Le chalet Ours II est construit par Pierre et Vacances qui délègue la société SNDI, représentée par Monsieur Jean-Pierre Delerins pour bâtir en 1995, au coeur même de la station, deux chalets d'une superficie chacun de 90 m2, implantés sur deux lots réunis en un seul. Ces chalets sont parmi les plus récents réalisés par Jacques Labro à Avoriaz. Jacques Labro exploite au mieux les vues et les orientations restées ouvertes à l'est en direction du Col des Chavanettes et au sud-ouest vers la vallée des Ardoisières, pour ce lot resté vacant sur le revers nord de la butte des Dromonts mais situé à proximité immédiate des résidences Sosna et Sassafras. Trente ans après les premiers « chalets champignon », Jacques Labro propose une nouvelle déclinaison découlant d'une situation particulière, contrainte non seulement par les données paysagères habituelles mais aussi par la présence de constructions existantes très proches.
- enquête thématique régionale, Stations de sports d'hiver
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Avoriaz - Biot (le)
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Commune
Morzine
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Lieu-dit
les Dromonts
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Adresse
chemin de la Combe
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Cadastre
2006
O1
326
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Dénominationsmaison
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Appellationschalet Ours II
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Période(s)
- Principale : 4e quart 20e siècle
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Dates
- 1995, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte urbaniste attribution par source
- Personnalité : commanditaire
Le chalet est de type « chalet champignon », s'élevant sur trois niveaux. Le socle est de plan rectangulaire (7,00 m x 5,50 m) implanté perpendiculairement aux courbes de niveaux. Les deux niveaux supérieurs sont en encorbellements successifs selon une géométrie dictée par les orientations et la recherche des meilleures vues. L'entrée est placée à l'amont du terrain, traitée en volume adossé au chalet, abritant le hall et l'escalier qui dessert les deux niveaux d'habitation par demi volée. En haut, sous un grand volume de toiture, le niveau séjour comprend la cuisine, le coin repas et le salon avec un coin feu surmonté d'une mezzanine et prolongé d'une terrasse exposée à l'est. En bas, trois chambres et les sanitaires sont complétés par un niveau de cave. La construction est en maçonnerie de béton armé recouverte d'un bardage en planches de bois placées verticalement. Les encorbellements sont traités de manières variées : dalle béton en porte à faux recouverte d'un bardage, colonne cylindrique en béton support d'une console en bois moisé reprenant le débord de la dalle béton et la terrasse en bois. Les débords de toiture sont traités également de manière variée avec de grandes dépassées couvrant la terrasse et des débords fermés par des caissons vitrés éclairant la cuisine et le coin sur les côtés nord et ouest. La toiture est à deux pans assemblés autour de la souche de la cheminée et la couverture est traitée en porte neige. En conjuguant des volumes simples aux géométries multiples avec des matériaux et des techniques variés, le chalet apparaît avec ses nombreux reliefs, comme une véritable sculpture.
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Murs
- essentage de planches
- crépi
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Toitsbois en couverture
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Étagessous-sol, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
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Typologieschalet champignon polygonal, chalet individuel
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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architecte