• inventaire topographique, Inventaire de la Ville d'Aix-les-Bains
Maison, dite villa Bagatelle
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville d'Aix-les-Bains

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint Pol-Biollay
  • Commune Aix-les-Bains
  • Lieu-dit Saint Pol-Biollay
  • Adresse 10 rue Georges Ier
  • Cadastre 1879 D 1231-1233  ; 1973 BZ 8-9  ; 2006 BZ 443
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa Bagatelle
  • Parties constituantes non étudiées
    galerie d'art

Cette villa fut édifiée entre 1901 et 1903, par l'architecte de Chambéry, Arthur Bertin, pour le docteur Henri Voisin. Les travaux furent réalisés par l´entreprise Bonna et le jardin fut aménagé par l'horticulteur Martin. Arthur Bertin est l'auteur de l´église Notre-Dame d'Aix-les-Bains. C'est sans doute lui qui fit appel au maître-verrier lyonnais, Lucien Bégule, pour la création des vitraux qui ornent la cage d'escalier de la villa ; il avait, en effet, déja travaillé avec cet artiste pour les verrières du choeur de l'église Notre-Dame. Le petit pavillon de garde, construit en 1912 sur le haut de la parcelle, a été vendu en 2007 avec le terrain alentour. Auparavant, la propriété avait été amputée d'une partie de son jardin pour la construction d'un immeuble, à l'est, et d'un bâtiment destiné à abriter des cabinets médicaux, au nord. Cette annexe, édifiée en 1957 pour le propriétaire de la villa, est aujourd'hui cadastrée séparément de la maison dont le rez-de-chaussée accueille une galerie d´art contemporain. A l'origine, le premier niveau du corps latéral gauche abritait une remise et une écurie ; seules subsistent, en façade, les portes correspondant à cette ancienne affectation. De même, la distribution intérieure a été modifiée, notamment avec la suppression de la cuisine au premier étage de soubassement et du monte-plats au deuxième.

La villa est implantée dans la partie inférieure d'un terrain en forte pente d'est en ouest qui a été creusé pour adosser la construction au rocher, d'où la présence de deux étages de soubassement. Une galerie de dégagement isole les murs nord et est du rocher ; à l'intérieur de ce dégagement aveugle, une citerne recueille les eaux de ruissellement et alimente deux fontaines extérieures situées respectivement au nord-est, dans la courette, et au sud-est. Le jardin paysagé est aménagé en terrasses. Le rez-de-chaussée surélevé ouvre à l'arrière sur ce jardin par l'intermédiaire d'un petit perron tandis que le second étage de soubassement ouvre de plein pied, au nord, sur une terrasse. La maison, orientée à l'ouest, compte deux corps de bâtiment de même hauteur disposés selon un plan en L. Dans l'angle, à l'arrière, une tour polygonale demi-hors-oeuvre s'élève sur la hauteur du bâtiment. Elle donne sur une courette encaissée, fermée côté est par un corps de bâtiment à un seul niveau formant retour d'équerre sur la façade nord du corps principal et couvert en terrasse. Sur le côté sud, une cour anglaise dégage la façade ; elle communique avec la cour antérieure séparée de la rue par un muret surmonté d'une grille ; deux portails en fer forgé interrompent la clôture. Le corps de bâtiment principal, au sud, se prolonge vers l'ouest par une avancée polygonale supportée, devant l'entrée principale, sur la hauteur du premier niveau, par des colonnes à châpiteaux feuillagés délimitant un porche. A l'intérieur, un escalier en chêne, tournant à retours avec jour, à une seule volée, dessert tous les étages. La cage d'escalier ouverte, disposée en biais par rapport au vestibule, se prolonge dans la tour polygonale aux baies garnies de vitraux. La distribution intérieure s'organise autour des paliers. Le premier étage de soubassement abrite, dans le corps de bâtiment sud, le vestibule, l'office et la cuisine aujourd'hui transformés en bureaux, et, dans le corps de bâtiment nord, une salle d'exposition qui a pris la place de la remise et de l'écurie d'origine. Le deuxième étage de soubassement est réservé aux pièces de réception avec salle à manger et office, grand et petit salons, cabinet de travail et cabinet médical, aujourd'hui transformé. Le rez-de-chaussée surélevé et l'étage de comble en surcroît sont occupés par des chambres et salles de bain. Une échelle de meunier conduit, à partir du couloir de l'étage de comble, à un comble perdu. La construction en pierre, avec parements en moyen appareil régulier plein-sur-joint, s'anime de bossages rustiques sur la hauteur du premier niveau. Sur toutes les élévations, des bandeaux moulurés ou sculptés soulignent les différents niveaux ; des arcs de décharge décorés au-dessus des baies et, au nord et au sud, des cartouches avec monogramme ornent ces façades. A l'intérieur, outre les vitraux de la cage d'escalier, le décor consiste essentiellement en corniche et plafonds stuqués. Dans le hall, subsistent des vestiges de frises peintes et certaines chambres de l'étage de comble ont conservé leurs papiers peints d'origine. BAGATELLE

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit en pavillon
    • flèche polygonale
    • demi-croupe
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • maçonnerie
    • ferronnerie
    • vitrail
    • décor stuqué
  • Représentations
    • colonne
    • pilastre
    • balustre
    • monogramme
    • postes
    • ornement géométrique
    • feuille d'eau
    • cartouche
    • fleur
    • fruit
    • bateau
    • paysage
    • flots
    • arbre
    • tournesol
  • Précision représentations

    Pilastres et colonnes à chapiteaux feuillagés dans le porche ; cabochons carrés et frise de postes sur les façades ; frise de carrés concentriques sous la toiture ; cartouches avec monogrammes sur les façades nord et sud ; frises en stuc, à décor de feuilles d'eau, couronnant les murs de la cage d'escalier ; verrières à décor de tournesol sur le premier palier de la cage d'escalier, et à décor de paysages avec lac et voilier, orangers et citronniers

F-EBE-Collectifs-Aix-les-Bains

  • Position sur cour
  • Mitoyen oui
  • Alignement non
  • Nombre de façades sur rue 1
  • Nombre de corps de bâtiments 2
  • Type de clôture muret surmonté d'une grille
  • Fonction
  • Villégiature non
  • Place de l'entrée
  • Situation de la porte d'entrée décentrée
  • Passage
  • Nombre d'étages
  • Entresol non
  • Nombre de travées
  • Balcon oui
  • Balcon filant non
  • Loggia non
  • Balcon-loggia non
  • Décrochement de façade non
  • Matériaux du gros-oeuvre pierre
  • Matériaux des encadrements calcaire
  • Matériaux des garde-corps fer forgé
  • Forme du toit toit à 2 versants
  • Liaison mur-toit avant-toit
  • Cour cour et jardin
  • Puits de lumière non
  • Sas non
  • Loge de concierge
  • Dépendances 1
  • Dépendances 2
  • Garage non
  • Décor de façade recherché
  • Traitement des angles d'îlots élaboré
  • Nombre d'escaliers 2
  • Escalier 1: emplacement dans-oeuvre
  • Escalier 1: forme tournant à retours avec jour
  • Escalier 1: situation à l'arrière
  • Escalier 1: cage ouverte ouverte
  • Escalier 1: nombre de volées par étage 1
  • Escalier 1: 1ère volée décalée non
  • Escalier 1: tour d'escalier oui
  • Escalier 1: nombre de noyaux
  • Escalier 1: noyau
  • Escalier 1: matériaux bois
  • Ascenseur 1
  • Escalier 1: traitement monumental
  • Escalier 2: emplacement extérieur
  • Escalier 2: forme droit
  • Escalier 2: situation
  • Escalier 2: cage ouverte
  • Escalier 2: nombre de volées par étage 1
  • Escalier 2: 1ère volée décalée non
  • Escalier 2: tour d'escalier non
  • Escalier 2: nombre de noyaux
  • Escalier 2: noyau
  • Escalier 2: matériaux pierre
  • Ascenseur 2
  • Escalier 2: traitement monumental
  • Escalier en pendant non
  • Immeuble faisant parti d'un ensemble non
  • Cour commune non
  • Entrée commune non
  • Escalier commun non
  • Façades en rapport non
  • Traboule non
  • Distribution des logements par palier de l’escalier
  • Datation principale 1er quart 20e siècle
  • Datation secondaire
  • Datation tertiaire
  • Modifications 1
  • Modifications 2
  • Phase sélectionné
  • Typologie immeuble à deux corps de bâtiment en L
  • Statut de la propriété
    propriété privée

PLU 2007 : étoile pleine (bâti intéressant : démolition soumise à permis de démolir, mais seule la démolition partielle est envisageable) Inscription gravée sur les deux piliers du portail principal.

Documents d'archives

  • AC Aix-les-Bains : 1 O 200, n° 94. Autorisations de voirie. Autorisation demandée par l´entreprise Bonna frères pour construire une maison pour le Dr Voisin, ancienne rue Haldiman , 17 août 1910

  • AC Aix-les-Bains : 1 O 200, n° 68. Autorisations de voirie. Autorisation demandée par M. Gallet, pour construire un pavillon de garde à l´intérieur de sa propriété, rue Georges Ier , 13 septembre 1912

  • AC Aix-les-Bains. 184 W 43, n° 1216. Permis de construire demandé par le Dr Paoli pour la création d´une annexe à sa villa, 24 août 1956

  • AMH Lyon. Aix-les-Bains (Savoie), Inventaire des Monuments. Dossiers de recensement établis par J.-F. Esnault, 1983

    dossier n° 18
  • AP Weiss. Bonna Frères. Construction de la villa de M. le Dr Voisin, 1901-1904

Documents figurés

  • Propriété de Mr le Dr Voisin à Aix-les-Bains. Plan général / Bonna Frères. Aix-les-Bains, [1901]. Ech. 1 : 100. 1 plan : calque ; 33 x 43 cm (AC Aix-les-Bains : 1 O 200, n° 94)

  • Appartement du docteur Deslous Paoli. Aménagement d´un salon au 1er étage. Aix-les-Bains, 29 janvier 1957. Ech. 1 : 20. 1 plan : calque ; 40 x 70 cm. (AP Weiss)

  • Appartement du docteur Deslous Paoli. Aménagement cuisine, wc, toilette au 1er étage. Aix-les-Bains, 24 février 1958. Ech. 1 : 20. 1 tirage de plan ; 50 x 50 cm. (AP Weiss)

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
  • Annexe n°3
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007