Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon
- inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hauts de l'Albanais
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Commune
Cusy
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Lieu-dit
Fésigny
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Adresse
voie communale n°2
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Cadastre
1890
A6
637, 638
;
2015
A6
1126
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Dénominationsferme
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Aucune ferme n’existe autour du château sur la mappe sarde. La ferme d’exploitation est attachée à la maison forte en 1890 sous les numéros 637 et 638 dont le propriétaire est Rey Louis, rentier à Fésigny. Le grand-père de M. Effrancey Roger, l’actuel propriétaire, a acheté la ferme aux propriétaires du château en 1920. Sur le linteau de la porte d’entrée de la maison d’habitation est rapportée la date 1843 et les initiales Hre Cb, pour Honoré Collomb, de la famille Rey, date vraisemblable de la construction de la ferme.
Le four à pain étudié était partagé par les propriétaires du château et de la ferme.
Le parcellaire ancien et celui d’aujourd’hui sont identiques. Les volumes, les accès sont identiques.
Nous constatons cependant plusieurs modifications d’ouvertures sur le grand bâtiment agricole abritant grange, étable, et remises ; le bâtiment a été surélevé dans les années 1950, la toiture était alors en chaume. L’étable abritait deux rangées de huit vaches ainsi qu’une paire de bœufs. La maison d’habitation centrale a été également remaniée : le balcon d’accès latéral est aujourd’hui en béton et l’enduit recouvrant les murs et réalisant de faux appareillages aux angles du bâtiment et autour des ouvertures dénature la construction. Un four à pain était intégré au bâtiment constitué d’un logement et de remises, il a depuis disparu.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1843, porte la date
La ferme étudiée est composée de trois bâtiments distincts : une maison d’habitation, une grange-étable et un bâtiment avec logement et remises.
La maison d’habitation, située au centre des trois bâtiments distincts, possède trois niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un comble. Le premier abrite trois caves distinctes accessibles par les côtés ouest et est du bâtiment ; l’une d’elle est réservée au stockage des betteraves, le deuxième au centre, aux pommes de terre, la dernière (au nord) accueille un pressoir et des tonneaux de cidre. Plusieurs jours sur les faces nord, est et ouest éclairent les caves. Le rez-de-chaussée surélevé, accessible de plain-pied par une porte axiale, possède un couloir central qui distribue différentes pièces ; le linteau de la porte d’entrée porte la date de construction du bâtiment (?), et les initiales du commanditaire. Sur le côté droit (à l’est), un escalier de quelques degrés dessert un balcon en béton qui longe la façade pour terminer contre un espace en saillie, les toilettes.
Le bâtiment, en moellons de calcaire, est enduit très lourdement, laissant apparaître l’encadrement en pierre de taille calcaire des ouvertures. La toiture à longs pans et croupes, et couverte de tuiles plates mécaniques, est désaxée, générant un avant-toit plus important au droit de la façade principale de la ferme, orientée au sud.
La grange-étable, long bâtiment en ligne a sa façade principale ponctuées de doubles portes ouvrant sur une étable, une grange et deux remises. Le gros œuvre est en moellon de calcaire, enduit au ciment en partie basse, non enduit au niveau du fenil dont les grandes portes surmontent celles des espaces de plain-pied. La toiture à longs pans et demi-croupes est couverte en tuile plate mécanique.
Le dernier bâtiment, rectiligne, comporte quatre parties distinctes qui, du nord au sud (de gauche à droite) abritent deux remises, un logement et un dernier espace qui conservait un four à pain avant d’abriter les poules, lapins et moutons. Le logement comporte une porte (linteau à chanfrein en remploi) et une fenêtre). L’encadrement des baies est en pierre de taille calcaire, hormis la fenêtre arrière du logement qui est en molasse. Le bâti en moellon de calcaire est couvert d’un toit à longs pans et tuiles plates mécaniques.
Un bassin déjà existant en 1890 est présent au nord de la cour.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Typologieslogis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
F-JDT-Fermes-Bauges
- Implantation dans le parcellaire sur cour
- Mitoyenneté non applicable
- Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
- Pignon à redents non applicable
- Niche à statuette non applicable
- Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis calcaire
- Type de linteau de la porte du logis droit
- Type de piédroit de la porte du logis assemblé
- Accès au logis plain-pied
- Emplacement de la cuisine rez-de-chaussée surélevé
- Emplacement des chambres par rapport à la cuisine au même niveau
- Distribution des pièces du logis intérieure avec couloir
- Couronnement de l'élévation avant-toit fermé
- Débord de toiture débords inégaux par toit désaxé
- Cave à vin non
- Alpage non
- Grange oui
- Chai non
- Scierie non
- Autre
- Type de linteau des portes de la grange-étable droit
- Pont non applicable
- Implantation dans la pente replat
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Parc naturel régional du Massif des Bauges
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Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
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