Dossier d’œuvre architecture IA74003063 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Village de Viuz-la-Chiésaz
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Viuz-la-Chiésaz
  • Lieu-dit Viuz-Nord, Viuz-Sud
  • Cadastre 2020 C4
  • Dénominations
    village
  • Appellations
    Viuz-la-Chiésaz

Histoire de Viuz

Le village de Viuz est situé sur les contreforts du Semnoz, légèrement au-dessus du niveau de la plaine de l’Isère, à 600 mètres d’altitude. Il est encadré de deux ruisseaux : la Peraille au nord, la Grand Maison au sud. En 1732, la mappe sarde pointe un réseau viaire en forme de X avec, à l’intersection, l’église entourée de son cimetière.

1732 (Cf annexe 1)

En 1732, au village de Viuz, nous trouvons deux nobles : Dupraz Jean-François qui possède une partie de l’ancien château de Viuz ainsi qu’une propriété constituée de bâtiments distincts (une maison, une grange, un four) et Dorlier Antoine propriétaire d’une vaste propriété au lieu-dit « au Coupier » actuellement Grand Maison, également constituée de bâtiments distincts autour d’une cour centrale (maison avec grange, pigeonnier, grange, pressoir et four) ; le même détient également un moulin sur la rivière Grand Maison avec une écluse sur le ruisseau (parcelle 708).

En plus de ces deux nobles, deux principales familles sont fortement implantées : la famille Perrouse et ses neuf représentants (Pierre, Claude, Louis, Jacques, Abel, Jean-François, Martin, François, Christophle) et la famille Davoine représentée par huit personnes (François, Joseph, Pierre, Jean-Pierre, Michel, Claude, Bernard, Guillaume). Neuf autres personnes possèdent des propriétés au village de Viuz dont trois qui possèdent une maison et une grange distincte (Masson Jacques, Charrière François, Baston François) et deux autres qui ne possède qu’un four à pain (Lombart Aymé) et une forge (Muno Jean-François).

Le bourg comprend donc, au début du 18e siècle 11 fours à pain (dont 7 à des particuliers, les autres étant partagés entre plusieurs membres de la même famille) mais aucun qui ne soit la propriété de l’ensemble des habitants du village ; 28 maisons dont deux seulement adossées à une grange, huit autres ayant leur grange distincte, et les 18 dernières n’ayant pas d’indication sur l’existence d’une grange leur étant attachée. Les constructions se concentrent sur le lieu-dit actuel Viuz-Nord avec de petites constructions regroupées et mitoyennes, contrairement à Viuz-Sud où se trouvent des fermes plus distantes et de type à bâtiments agricoles disjoints autour d’une cour centrale. On note la présence de nombreux jardins proches des habitations, des prés-vergers dans la partie ouest du village, de nombreux prés autour des constructions et des prairies en périphérie.

L’église ancienne était déjà à l’emplacement de l’actuelle, contrairement au presbytère qui se situait au nord de l’église et qui se trouve aujourd’hui au sud-ouest de cette dernière.

1808

En 1808, la physionomie du village n’a pas été bouleversé. 11 fours à pain sont encore présents dans le village, dont seulement deux sont partagés. On constate la disparition de plusieurs bâtiments anciens, lesquels, en 1808, sont pointés comme murger (tas de pierre). La grande ferme à bâtiments distincts de la Grand Maison perd beaucoup de ses dépendances, d’autres se renforcent comme celle de Delacharrière Jacques Antoine ou de Dorlier Joseph ingénieur. De nouvelles maisons émergent et plusieurs bâtiments se transforment comme l’ancienne grange (parcelle 578) de Masson Claude feu Etienne au chef-lieu qui devient maison, ou inversement la maison de Pâris Jacques feu André au chef-lieu qui devient une grange (parcelle 671).

Brun François fils d’Etienne, est propriétaire de l’ancien presbytère et de nouvelles dépendances autour de la cour centrale. Aucun autre bâtiment n’est indiqué comme presbytère en 1808.

Les familles Masson et Perrouse sont encore bien présentes avec chacune cinq représentants. Les Masson sont plus nombreux et la famille Daviet émerge avec 3 représentants ; plus aucun noble n’est cité, la Révolution étant passé par là mais la famille de l’ancien noble Dorlier Antoine est encore propriétaire de grands domaines : Dorlier Joseph ingénieur au chef-lieu et Dorlier Jacques Philibert feu Antoine sur St Jullien à Cernex.

1892

Le cadastre de 1892 nous montre l’implantation du bâti dans le chef-lieu de commune, en comparaison avec celui de 1732, globalement l’implantation, par masse des constructions, est assez identique d’un siècle à l’autre. Dans le détail nous constatons que peu de bâtiments anciens se retrouvent en 1892 ; avec toutes les précautions de rigueur nous pourrions pointer les parcelles du 19e siècle suivantes : l’ensemble constitué des numéros 249, 250 et 251 ; la ferme constituée de trois bâtiments de Laperrousaz Louis cultivateur à Viuz 334 (bâtiment, four, fontaine, maison).

Les matrices cadastrales dénombrent 44 maisons, 17 bâtiments, 6 hangars ou remises, 7 fours à pain et 29 jardins.

Les noms de famille les plus présents sont à cette date : Laperrousaz (François, Aimé, Louis, Antoine, Joseph, Jean-Marie, Françoise, François, Claude, Louis dit le Bône) ; Davoine (Louis, Claude, Maurice, Martin François, Michel, Jean) ; Chabert (Jacques Louise, Antoine) ; Métral (Jean, Félix, Pierre, Claude) ; Masson (Pierre, Elisabeth) ; Janin (Joseph, François)

A cette époque, nous identifions plusieurs fermes avec des bâtiments disjoints dont celle de Laperrousaz Louis cultivateur à Viuz (332, jardin / 334, bâtiment, four, fontaine, maison), Laperrousaz Antoine instituteur à Héry-sur-Alby (253, jardin / 255, bâtiment et four, maison) et Poncet Eugène rentier à Annecy (218, bâtiment, maison / 219, jardin / 220, maison / 277, jardin). Plusieurs autres constructions sont des maisons isolées (sans indication de dépendance proche associée), enfin de nombreux bâtiments partagés entre plusieurs propriétaires, parfois appartenant aux membres d’une même famille comme Laperrousaz Jean Pierre cultivateur à Viuz (326, four et maison / 329, jardin) et Laperrousaz Georges cultivateur à Viuz (327, maison), ou bien encore Laperrousaz Joseph curé à l'Île Maurice (267, jardin / 268, hangar, maison), Laperrousaz Jean Marie employé aux chemins de fer à St-Jeoire (269, maison), Filliard Jacques cultivateur à Viuz (270, maison) et Laperrousaz Françoise ménagère à Viuz (271, maison). Enfin quelques bâtiments mitoyens ont à cette date des propriétaires d’origines différentes, et tout particulièrement les parcelles mitoyennes 233 à 238 appartenant à Douvre Joseph galochier à Bouvery avec Masson Pierre fromager à Viuz, Masson Pierre fromager à Viuz, seul, Laperrousaz Louis cultivateur à Viuz, Geoffroy Georges cultivateur à Viuz, Janin Joseph cultivateur à Viuz, Janin François cultivateur à Viuz.

Plusieurs bâtiments appartiennent à des artisans et commerçants comme Chabert Jacques et Antoine maçons (parcelle 212), Chabert Louise couturière, Masson Pierre fromager (233 ou 234), Davoine Michel charpentier (257), Laperrousaz Claude épicier (282 ou 284) et Laperrousaz Etienne maréchal-ferrant (304).

Le cadastre de 1892 indique également la présence de nombreux escaliers avec galerie longue ou courte qui devaient desservir le niveau d’habitation qui devait se situer au rez-de-chaussée surélevé, au-dessus de caves et/ou étables. Lorsque les escaliers ne figurent pas au droit des constructions, soit celles-ci sont des bâtiments agricoles, ou des maisons avec accès au logis de plain-pied. Aujourd’hui encore, bon nombre de ces escaliers et galeries (rénovées en béton) sont existants.

Les bâtiments communaux sont également bien signalés, en bleu, et sont regroupés autour de l’église, soit l’église en elle-même (étudiée : IA74003071), le groupe scolaire (étudié : IA74003070), le presbytère (étudié : IA74003069), et enfin le hangar aux pompes. Les propriétés de la commune de Viuz sont alors : 259, église / 260, cimetière / 261, jardin / 262, mairie écoles cour préaux / 263, jardin / 309, hangar aux pompes / 310, Presbytère et hangar / 311, jardin et hangar.

Notons enfin la présence d’une croix de chemin (étudiée : IA74003068) dite « Croix de Chez le Bone ».

2020

L’implantation du parcellaire bâti reste constant par rapport aux siècles précédents. Le regroupement des constructions est globalement semblable. Le parcellaire de 1892 se retrouve très largement dans celui d’aujourd’hui mais avec cependant une modification architecturale très importante du bâti. Celui-ci est très dénaturé, remanié et souvent considérablement modifié. Quelques parcelles anciennes du 19e siècle ont disparu (voir la présentation ci-dessous des bâtiments non étudiés), d’autres (essentiellement des immeubles collectifs et quelques pavillons) sont plus récents. Seules deux fermes ont fait l’objet d’un dossier sous Gertrude (Réf : IA74003064, ferme à Viuz-Nord, C4 255 à 259 ; Réf : IA74003065, ferme à Viuz-Sud, C4 277)

Bâtiments disparus

Viuz-Nord, 2015 C4 213, ancien four à pain.

En 1892, la parcelle actuelle 213 était occupé par un four à pain sous le numéro 231, propriété de Douvre Joseph galochier à Bouvery et Masson Pierre, fromager à Viuz (231, four et hangar)

Viuz-Nord, 1892 C4 217, maison.

Laperrousaz François cultivateur à Viuz et Brun Étienne cultivateur à Viuz sont les propriétaires des parcelles 216, jardin et 217, maison.

Viuz-Nord, 1892 C4 218, maison.

Poncet Eugène rentier à Annecy est propriétaire des parcelles 218, bâtiment, maison / 219, jardin / 220, maison / 277, jardin. Le bâtiment associé à la parcelle 218 est encore présent.

Viuz-Sud, 1892 C4 304, remise et bâtiment.

Laperrousaz Etienne maréchal-ferrant à Viuz est propriétaire des parcelles 304, remise et bâtiment, maison / 305, jardin)

Viuz-Sud, 1892 C4 334, maison et four.

Laperrousaz Louis cultivateur à Viuz est propriétaire des parcelles 227, jardin / 228, maison / 332, jardin / 334, bâtiment, four, fontaine, maison. Il reste le bâtiment de la parcelle 334.

Descriptif des « non repérés »

Viuz-Nord, C4 209, 210, 211, 1331, maisons et ferme (détruite).

En 1892, la parcelle bâtie actuelle était plus longue sur son côté ouest. Six parcelles mitoyennes et un bâtiment isolé étaient liés à ce long corps de bâtiment, avec d’est en ouest : parcelle 239 (maison de Janin François, cultivateur à Viuz), parcelle 238 (maison de Janin Joseph, cultivateur à Viuz), parcelle 237 (maison de Geoffroy Georges, cultivateur à Viuz), parcelle 236 (maison de Douvre Joseph, galochier à Bouvery), parcelles 234 (maison) et 235 (bâtiment et hangar) de Masson Pierre, fromager à Viuz et un propriétaire représenté par Pellier Jeanne, ménagère à Viuz, parcelle 233 (bâtiment, maison, de Masson Pierre, fromager à Viuz. Autrement dit une succession de petits logis sur cave mitoyens (présence d’escaliers d’accès aux rez-de-chaussée surélevés pour les trois premiers) ; accès de plain-pied par la suite du fait de la déclivité du terrain. Seules les parcelles 233, 234 et 235 composent ensemble une ferme occupée par Masson Pierre, fromager à Viuz ; ces bâtiments abritaient-ils une fruitière ? Un four à pain (parcelle 231, aujourd’hui disparu) appartenait à Douvre Joseph galochier à Bouvery et Masson Pierre, fromager à Viuz.

Aujourd’hui quatre parcelles distinctes demeurent regroupant deux seules habitations avec un balcon d’accès au rez-de-chaussée surélevé sur caves. Les bâtiments sont dénaturés. L’ancienne parcelle 235 (bâtiment et hangar) semble avoir disparu au profit d’une dépendance de la parcelle C4 1327 (ancien garage). (Cf. Ill n° IVR84_20207402260NUCA_P.jpg et 2273NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 1327, garage, maison, actuellement maison.

Le bâtiment, inexistant en 1892 mais présent en 1937, comportait un garage et une habitation ; le garage a fermé il y a une petite vingtaine d’années. L’étage de soubassement abritait vraisemblablement une cave, actuellement un logis, le rez-de-chaussée surélevé abritait sur sa partie gauche un garage (atelier) et l’entrée de l’habitation sur son côté droit qui se développe au premier étage et combles. Dans le prolongement du mur pignon ouest se trouvent des garages. La construction en moellon de calcaire est enduite au ciment ; l’encadrement des baies est vraisemblablement aussi en béton. La toiture à longs pans et demi-croupes est couverte en ardoise. (Cf. Ill n° IVR84_20207402261NUCA_P.jpg et 2262NUCA_P.jpg et 2273NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 217, ferme.

Le bâtiment comporte sur le linteau de la porte murée du logis les inscriptions L.L. / 1859, pour Laperrousaz Louis. En 1892 les parcelles 227 (jardin) et 228 (maison) appartiennent à Laperrousaz Louis, cultivateur à Viuz. La construction comporte trois niveaux : un étage de soubassement comporte trois parties distinctes qui de gauche à droite (d’ouest en est) abritent une cave faisant suite à un atelier, puis une étable d’une douzaine de vaches et enfin une nouvelle cave, à cidre, à la suite d’une cave à pomme-de-terre. Le rez-de-chaussée surélevé comporte sur le côté gauche le logis, accessible par une galerie (ancienne porte d’accès à la cuisine murée avec inscriptions gravées sur son linteau), au centre une ancienne épicerie et sur le côté droit une remise. Le logis comporte une cuisine, communicant avec le pèle, situé à sa suite, en profondeur, et trois chambres. Le comble accueille le fenil.

Le domaine comportait 8 ha en propriété et jusqu’à 50 ha avec les locations. La ferme prenait des vaches en pension l’hiver. Le toit a été refait en 1962 (fibrociment et croupes), le bâtiment a été remanié dans les années 1970. La boulangerie a fermé en 1973 et l’épicerie a fonctionné jusque dans les années 1990. Un bassin en béton a deux bacs est sur la propriété et un pressoir est entreposé dans une dépendance ; 1500 litres de cidre étaient réalisés à l’aide des arbres dispersés sur l’exploitation. Quelques pieds de vigne existaient dans le jardin. (Cf. Ill n° IVR84_20207402263NUCA_P.jpg et 2264NUCA_P.jpg et 2265NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 222, 1856, 1858, ferme.

Ancienne ferme de type à juxtaposition en profondeur. Existante en 1892, elle appartient à Laperrousaz François, cultivateur à Viuz sous le numéro 222. On note la présence sur la façade principale la présence de deux escaliers divergents desservant deux galeries fixées à l’étage carré pour desservir les chambres ou le logis situé à l’étage. L’escalier de gauche devait reposer sur un massif en pierre (comme l’indiquent les pierres d’attente fixées au mur pignon nord débordant et la galerie s’appuyer sur ce même mur). Il reste aujourd’hui un balcon aménagé au droit des ouvertures transformées de l’étage carré. L’ouverture qui ouvrait sur l’escalier de droite a disparu, comme la galerie.

Une chaîne d’angle sur la façade sur cour indique l’agrandissement de la parcelle 1856 sur son côté sud. La façade principale est orientée à l’ouest, sur cour et le bâtiment comporte trois niveaux : le rez-de-chaussée abrite une cuisine adossée à une étable côté cour, une salle à vivre adossée à une cave côté rue. L’étage carré abrite les chambres, accessibles par un escalier en bois intérieur un quart tournant. Le comble abrite le fenil. Sur le côté sud du bâtiment une remise traversante est mitoyenne avec la parcelle 1184. Une porte intérieure entre l’étable et la cave a ses jambages en molasse. Le toit à longs pans et demi-croupes est couvert en ardoise. Le bâtiment a été très rénové. (Cf. Ill n° IVR84_20207402266NUCA_P.jpg et 2267NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 225, grange-étable, actuellement maison.

Le bâtiment existe en 1892, il appartient en tant que bâtiment à Laperrousaz Aimé Charles, cultivateur à Viuz sous le numéro 221bis. Il ne devait pas avoir de logis mais, en plus de la grange et de l’étable situées au rez-de-chaussée surélevé, devait avoir, du fait de la déclivité du terrain sur lequel est implanté le bâtiment, des espaces à l’étage de soubassement.

La visite du bâtiment indique la présence ancienne, à l’étage de soubassement, de trois espaces distincts en profondeur qui, du sud au nord abritaient deux étables à porcs avec chèvres et vaches, ainsi qu’une cave à pomme de terre (?) voûtée en arc surbaissé et conservant encore un saloir en pierre. Les ouvertures de ces espaces sont situées sur les murs pignons (présence d’une double porte avec un encadrement chanfreiné et congés pour l’accès à la cave). Au niveau supérieur, la façade principale est orientée à l’est, sur cour. Elle comporte trois arcades cintrées en calcaire (les deux de droite, de même taille, sont plus hautes que la troisième) qui desservaient du sud au nord (de gauche à droite) une étable puis une grange et enfin une remise. Le bâtiment aurait été une fruitière (renseignement oral).

Le bâtiment a été surélevé au cours de la première moitié du 20e siècle et transformé en habitation. La toiture actuelle est à longs pans avec croupe et demi-croupe, couverte en ardoise. Un large avant-toit fermé protège les différentes façades. (Cf. Ill n° IVR84_20207402268NUCA_P.jpg et 2269NUCA_P.jpg et 2270NUCA_P.jpg et 2271NUCA_P.jpg et 2272NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 1184 à 1188, 1535, maison et ferme, actuellement maison.

Le cadastre ancien de 1892 pointe un ensemble de bâtiments appartenant à Poncet Eugène, Rentier à Annecy, à savoir une maison (parcelle 220, actuellement 1184), une maison et un bâtiment (parcelle 218, actuellement 1186 pour le bâtiment, la maison ayant disparu), un jardin (parcelle 219). Une fontaine, adossée à la maison (220) était la propriété de Poncet Eugène et de Laperrousaz François, cultivateur à Viuz, fontaine encore existante. Ledit cultivateur était également propriétaire d’une maison (parcelle 217, actuellement 1188) et d’un jardin (parcelle 216 actuellement 1535) aujourd’hui disparue. L’ensemble des parcelles ci-dessus énoncées sont aujourd’hui aux mains d’une seule personne. La propriété est ceinturée d’un mur et fermée par un portail à deux battants en acier maintenue par deux piliers en calcaire sculptés de décors floraux et architecturaux.

La parcelle actuelle 1184, agrandie postérieurement à 1892 sur son côté est, comportait à cette date un escalier desservant une galerie pour accéder à l’étage ; la galerie était adossée aux murs pignon débordant. Le bâtiment est très remanié.

La parcelle actuelle 1186 (ancienne grange-étable) a été transformée en habitation ; le bâtiment originel est méconnaissable. (Cf. Ill n° IVR84_20207402266NUCA_P.jpg et 2274NUCA_P.jpg et 2275NUCA_P.jpg et 2276NUCA_P.jpg et 2277NUCA_P.jpg et 2278NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 239 à 241, fermes, actuellement maisons.

L’ensemble des constructions actuelles existent déjà en 1892. Le cadastre pointe l’existence de trois maisons et de deux bâtiments aux mains de trois membres de la famille Chabert : Chabert Jacques, maçon à Viuz (209, jardin / 215 jardin) ; Chabert Louise, couturière à Viuz (211, jardin) (213, maison / 214, bâtiment et maison) ; Chabert Antoine, maçon à Viuz (210, jardin / 212, bâtiment et maison).

Le cadastre indique également l’existence de deux montées d’escalier accédant à deux galeries desservant l’étage carré des maisons. Aujourd’hui le corps de bâtiment possède des façades harmonisées. La remise qui se trouvait à l’extrémité est du bâtiment a été modifiée en habitation fermée, une terrasse en béton a été construite sur la partie ouest du bâtiment. Seul l’escalier du logis est demeure en place avec son support maçonné. Le restant du bâtiment est très rénové. (Cf. Ill n° IVR84_20207402280NUCA_P.jpg et 2281NUCA_P.jpg et 2282NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 1941, 1942, 2232, ferme, commerce, actuellement maison et commerce.

Le bâtiment, en 1892, de même emprise que l’actuel, était divisé en quatre parcelles dont une épicerie. Laperrousaz Claude, épicier à Viuz, possède les parcelles suivantes : 281, jardin / 282, maison / 284, four et hangar, maison / 307, jardin / 308, jardin. Le même possède avec un autre propriétaire représenté par Mugier Anne ménagère à Viuz la parcelle 283 (maison). Enfin Laperrousaz Louis dit le Bône, cultivateur à Viuz, détient une maison sous le numéro 285. La parcelle 284 comportait deux bâtiments distincts : la maison mitoyenne avec les autres parcelles et une construction avec four et hangar aujourd’hui disparue. Le cadastre de 1892 comporte la présence de trois escaliers pour accéder à trois des quatre maisons énumérées ci-dessus ; celle portant le numéro 284 devait être accessible de plain-pied.

Le bâtiment actuel est divisé en trois parcelles et est implanté dans un terrain très pentu. Le commerce situé le long de la route d’Annecy (un coiffeur), à l’est, est situé à un niveau au-dessus des accès à la partie ouest du bâtiment. La façade sur route est moderne, celle située au sud a conservé l’ensemble de ses ouvertures en pierre de taille calcaire ; celle au nord comporte des modifications et des baies murées ; un enduit cimenté gris recouvre ces murs. La toiture à longs pans est couverte d’ardoises rectangulaires et de larges ardoises en écaille l’avant-toit est plus marqué au nord pour protéger les escaliers qui s’y trouvaient. (Cf. Ill n° IVR84_20207402283NUCA_P.jpg et 2302NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 1727, 2064, 248, 922, ensemble de quatre maisons.

L’ensemble des anciennes maisons présentes en 1892 sont aujourd’hui très transformées. Les parcelles actuelles 1727 et 2064 ont été agrandies par rapport à la parcelle d’origine qui portait le numéro 245 et dont le propriétaire était Davoine Louis cultivateur à Viuz (244, jardin / 245, maison avec présence d’un escalier en façade principale). Les parcelles actuelles 248 et 922 portaient respectivement les numéros 246 et 248 avec Lanternier Jean Pierre cultivateur à Viuz (246, maison) et Charles François cultivateur à Viuz (248, maison) et Masson Elisabeth domestique à Paris (243, jardin / 248, maison) comme propriétaires. (Cf. Ill n° IVR84_20207402284NUCA_P.jpg et 23014NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 1980, 1819, ensemble de trois maisons mitoyennes.

L’ensemble des constructions actuelles sont trois maisons mitoyennes implantées dans un terrain légèrement pentu. Les deux situées à l’est sont de type logis sur cave, avec escalier accédant à une galerie ; la troisième, à l’ouest, a son logis accessible de plain-pied. Les toitures à longs pans et tuiles plates mécaniques ont un débord plus important sur les façades sud.

En 1892 l’ensemble des constructions était divisé entre trois propriétaires. L’actuelle parcelle unique 1980 était aux mains de deux propriétaires différents : Davoine Jean cultivateur à Viuz (249, bâtiment / 265, jardin / 266, maison) et Métral Claude cultivateur à Viuz (250, bâtiment, maison), enfin la parcelle actuelle 1819, était la propriété du même Davoine Jean cultivateur à Viuz (251, bâtiment et four, maison). Le four à pain, visible au-devant de la maison en question sur le cadastre ancien a aujourd’hui disparu. Notons que la parcelle ancienne n° 266 était la maison liée au bâtiment agricole portant le numéro ancien 249 (parcelle 1818 actuelle). (Cf. Ill n° IVR84_20207402285NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 1818, ferme, actuellement maison.

Le bâtiment comporte deux niveaux d’habitation ; le rez-de-chaussée comporte la cuisine et l’étage les chambres. L’encadrement des baies a été refait, l’enduit est au ciment gris, un balcon a été aménagé au droit des chambres sur la façade latérale droite (orientée à l’est), des dépendances ont été construites sur l’arrière de l’habitation suite, vraisemblablement, au partage de la parcelle ancienne de la maison (n° 266) qui appartenait à Davoine Jean, cultivateur à Viuz et qui comprenait également un bâtiment agricole distinct (partie ouest de la parcelle actuelle n° 1980). (Cf. Ill n° IVR84_20207402286NUCA_P.jpg et 2287NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 247. Café puis hôtel restaurant dit Gueugnon, actuellement maison.

Historique : Le 20 mars 1830 la commune décide d’installer un cabaret sur la route d’Annecy vers les Bauges, la maison de François Laperrousaz est bien située et semble commode pour servir de cabaret. Dès 1858 son fils Jacques Laperrousaz dit Persan et sa femme Étiennette Domenge prennent la suite et gèrent l’auberge. De 1860 à 1875 il exerce le double métier de cultivateur et d’aubergiste. En 1896, Étiennette est toujours aubergiste, jusqu’en 1903, date à laquelle elle cède à sa fille Françoise l’auberge ; son mari François Gueugnon est géomètre. Le 22 décembre 1930 Françoise Gueugnon décède et en 1936, François, son mari lègue tous ses biens à leur fils Edmond (géomètre) qui est marié à Alice Eugénie Beauquis de Marcellaz qui gèrera le café ; le café est rénové en 1938.

Edmond décède en 1942 et Alice se remarie avec Élie Daviet dit Siaud. On y jouait aux boules et aux quilles. Devenu veuf, Élie continue le café jusqu’à son décès en 1974. Le café est alors vendu à Philippe Dagand d’Allèves. M. et Mme Truffet puis Marylène Pollier l’exploitera jusqu’à sa fermeture définitive. [ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p. pp. 167-171].

Le cadastre de 1892 pointe le partage du bâtiment en 1880 entre les petits-enfants de François Laperrousaz dit Persan : Laperrousaz Joseph curé à l'Île Maurice (267, jardin / 268, hangar, maison), Laperrousaz Jean Marie employé aux chemins de fer à St-Jeoire (269, maison), Filliard Jacques (époux de Josephte Laperrousaz) cultivateur à Viuz (270, maison), Laperrousaz Françoise ménagère à Viuz (271, maison).

L’état actuel du bâtiment est vraisemblablement celui d’Alice Eugénie Beauquis de Marcellaz, mariée en secondes noces (à la suite du décès d’Edmond Geugnon (époux de Françoise Laperrousaz)) à Élie Daviet, qui rénove l’hôtel-restaurant dans les années 1938. Le bâtiment de plan rectangulaire comprend deux niveaux principaux. Le rez-de-chaussée abrite les différents lieux de vie (cuisines, salle de restaurant…), l’étage abrite les chambres. Quelques balconnets en béton et garde-corps en fer forgé sont positionnés en face de portes-fenêtres. L’enduit au ciment est de couleur ocre jaune. La toiture à longs pans est désaxée pour créer des avant-toits fermés au droit des façades avec balconnets. Les différentes portes d’accès correspondent vraisemblablement au découpage du bâtiment lors du partage de 1880. Un petit bâtiment en pointe situé en retrait et le long de la route d’Annecy (même style architectural) abritait le bureau d’Edmond Geugnon, géomètre. (Cf. Ill n° IVR84_20207402288NUCA_P.jpg et 2289NUCA_P.jpg et 2290NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 244, 245. Maison, actuellement salle communale.

Les bâtiments sont très restaurés et un bâtiment moderne est venu s’accoler à une construction existante déjà en 1892 et divisée en trois parcelles mitoyennes : Laperrousaz François cultivateur à Viuz (272, maison), Davoine Martin cultivateur à Viuz (273, maison / 276, jardin), Métral Pierre restaurateur à Paris (274, bâtiment / 275, jardin). Le cadastre ancien pointe l’existence de deux escaliers sur la façade ouest correspondant aux entrées des deux parcelles 2725 et 273. L’accès au logis sur cave devait s’effectuer par l’intermédiaire de ceux-ci, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. (Cf. Ill n° IVR84_20207402291NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 281. Boulangerie dit Chez la Bonne.

Historique : En 1877, le curé Chométy écrit que la petite maison qui se trouve au bord du ruisseau a été bâtie pour une boulangerie par Simon Laperrousaz, fils de Jean de la famille du « Bonnaz », dit « le cadet ». Un acte notarié précise que le bâtiment a été construit en 1876 et vendu en 1901 à Françoise Laperrousaz, épouse d’Eugène Chomienne cordonnier à Lyon (n° 303 du nouveau cadastre). Les vendeurs se réservent en outre tous les matériaux formant le four à cuire le pain se trouvant dans ladite construction. Simon Laperrousaz est à la fois épicier, boulanger et agriculteur.

C’est à l’arrière du bâtiment qui abrite à ce jour le salon de coiffure que se trouve le four (n° 284 de 1892), le pain était vendu sur le lieu du four.

Dans les années 1930, la boulangerie actuelle est construite (parcelle n° 281 de 1892). Un four Guyon de 3.5 tonnes est installé avant la construction des murs. En 1950, Melchior Joseph Laperrousaz, dit joseph, cède la boulangerie à Roger son fils en 1950.

La boulangerie est toujours en activité. [ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p. pp. 185-187].

Le bâtiment actuel est composé de trois niveaux : un étage de soubassement pour abriter une cave, un rez-de-chaussée surélevé pour l’accès au commerce et au four Guyon de 1930, l’étage carré pour le niveau d’habitation et un grenier sous les combles. Les ouvertures en façade principale (orientée à l’est n’a pas changé (balconnet à l’étage avec garde-corps en fer forgé), seuls les petits auvents situés au droit des baies du rez-de-chaussée sont plus récents. Des ouvertures ont été réalisées dans la façade latérale droite. Le toit à longs pans, croupes et coyaux est couvert en ardoise, avec avant-toits fermés réguliers sur toutes les façades. La boulangerie est toujours en activité. (Cf. Ill n° IVR84_20207402292NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 260. Fermes, actuellement maison.

La construction étudiée existait en 1892. Alors qu’elle n’est identifiée aujourd’hui sous une seule parcelle, elle l’était sous deux différentes au 19e siècle : Davoine Michel charpentier à Viuz (256, jardin / 257, bâtiment et maison) et Davoine François cultivateur à Viuz (258, bâtiment et maison).

La parcelle 257, située au nord comportait sur son mur pignon nord une remise qui a aujourd’hui été intégrée dans la construction en dure. Deux escaliers avec galerie s’élevaient en façade principale (orientée à l’ouest pour accéder aux espaces situés à l’étage (logis et fenil ?). Ces escaliers ont aujourd’hui disparu, il reste, à l’emplacement de la remise, une petite galerie en bois ayant perdu son échelle en bois.

La parcelle 258 comprenait un logis de plan carré et plusieurs dépendances (une remise sur sa façade arrière (à l’est) et un bâtiment agricole distinct en retrait, à l’est également. L’accès au logis s’effectuait de plain-pied, comme aujourd’hui. Les bâtiments agricoles existent encore mais ont été reconstruits à des emplacements sensiblement différents.

Aujourd’hui la parcelle 260 regroupe un logis et des dépendances agricoles dans son prolongement. Les bâtiments ont été surélevés. Le logis semble avoir été remanié vers les années 1950 ; il comporte, sur sa façade principale sur cour, trois travées avec porte centrale au rez-de-chaussée, surmontée d’une porte-fenêtre avec balcon en béton au-devant ; le mur pignon sud comporte deux baies à chaque niveau. Le couloir central distribue salle à manger et cuisine (une ancienne porte d’accès à la cuisine a été murée sur l’angle droit de la façade). Une ancienne écurie était située sur l’arrière des pièces d’habitation du rez-de-chaussée ; l’étage accessible par un escalier intérieur abrite les chambres. Les parties agricoles comprennent de droite à gauche une étable, une grange et un atelier (accessible par le mur pignon nord). Le matériau de construction est le moellon de calcaire, les encadrements sont en calcaire et béton (pour les baies rénovées), l’enduit couvrant est en ciment. La toiture à longs pans et demi-croupes est couvert en fibrociment. (Cf. Ill n° IVR84_20207402293NUCA_P.jpg et 2294NUCA_P.jpg et 2295NUCA_P.jpg et 2296NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 1978. Ferme, actuellement maison.

Le bâtiment étudié existait partiellement (partie nord seulement, le logis a été ajouté vers 1954), il était attaché à un autre corps de bâtiment plus important (grand corps de bâtiment situé au nord-est séparé par une cour, aujourd’hui disparu) qui possédait une fontaine adossée à la façade principale orientée à l’ouest, ainsi qu’un four à pain, isolé, ayant également été détruit. Le propriétaire était Laperrousaz Louis, cultivateur à Viuz (227, jardin / 228, maison / 332, jardin / 334, bâtiment, four, fontaine, maison).

Le bâtiment comporte une remise ouverte dans sa partie nord et trois espaces distincts emmurés (deux étables et une grange ?) dont une ouverture a été agrandie. Le logis actuel postérieur comporte un rez-de-chaussée, un étage carré pour les chambres (balcon béton en façade) et un étage de comble. Les encadrements sont en ciment. La toiture à longs pans et demi-croupe des communs est couverte en tuiles creuses, le logis a son toit à longs pans et demi-croupes en ardoise. Il y a dans la cour, au-devant du logis, un bassin en béton avec borne rectangulaire (ancien bassin qui se trouvait adossé devant le corps de bâtiment principal détruit et déplacé ?). (Cf. Ill n° IVR84_20207402297NUCA_P.jpg et 2298NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 2150, 2152, 2153, 2157. Ensemble de deux fermes, actuellement maisons.

Le corps de bâtiment actuel, divisé entre deux propriétaires mais quatre numéros de parcelle différents, l’était déjà en 18925, sous les numéros 326 au nord et 327 au sud : Laperrousaz Jean Pierre, cultivateur à Viuz (326, four et maison / 329, jardin), Laperrousaz Georges, cultivateur à Viuz (327, maison). Un four à pain se situait à l’angle ouest de la parcelle 2150 actuelle (il a aujourd’hui disparu). Les maisons ont été très transformées, surélevées. La toiture à longs pans et croupes est couverte en dalles de fibrociment, la charpente est désaxée pour obtenir un fort avant-toit fermé au droit des façades ouest et sud. (Cf. Ill n° IVR84_20207402299NUCA_P.jpg et 2300NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 294. Ferme, actuellement maison.

Cette ancienne ferme existait en 1892, avec pour propriétaire : Laperrousaz Simon, cultivateur à Viuz (302, jardin / 303, maison). Le bâtiment actuel a été agrandie dans sa partie nord d’une travée (extrémité gauche de la façade). L’emplacement du logis (cuisine au rez-de-chaussée, de plain-pied et étage avec chambres et balcon) est bien identifiable sur le côté droit de la façade. De nombreuses baies ont été modifiées. (Cf. Ill n° IVR84_20207402303NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 1472, 296. Ensemble de deux fermes et dépendances agricoles, actuellement maisons.

Cet ensemble de trois constructions mitoyennes appartenaient à : Daviet Pierre cultivateur à Viuz (293, maison / 298, bâtiment / 301, jardin), Métral Jean cultivateur à Viuz (297, maison), Excoffier Jacques cultivateur à Viuz (299, maison / 300, jardin). Daviet Pierre était propriétaire d’une maison (parcelle actuelle 1473) sous le numéro 293 et détenait le bâtiment central de ces trois constructions mitoyennes (parcelle 298), sa ferme était de type à bâtiments distincts. Aujourd’hui les parcelles anciennes 299 et 298 sont regroupées sous le numéro 1472 (petite maison et remise attenante) et la parcelle ancienne (actuelle 296) est une maison très remaniée. Comme au 19e siècle, un escalier desservant une galerie permettait l’accès à l’étage du logis sur cave et étable. (Cf. Ill n° IVR84_20207402304NUCA_P.jpg)

Viuz-Sud, C4 1473. Maison.

Le bâtiment actuel, très modifié, était en 1892 l’habitation de Daviet Pierre cultivateur à Viuz (293, maison / 298, bâtiment / 301, jardin) dont les communs étaient situés au centre des trois bâtiments mitoyens situés juste au nord de l’édifice (parcelle ancienne 298). (Cf. Ill n° IVR84_20207402305NUCA_P.jpg).

Viuz-Nord, C4 286. Ancien four à pain remonté.

Ce four à pain de la Maison Christine, route de la Vétaz, appartenait à Marie Laperrousaz (parcelle 1892 C4 334 ?). Il a été démonté pierre par pierre et remonté à l’identique en 2011. [ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p. p. 183]. (Cf. Ill n° IVR84_20207402306NUCA_P.jpg et 2307NUCA_P et 2308NUCA_P)

Viuz-Sud, C4 1894. Immeuble collectifs récents.

(Cf. Ill n° IVR84_20207402309NUCA_P.jpg)

Viuz-Nord, C4 288. Elément d’architecture : Porche de l’ancien château des d’Orlier.

Le curé Chométy fait « percer le mur qui sépare la cure du chemin montant vers la Vétaz une porte sur le sommet de laquelle il fit mettre comme traverse une dalle antique provenant du château des d’Orlyé et portant sculptées leurs armoiries (un ours avec un T) un motif au milieu et uni à chaque extrémité. La porte est en fer. » [ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p. p. 58]. (Cf. Ill n° IVR84_20207402310NUCA_P.jpg et 2311NUCA_P]

Le parcellaire est assez constant depuis la mappe sarde de 1732 : implantation des constructions et densité du bâti similaires.

Le premier presbytère, présent au nord de l’église au début du 18e siècle est vendu à la Révolution puis un second occupe une maison privée léguée à la commune, transformé à plusieurs reprises il devient mairie en 1985. (IA74003069)

La première église, citée au 14e siècle est en mauvais état au sortir du 18e siècle. Rénovée et agrandie dans les années 1830, le clocher, longtemps inachevé, l’est en 1867. Après déplacement du cimetière en 1901, l’église est démolie (en dehors du clocher) et reconstruite en 1904 (IA74003071).

A l’école presbytérale succède un enseignement laïque dans les années 1830 au sein d’une école communale dont les salles de classe sont louées chez les particuliers. En 1867 la maison école et mairie est réceptionnée. Les bâtiments seront successivement agrandis et renforcés. (IA74003070)

Le monument aux morts est construit par l’entreprise Perterlongo en 1923 au-devant de l’église paroissiale. (IA74003066). Le hangar aux pompes (détruit) est construit au centre du village au 19e siècle. La croix de chemin dite Chez le Bone, existante au 19e siècle, est déplacée et reconstruite au milieu du 20e siècle (IA74003067)

Plusieurs commerces sont recensés au chef-lieu au milieu du 19e siècle dont un aubergiste, un maréchal-ferrant, deux couturières, un maçon… Un boulanger, une épicerie sont présents dès 1876.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (détruit)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Le village de Viuz-la-Chiésaz est installé au pied du Semnoz à une altitude de 600 m, sur un terrain légèrement en pente, traversé par la route départementale n° 5 du nord au sud. A la sortie nord du village, la départementale se sépare en deux avec l’émergence de la D141. Les constructions sont regroupées le long de la D5 et autour de l’église située à l’est de la départementale. Il s’agit essentiellement de fermes (actuellement maisons), de type à juxtaposition, isolées ou mitoyennes.

Les constructions sont en général parallèles à la pente, avec l’habitation souvent au rez-de-chaussée surélevé (accessible par un escalier desservant un balcon ou une galerie) située au-dessus d’une cave en étage de soubassement ; la grange-étable étant dans le prolongement du logis. Les édifices sont en moellon de calcaire enduit à pierre vue (ou enduit ciment au 20e siècle), avec des encadrements en calcaire et des toits à longs pans et demi-croupe, en ardoise, en tuile plate mécanique ou en dalles de fibrociment (autrefois en chaume). Les abords du village sont constitués de prairies et terres cultivées à l’ouest de la D5, de prairie et de bois à l’est. Plusieurs petits lotissements ceinturent le chef-lieu.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant
  • Typologies
    ferme à juxtaposition

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente parallèle aux courbes de niveau
  • Trame urbaine dominante village à bâti lache
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart prairie
  • Intérêt patrimonial moyen

Bibliographie

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 1, Monuments – Conflits. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne, 2015. 303 p., ill.

  • ROCHET Sabine, GARCIN Catherine, CHATILLON Marie-Jo. Chronique d’un village et de son canton. Viuz-la-Chiésaz, raconte-moi ton histoire ! Tome 2, Agriculture – Métiers. Viuz-la-Chiésaz : La Vicusienne. 303p.

Annexes

  • Propriétés bâties de Viuz de 1732, 1808, 1892
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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