cazenove futur président de l´Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Lyon.

La commune de la Guillotière est rattachée à Lyon depuis 1852 et le nouveau quartier entre le pont Morand et le pont de la Guillotière est alors en plein essor depuis les années 1840. De nouveaux immeubles destinés à une population bourgeoise remplacent peu à peu l´ancien habitat ouvrier, composé essentiellement de maisons de faible hauteur en bois ou en pisé.

L´implantation du nouveau temple sur le quai correspond à une période durant laquelle la communauté protestante de France est désireuse de retrouver une visibilité plus importante dans la société, et à Lyon, de s´affirmer face à une Église catholique qui a su conserver une certaine influence avec un pouvoir moral et social important, et ce malgré la montée en puissance de l´anti-cléricalisme à partir de la fin des années 1870. Le bâtiment est donc conçu comme devant être un nouveau repère dans la ville, afin de s´affirmer de manière architecturale et urbaine face à un catholicisme dominant. L´Église protestante n´est plus seulement présente dans le secteur ancien de la Cité avec la Loge du Change, mais est désormais présente au sein de la ville nouvelle qui se construit à l´est.

L´édification du temple s´inscrit également dans le contexte lyonnais d´un fort développement de la vie religieuse. En effet, les diverses communautés religieuses de la cité s´attachent à bâtir de nouveaux lieux de culte sur des parcelles à la visibilité importante, bâtissant ainsi à chaque fois un véritable monument signal, par des architectes renommés, désireux de mettre ainsi en valeur leur confession. Ainsi, Abraham Hirsch construit la synagogue entre 1862 et 1864, Pierre Bossan assisté de Sainte-Marie Perrin érige la nouvelle basilique de Fourvière entre 1872 et 1896 et Gaspard André le "grand temple".

G. André avait d´ailleurs d´ores et déjà réfléchi à la question de l´architecture protestante avant même de recevoir la commande du Consistoire de Lyon et réalisé plusieurs esquisse de temple (Gilbert Richaud, Le temple des Brotteaux à Lyon de Gaspard André 1840 - 1896, p. 10). Participant notamment au concours pour la construction de la cathédrale de Berlin en 1868, il affirme progressivement sa préférence pour les plans centrés avec une disposition des bancs telle qu´elle permettait la pleine convergence du regard des fidèles vers la chaire et la table de communion.

S´en suivent plusieurs négociations quant au futur emplacement, la parcelle choisie est finalement acquise le 17 décembre 1872 auprès des Hospices Civils de Lyon. Après avoir présenté le projet au Consistoire le 20 janvier 1873 qui l´approuva le 22 avril 1873, l´architecte effectua quelques modifications des plans en 1874, qui furent ensuite agréés par le préfet du Rhône le 18 août 1879. Les travaux purent ainsi débuter au mois de septembre suivant et suivent un rythme suffisamment poussé pour que l´édifice soit couvert au début de l´année 1882.

Plusieurs éléments de sculptures en façades sont alors déjà réalisés comme l´archivolte de la triple arcature du niveau supérieur, les plans ayant été remis aux entrepreneurs le 14 avril 1881 (AP Eglise Réformée de Lyon). Différents exécutants sont chargés de la façade, le principal étant le sculpteur Campagnet ; d´autres éléments, comme l´inscription sur le linteau de la porte d´entrée (les dessins d´exécution ont été remis le 30 septembre 1882 par Gaspard André), ont en revanche été réalisées par Ducarre.

Après la visite des membres du Consistoire le 14 février 1884, Gaspard André modifia l´éclairage naturel de la salle, jugé trop violent, en rajoutant un velum pour atténuer le jour central. Ce velum n´existant plus aujourd´hui il est probable qu´il brûla lors de l´incendie de 1922 ou qu´il fut retiré lorsque l´on jugea à nouveau souhaitable d´avoir un éclairage direct.

Le nouveau bâtiment fut inauguré le jeudi 1er mai 1884.

Les artisans

Gaspard André s´est entouré d´artisans de grande qualité pour la réalisation du bâtiment, dont certains rencontrés lors de ses classes préparatoires à l´Ecole du Palais Saint-Pierre (Gilbert Richaud, Gaspard André (1840 - 1896), architecte à Lyon et en Suisse romande).

En premier lieu, l´atelier Flachat et Cochet, reconnu comme étant un des meilleurs sous la IIIe République, avec lesquels il travaille également pour les sculptures du théâtre des Célestins et diverses autres commandes. Pour les mosaïques, il fit appel à l´atelier lyonnais Mora, déjà réputé et apprécié notamment pour leur qualité en matière de restauration, et qui participa par la suite à plusieurs grands chantiers à Lyon comme la crypte de la collégiale Saint-Nizier (1883-1884) ou bien la Caisse d´Epargne de Montbrison (1906-1907).

L´atelier Guer et Blanc réalisa l´ensemble des serrureries et des ferronneries protégeant le tympan vitré du portail et les éléments métalliques de protection de baies des façades. André fit appel à Jean-Pierre Grimonet, menuisier, qui collabore avec lui à plusieurs reprises (il réalisa notamment les menuiseries du théâtre des Célestin après la reconstruction due à l´incendie). Pour les sculptures de la chaire, les plans d´exécution indiquent que Grimonet fut assisté de Gustave Bador.

Gaspard André prend d´ailleurs plaisir à citer lorsque cela lui est possible certains de ses collaborateurs, reconnaissant ainsi leur talent et le plaisir d´avoir travaillé avec eux (cf. Commentaire de Gaspard André publié dans La Revue d'Architecture en 1890).

DESCRIPTION

Extérieur

La façade principale côté quai Victor Augagneur est divisée en trois partie : un corps central et deux ailes latérales courbes en retrait.

La partie intérieure du corps central est encadrée par deux pilastres colossaux qui s´arrêtent à mi-hauteur des baies supérieures. Un degré de quelques marches mène au portail en plein cintre, qui permet d´accéder au rez-de-chaussée surélevé. L´arc est formé par une archivolte avec extrados brisé, surmontée d´une frise moulurée avec des pommes de pin entourées d´acanthes, qui prend appui sur une imposte formant bandeau ornée d´une frise au décor feuillagé.

La porte inscrite dans un retrait, est en réalité coulissante et suspendue, elle s´ouvre en s´insérant à droite dans l´épaisseur du mur. Gaspard André a ainsi cherché à réaliser une ouverture pratique qui permet de dégager complètement l´espace d´accès jusqu´au vestibule et à la salle de culte, les portes du tambour pouvant à leur tour s´ouvrir en totalité, sans obliger le fidèle à prendre les portes collatérales. Les trois grilles, de format carré, sont en fer forgé et ont été réalisées par les ateliers Guer et Blanc, d´après l´album de Dufournel, modèle donné par Gaspard André en 1883.

Cette porte est encadrée par deux piédroits faisant alette, avec corbeaux qui soutiennent le linteau où est inscrit : EGLISE REFORMEE. Au-dessus, le tympan vitré est protégé par une grille aux motifs de fleurs qui mêle la fonte et le fer forgé, réalisée également par Guer et Blanc (le dessin d´exécution leur a été remis le 28 novembre 1883). Les écoinçons de part et d´autre de l´archivolte sont animés par une table agrémentée d´un entrelacs sculpté en moyen relief, motif d´inspiration mérovingienne. Une frise sculptée avec rinceaux feuillagés et fleuris se développe tout le long de la façade au dessus, à son tour surmontée d´une corniche composée de modillons et d´un larmier souligné par deux rangs d´écailles. Deux pilettes en consoles, d´inspiration corinthienne, viennent interrompre cet ensemble horizontal. Elles encadrent une Bible ouverte sur un lutrin, devant un soleil flamboyant, et sur laquelle on peut lire : LES CIEUX ET LA TERRES PASSERONT / MES PAROLES NE PASSERONT PAS.

La partie supérieure du corps central prend appui sur cette corniche de séparation avec trois arcs reposant sur les pilastres monumentaux et sur deux paires de colonnettes surmontées d´un fragment d´entablement, avec sculptés en bas relief sur leurs abaques les lettres A et O. Dans chaque baie, la verrière est protégée par une grille en fonte qui forme un réseau d´entrelacs dessinant une étoile à huit branche, identique à celle placée dans la salle de culte. Le dessin des panneaux a été remis aux entrepreneurs Flachat et Cocher le 20 octobre 1883. Les arcs sont surmontés d´une archivolte du même type que la précédente, avec un troisième bandeau supplémentaire qui dessine une volute au dessus des morceaux d´entablement, et sur lequel est inscrit : JE SUIS LE CHEMIN DE LA VERITE ET LA VIE PERSONNE NE VIENT AU PERE QUE PAR MOI. Un bossage régulier précède le couronnement du corps principal qui repose sur deux pilastres situés sur les colossaux.

La cimaise massive est ornée à son acrotère faîtière d´une croix latine vers laquelle convergent des théories de fleurs de lotus, conférant ainsi à l´ensemble une dynamique ascendante. Les retours latéraux de cet élément sont marqués par une ancre de pierre, symbole de l´Église Réformée de Lyon.

Les ailes latérales sont plus simples, chacune étant constituée d´une travée avec deux baies liées pour le premier niveau, avec comme élément de séparation, décoré par une table en creux, l´allège de la baie supérieure faisant office de linteaux pour celle en dessous. La même frise ornée de rinceaux fait séparation avec la partie supérieure où la baie est séparée en trois travées par des colonnettes ioniques à demi-engagées dans des dosserets avec consoles en doucine. Les grilles protégeant ces fenêtres sont en fonte, réalisées par l´atelier de Guer et Blanc entre la fin de l´année 1883 et le début de l´année 1884, Gaspard André ayant livré les dessins d´exécution aux entrepreneurs le 26 novembre 1883. Des piles, en écho aux pilastres colossaux, ferment latéralement ces ailes avec au niveau de leur couronnement un ornement sculpté en bas relief à motif de gerbe de blé et de pampres.

Une des qualités première des bâtiments est sans contexte, en plus du travail de recherche stylistique, celui de la composition et de l´insertion du bâtiment dans son site. Le rattrapage du biais de la parcelle fut effectivement une des tâches les plus compliquées pour Gaspard André selon son propre aveu. Il réussit néanmoins grâce à un habile travail de composition, à la dissimuler tant au regard du promeneur extérieur qu´à celui du paroissien qui parcoure les principaux espaces intérieurs. Seul une exploration de chaque pièce de l´édifice, et une attention portée au tambour de la porte d´entrée, permet d´apprécier l´agencement des espaces visant à masquer ce réajustement.

Le motif de la porte monumentale encadrée de deux piliers est repris par les contemporains de Gaspard André dans l´architecture carcérale notamment (porte de la prison Saint-Paul de Lyon par Antonin Louvier). Dans le cas du temple, il s´agit plus d´une iconographie vétérotestamentaire qui rappelle l´architecture du Temple de Jérusalem.

Intérieur

On accède au vestibule par un tambour en chêne d´Autriche, fermé par des portes battantes et muni, côté rue, d´un grand vantail coulissant sur rail. Il peut également être ouvert en totalité côté vestibule. Les panneaux de bois sont décorés par un système de tables rentrantes, le haut du tambour, imitant un attique, est orné d´une série d´arceaux sur pilastres.

C´est également grâce au tambour que Gaspard André a pu jouer sur la perception de l´espace pour le rattrapage du biais de la parcelle, qui ne se perçoit nullement depuis le vestibule. L´architecte a logé un cabinet de toilette dans l´espace trapézoïdale auquel on accède depuis le tambour. Le vestibule fait office d´atrium. Couvert par une voûte à deux pénétrations formant une croisée d´arrêtes, et avec arcs formerets plein cintre aux extrémités, il dessert les deux cages d´escaliers qui mènent aux tribunes, ainsi que deux salles annexes au rez-de-chaussée : sur la gauche du vestibule, une pièce étroite permettait auparavant de compter la recette de la collecte et de recevoir les personnes indisposées ; elle est désormais occupée par un second cabinet de toilette. Une plus grande salle sur la droite du vestibule servait à l´époque de petite sacristie, elle ne possède pas de fonction précise actuellement. C´est par cette pièce que l´on accède à un escalier en vis, accolé aux toilettes du tambour, qui permet de monter à la bibliothèque populaire. Il s´agit également du seul chemin d´accès à la salle d´archives située juste au-dessus, ainsi que pour atteindre le niveau des voûtes et le toit.

Les escaliers dans les angles creux de la salle de culte en forme de croix grecque, sont tournants à volées droites et repos, avec une révolution par niveau et sans limon. Le premier palier dessert la bibliothèque populaire pour l´escalier sud, une salle annexe pour l´escalier nord. Le repos suivant permet l´accès aux tribunes latérales, et le second palier à la tribune centrale. Les escaliers se prolongent encore sur un demi-niveau pour permettre l'accès à une petite salle de rangement qu´éclairent les baies du second niveau des ailes de la façade.

Au début de la seconde moitié du 19e siècle, le pasteur Jules Aeschimann décide de faire ériger un nouveau lieu de culte pour l´Eglise Réformée de Lyon. C´est le quartier des Brotteaux, sur la rive gauche du Rhône, en pleine croissance urbaine, qui est choisi, afin que l´édifice soit un véritable repère dans la ville. La parcelle est acquise le 17 décembre 1872, et l´architecte choisi, Gaspard André (1840-1896) présente ses plans au Consistoire au début de l´année 1873. Ce dernier les approuve la même année. Il faut ensuite attendre l´agrément du préfet en août 1879 pour que les travaux débutent le moi suivant. Le nouveau temple est finalement inauguré le jeudi 1er mai 1884. Un incendie a lieu le 30 août 1922, entraînant des travaux de restauration jusqu´à la réouverture du bâtiment le 14 octobre 1923.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, zinc en couverture, verre en couverture
  • Plans
    plan symétrique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, entresol, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour suspendu
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association cultuelle
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    classé MH, 2011/07/28
  • Référence MH

Un permis de construire a été déposé en 2010 à la Direction de l'Aménagement urbain de Lyon pour effectuer des travaux de restauration. Plusieurs phases sont prévues : réfection des toitures, travaux de mise au normes sécurité et accessibilité des personnes à mobilité réduite, restauration de la salle de culte (peintures).

  • "L'Oeuvre de Gaspard André" / Edouard Aynard, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898, planche 29.Similigravure ? Héliogravure ?

    : 69-LYON AYN
  • "L'Oeuvre de Gaspard André" / Edouard Aynard, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898, planche 27.Similigravure ? Héliogravure ?

    : 69-LYON AYN
  • "L'Oeuvre de Gaspard André" / Edouard Aynard, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898, planche 28.Similigravure ? Héliogravure ?

    : 69-LYON AYN
  • "L'Oeuvre de Gaspard André" / Edouard Aynard, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898, planche 30.Similigravure ? Héliogravure ?

    : 69-LYON AYN
  • "L'Oeuvre de Gaspard André" / Edouard Aynard, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898, planche 31.Similigravure ? Héliogravure ?

    : 69-LYON AYN

Bibliographie

  • AYNARD, Edouard. L'Oeuvre de Gaspard André, Lyon, A. Storck et Cie, Imprimeurs-Editeurs, 1898

    p. VIII-IX, p. 52-72, planches 27-30
  • BERTIN, Dominique, MATHIAN, Nathalie. Lyon. Silhouettes d'une ville recomposée. Architecture et urbanisme, 1789-1914. Lyon : Editions lyonnaises d´art et d´histoire, 2008. 351 p. : ill. ; 27,6 cm

    Région Auvergne-Rhône-Alpes, SRI, site de Lyon
  • CADIEU-DUMONT, Céline. Architecture des édifices cultuels lyonnais au XIXe siècle (1802-1905). Guide des sources. Lyon : Archives municipales de Lyon, Les guides du chercheur 2, 1996. 144 p. ; 28 cm.

  • CADIEU-DUMONT, Céline. Architecture du sacré : les lieux de culte à Lyon au XIXe siècle. catalogue d'exposition : Lyon, Palais Saint-Jean, 19 octobre - 18 décembre 1996, archives municipales de Lyon, 1996

    p. 58
  • HARTMANN, Jacques, NUSSBAUM, Simone, MARIE, Pierre, GUERITEY, Michelle, CAZENOVE DE, Bertrand. Le grand Temple de Lyon Oeuvre de Gaspard André et son orgue Michel-Merklin & Kuhn Lyon, Eglise Réformée de Lyon, Orgue et Musique au Grand Temple, Association de Sauvegarde du Grand Temple, 1998, 34 p. ; 21 cm ; 14,6 cm

  • RICHAUD, Gilbert. Gaspard André (1840-1896), architecte à Lyon et en Suisse romande.. Th. Doct. dir. F. Loyer : Histoire de l´Art : Lyon 2 : 2008.

  • RICHAUD, Gilbert. Le temple des Brotteaux à Lyon de Gaspard André 1840-1896. Mémoire. Maîtrise. Dir. D.Ternois : Histoire de l´Art : Lyon 2 : 1984

Périodiques

  • CARBONNIER, Marianne. Une bibliothèque populaire au Xxie siècle: la bibliothèque populaire protestante de Lyon.La Revue française d'histoire du livre, 1978, n°20, 3ème trimestre,

Documents figurés

  • Arcature triple de la façade : profil grandeur d´exécution et détail de l´arc orné / G. André. 1881. 1 dess. (encre et crayon sur calque) ; 163 x 161,6 cm ; détail (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Détails grandeur d´exécution et commande des fontes avec les châssis vitrés des ouvertures du deuxième étage / G. André. 1883. 1 dess. (encre et aquarelle sur calque) ; 135 x 99 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Commande des ferrures de la porte principale / G. André. 1883. 1 dess. (encre, crayon et aquarelles sur calque) ; 135 x 127 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Détail grandeur d´exécution d´un chapiteau / G. André. 1883. 1 dess. (encre, crayon et aquarelles sur calque) ; 328 x 134 cm ; détail (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Commande de 3 panneaux en fer pour la porte d´entrée. Commande du tympan en fer et fonte avec son vitrage. Vitrage intérieur dans le vestibule / G. André. 1883. 1 dess. (encre, crayon et aquarelles sur calque) ; 151 x 135 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Détail grandeur d´exécution du vitrage des fenêtres du rez-de-chaussée et du 1er étage du côté du quai / G. André. 1882. 1 dess. (encre, aquarelle et crayon sur calque) ; 96 x 71 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Inscription de l´Evangile / G. André. 1882. 1 dess. (encre et crayon sur calque) ; 97 x 95,5 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Détail grandeur d´exécution de la ferrure pour la fermeture de la porte d´entrée de la salle de culte / G. André. Ca 1883. 1 dess. (encre et aquarelle sur calque) ; 85 x 34,5 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Quincaillerie pour les portes de la salle de culte / G. André. 1884. 1 dess. (encre sur calque) ; 55 x 40 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

  • Quincaillerie pour les portes de la salle de culte / G. André. 1884. 1 dess. (encre sur calque) ; 55 x 40 cm (AP Eglise Réformée de Lyon)

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon