Dossier d’œuvre architecture IA73004360 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ferme des frères Besson
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Épersy
  • Lieu-dit Épersy
  • Cadastre 1732 63, 66  ; 1907 A4 515  ; 2015 A5 439, 443, 1688, 1690, 1691, 1692

Sur la mappe sarde (plan : copie de 1732), le site est une parcelle de verger appartenant à la Chapelle Saint-Sébastien (dotation d'une chapelle de l'ancienne église ?), avec deux bâtiments au sud (appartenant à deux communiers, Charlotte Thevenet et Claude Marin), qui sont cependant identifiés comme des prés sur le livre des numéros suivis (1729-1730). L'emplacement du n°63 correspond au jardin devant l'habitation actuelle ; celle-ci porte la date 1872, avec l'inscription BESSON FRERES, un coeur et une croix. Ces frères Besson peuvent être rapprochés de plusieurs donateurs impliqués en 1850 dans le financement de la reconstruction de l'église, et dont on retrouve les pierres tombales au cimetière, en particulier Jacques Besson, curé de Clarafond, Pierre Besson, vicaire d'Arith et Louis Besson, curé d'Arith (1816-1862, neveu du révérend Joseph Besson, 1795-1850), réunis avec d'autres prélats pour un dîner dans cette maison Besson (IA73004360) organisé vers 1850 par Jacques Besson, l'abbé Girod curé de Trévignin et l'abbé Feuillet curé d'Épersy. On peut supposer que Jacques, Pierre et Louis sont les frères Besson mentionnés sur le linteau de la porte (en l'absence d'une étude plus poussée de la généalogie des (nombreuses) familles Besson d'Epersy au milieu du 19e siècle).

En 1907, la maison se trouve sur la même parcelle qu'une grange-étable qui porte la date 1855 (au 20e siècle, la mémoire orale rattache cette grange-étable à la maison située un peu plus loin au sud-ouest, 2015 A5 377), qui aurait donc été construite ou reconstruite avant la maison. Cette grange-étable a été prolongée au sud par une remise en charpente. L'habitation a été surélevée pour agrandir le comble (murs en parpaing). Avant 1937 (date du cadastre rénové), la ferme est divisée en deux parcelles comprenant chacune une moitié de l'habitation et une moitié de la grange-étable ; cette division est toujours visible dans le changement de matériau du toit de la grange-étable. La ferme a été ensuite réunifiée, et la grange-étable agrandie puis au nord par un bâtiment d'exploitation construit en 1986.

La ferme est toujours en activité.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1855, porte la date
    • 1875, porte la date

Ferme à bâtiments distincts, édifiée sur un replat. Elle comprend une habitation de 5 travées, avec cave en sous-sol (accès par escalier extérieur en façade latérale gauche), rez-de-chaussée (un couloir central avec escalier rampe sur rampe à l'extrémité distribue les quatre pièces qui le composent, dont la cuisine située en façade sur la gauche) et un étage carré (balconnet en travée centrale). Un jardin sépare la maison du chemin. La grange-étable borde la cour au nord ; elle se compose de de deux séquences de grange-étables (pour 9 vaches) encadrées au nord par une remise et au sud (côté chemin) par une "loge" (remise en charpente).

Les murs sont en moellon de calcaire enduit (enduit ciment sur la maison), avec des parties en pisé (mur arrière des granges-étables) ; les encadrements sont en calcaire et en molasse (grange-étable), avec des linteaux en arc en anse de panier sur les portes de la cave, des étables et des granges. Les toits sont à longs pans et demi-croupes, en tuile plate mécanique (habitation et grange-étable, partie sud) et fibrociment (grange-étable, partie nord).

Un bassin monolithe en calcaire est posé en bordure du jardin, face aux granges-étables (la ferme avait un puits).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • pisé
  • Toits
    tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours en charpente
  • Typologies
    logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • croix, coeur

F-JDT-Fermes-Bauges

  • Implantation dans le parcellaire sur cour
  • Mitoyenneté non
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Pignon à redents non
  • Niche à statuette non
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
  • Type de linteau de la porte du logis droit
  • Type de piédroit de la porte du logis assemblé
  • Accès au logis plain-pied
  • Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée
  • Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au niveau supérieur
  • Distribution des pièces du logis intérieure avec couloir
  • Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
  • Débord de toiture
  • Cave à vin non
  • Alpage non
  • Grange non
  • Chai non
  • Scierie non
  • Autre
  • Type de linteau des portes de la grange-étable en arc en anse de panier
  • Pont non
  • Implantation dans la pente replat
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections

Documents d'archives

  • A Privées Leblond (Épersy). Historique de l’église d’Epersy d’après l'abbé [Pierre ?] Besson. 3e quart 19e siècle (?).

    Archives privées
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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