Dossier d’œuvre architecture IA73005294 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Maison, immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Combe de Savoie
  • Commune Saint-Pierre-d'Albigny
  • Lieu-dit Saint-Pierre-d'Albigny
  • Adresse 97, 97 bis rue Louis Blanc-Pinget
  • Cadastre 1732 non lisible ; 1808 A1 1174, 1175, 1176  ; 1890 E2 380, 381, 382  ; 2018 E1 299
  • Dénominations
    maison, immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique, logement, jardin

La mappe sarde de 1729 est confuse à l'emplacement occupé par l'édifice, il est difficile de lui attribuer un n° de parcelle : il est situé entre la maison de noble Marie Georgine Ruffin (n°3449) et celle de Pierre Chatelard (n°3464), dans un espace où s'entremêlent huit maisons et cours. La cave en sous-sol a un voûtement en arc brisé appareillé en tuf qui peut indiquer son ancienneté (fin du Moyen Âge ?). Une chambre du 2e étage côté rue a une cheminée en pierre avec une plaque en fonte datée de 1709 et portant les initiales M F (elles ne correspondent à aucun des propriétaires de la mappe). Par comparaison avec celui de la maison-immeuble IA73005292, l'escalier situé en fond de bâtiment peut être daté du milieu du 18e siècle et sa construction doit être contemporaine d'une restructuration du bâtiment.

Sur le plan du cadastre napoléonien de 1808, la propriété est divisée en trois parcelles : 1808 A1 1175 (correspond au n° 97 bis) et 1176 (donné comme jardin mais lavé en rose sur le plan), qui appartiennent à Jean Durbet, et 1174, dans l'angle nord-ouest, à Joseph François Borson. En 1890 la propriété est partagée entre veuve de Claude Durbet, héritière, et Marie, buraliste à Saint-Pierre pour E2 380, et la veuve de Jean-Pierre Descoles née Barlet, à Chambéry  pour E2 381 : elles possèdent dans les deux cas les "bâtiment sol et cour" des parcelles, la mention de la "maison" étant rayée : il s'agit sans doute d'espaces de boutiques, caves et entrepôts au rez-de-chaussée ; Eugène Dagand à Saint-Jean-de-la-Porte possède le 1er étage du n° 381. La veuve de Claude Durbet possède également la maison E2 382. La date 1869 est gravée dans le mortier d'un mur au niveau du comble (oral). On retrouve sur la porte d'entrée les initiales D E qui feraient référence à Emile Durbet (ou Durbay). L'escalier en bois aménagé contre le mur ouest peut dater de cette époque. Il donnait une circulation verticale autonome à la travée ouest de la maison, la travée est, grâce à l'entrée par la boutique voisine, bénéficiant d'une circulation par un couloir côté est menant à l'escalier de fond de bâtiment.

Lors de l'enquête le bâtiment comportait un logement par niveau.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle

Maison mitoyenne de plan allongé, à trois niveaux d'étages carrés et deux travées pour la façade sur rue plus une travée adjacente à l'est, implantée au sud de la Grand Rue (rue Louis Blanc-Pinget) avec jardin dans la pente au sud. Au-dessous des niveaux visibles sur rue se trouve un sous-sol : une seule cave a été visitée, voûtée en berceau légèrement brisé appareillé en tuf.

Le rez-de-chaussée est divisé longitudinalement par un couloir qui dessert les deux pièces en façade, un escalier tournant, suspendu, en bois contre le mur ouest, en face de l'escalier menant à la cave, des pièces recloisonnées et, en fond de bâtiment, une dernière pièce à l'ouest et un escalier à l'ouest, en pierre, rampe-sur-rampe (tournant à retours) à paliers voûtés d'arêtes et volées voûtées en berceau. Le repos de cet escalier donne sur des latrines également voûtées d'arrêtes avec une croix de Malte à la croisée. Un second couloir longe le mur à l'est. Les niveaux supérieurs, composés de logements, n'ont pas été visités à l'exception des pièces sur rue au 2e étage.

Les murs sont en moellon calcaire enduit avec des encadrements en calcaire. Le toit est à longs pans, en ardoise.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés, 1 étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant en charpente, suspendu
  • Techniques
    • ferronnerie
    • fonderie
  • Représentations
    • volute, croix grecque, fleur de lys, croix de Malte
  • Précision représentations

    La porte piétonne sur rue a un vantail à panneaux vitrés et grilles de fer forgé, à décor de volutes en S affrontées ou adossées, et initiales dans des cercles : D E.

    Les balcons en façade ont un garde-corps en fer forgé à barreaux droits et boules aux angles, décor de volutes en C et de cercles interrompus.

    Dans une chambre au 2e étage, cheminée à manteau en pierre, à linteau en arc déprimé, orné d'un boudin continu et supportant une tablette moulurée en doucine. A l'intérieur, plaque de foyer en fonte, de forme rectangulaire (presque carrée) ; un filet détermine un cadre sur trois côtés, avec dans la partie supérieure la date 1709 encadrée de deux lacs de Savoie, des lettres M et F et de deux croix tréflées aux angles. A l'intérieur du cadre, dans les angles supérieurs, deux fleurs de lys posées en oblique, pointe vers le bas.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • 5888. St-PIERRE-D’ALBIGNY (Savoie) – La Rue principale [verso] photographe Grimal, Chambéry / Louis Grimal (éditeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : N&B. 1ère moitié 20e siècle. (AP Podevin).

    AP Podevin
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2024
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges