Dossier d’œuvre architecture IA74002538 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ecart les Chavonnes
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges
  • © IGN

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Cusy
  • Lieu-dit les Chavonnes
  • Cadastre 1732 SU  ; 1891 D4, D3  ; 2015 D4, D3
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    bassin

L’écart des Chavonnes actuel comportait en 1732 les mas des Chavonnes et de Liseroz (n° 926 à 931). La liste des habitants est alors la suivante : Christollet Joseph (n° 936, maison) / Christollet Claude (n° 937, maison) / Christollet Claude et frère (n° 927, grange) / Armand Jacques (n° 938, maison ; n° 946, grange) / Miège Bequier Aymé (n° 943, grange ; n° 944, placeage ; n° 945, maison) / Dagand François (n° 947, jardin ; n° 948, masures) / Chavonin François (n° 2039, maison ; n° 928, grange ; n° 930, grange) / Bogey Joseph (n° 929, grange ; 2040, maison) / les habitants du mas (n° 939, four ; n° 942, fontaine et place). A la lecture des tabelles nous constatons que les fermes sont constituées de maison et de grange distinctes pour l’ensemble des propriétaires, comme par exemple Bogey Joseph qui possède une maison (n° 2040), mitoyenne, et une grange de l’autre côté du chemin (n° 929). Présence au mas des Chavonnes, d’un four à pain (n° 939) et d’une fontaine (n° 942) qui appartiennent aux seuls habitants du dit mas (soit 5 propriétaires) ; l’un et l’autre ont disparu déjà en 1891. Le mas comporte sept constructions proches les unes des autres mais non mitoyennes. Entre 1732 et 1891, deux seuls bâtiments semblent avoir traversé les décennies : n° 938 et 943 ; aujourd’hui seul le n° 938 (2015 D4 267) pourrait être, par superposition avec la mappe sarde, du 18e siècle, mais l’ancienne ferme en question est très remaniée.

L’écart, en 1891 (premier cadastre français) comporte deux ensembles distincts de bâtiments : celui situé à l’ouest, et correspondant en 1791 au mas des Chavonnes, possède six édifices regroupés. Les autres constructions et correspondant en 1791 au mas de Liseroz sont plus lâches et sont au nombre de sept. Nous retrouvons un four à pain (n° 257bis), mais celui-ci est privé. Les matrices cadastrales nous donne la liste des habitants de l’écart : Christollet Jean, fils de Pierre (n° 281, maison) / Christollet Marie, fils de Jean (n° 283, maison) / Christollet Louis, fils de Jean ( n° 284, maison) / Bogey François dit Moret (n° 287, maison ; n° 257bis, four à pain) / Armand François, fils de Jean (n° 290, maison ; n° 302, bâtiment ; n° 304, bâtiment) / Armand Louis, fils de Jean (n° 291, maison ; n° 292, maison ; n° 298, jardin ; n° 301, bâtiment ; n° 303, bâtiment) / Bogey Jean, fils d’Alain (n° 296, maison) / Armand Claude, fils d’Augustin (n° 297, maison) / Armand Jean-Claude, garçon de café à Paris (n° 300, maison) / Bogey Nicolas (n° 310, bâtiment, n° 311, maison) / Bogey Simon (n° 312, maison). On note la persistance des patronymes Christollet, Bogey et Armand entre 1791 et 1891.

Le cadastre de 2015 pointe plusieurs maisons résidentielles qui sont venues densifier l’écart des Chavonnes, supprimant la partition initiale entre les bâtiments regroupés à l’ouest et ceux plus lâches à l’est. Neuf bâtiments de 1891 se retrouvent en totalité ou partiellement en 2015, et parmi ceux-ci seulement quatre ont fait l’objet d’un repérage ; les autres constructions étant trop remaniées. L’ancien four à pain de 1891 a gardé son enveloppe mais le four a été détruit (parcelle 2015 D3 573, étudié : IA74002534) ; un nouveau est construit vers les années 1920 (parcelle 2015 D4 261, étudié : IA74002536) et appartient actuellement à deux propriétaires. Notons également la présence d’une maison (parcelle 2015 D4 611, 614, 617, étudiée : IA74002537) comportant un four à pain à l’étage de soubassement. On observe la présence de plusieurs bassins en pierre ou béton dans l’écart, mais aucun qui ne soit partagé entre plusieurs propriétaires. L’architecture des anciennes fermes est « traditionnelle » : constructions à juxtaposition avec un logis de plain-pied ou en rez-de-chaussée surélevé, accessible par un escalier droit maçonné desservant une petite galerie. Le calcaire est le matériau principal du gros œuvre et des encadrements de baies ; la tuile plate mécanique est quant à elle très présente en tant que couverture des toits à longs pans avec demi-croupe. Un seul bâtiment possède un toit en pavillon (parcelle 2015 D4 611, 614, 617, étudiée : IA74002537).

L'écart existe sur la mappe sarde, séparé en deux entités que nous retrouvons sur le cadastre de 1891. Aujourd'hui, le bâti est datable de la 2e moitié du 19e siècle et du début du 20e. Plusieurs maisons récentes sont venus densifier le hameau.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle

Ecart constitué de fermes anciennes mais très remaniées de type à juxtaposition avec logis en rez-de-chaussée ou au rez-de-chaussée surélevé, et communs dans sa prolongation. Certaines fermes sont également de type logis et grange-étable dans des bâtiments éclatés.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit à longs pans croupe
  • Typologies
    ferme à juxtaposition ; logis et grange-étable dans des bâtiments éclatés

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente replat
  • Trame urbaine dominante village en plusieurs noyaux
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart prairie
  • Intérêt patrimonial faible
  • Statut de la propriété

Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2018
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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