La ferme possède trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble en surcroît. Trois parties distinctes divisent le corps du bâtiment qui de gauche à droite (d’ouest en est) se répartissent ainsi : le logis avec ses trois travées, une première grange-étable ( ?) aux baies entièrement modifiées, puis une seconde. Le logis, en cours d’emménagement, possède une cuisine et une salle à manger au rez-de-chaussée et quatre chambres à l’étage ; une porte-fenêtre à ce niveau ouvre sur un balcon en béton avec garde-corps en fer forgé ; une des pièces situées à l’étage abrite un placard mural « réfrigéré » (on remarque la présence dans le mur nord de deux jours superposés pour ventiler l’espace situé au revers). La construction est en moellon de calcaire enduit à la chaux ; une partie des baies et des chaînes d’angle est en molasse, l’autre est en calcaire. Le toit à longs pans et demi-croupes est couvert en tuile plate ; le débord par extension de la charpente génère un large avant-toit sur le mur gouttereau sud.Les petites dépendances agricoles, de même orientation que la ferme, est-ouest, se décomposent en trois parties. A l’ouest un bâtiment maçonné comporte une cave voûtée en berceau segmentaire à l’étage de soubassement, avec quatre jours : deux latéraux et deux qui encadrent la porte double placée sur le mur pignon. Au-dessus, accessible par un escalier en pierre conduisant à une petite galerie (disparue), un logement, ou grenier ( ?) comporte une porte centrale encadrée de deux baies hautes ; l’une d’elles a sur son piédroit la date 1869 ; la galerie repose sur deux murs latéraux encadrant la porte de la cave. L’ensemble de la construction est en moellon de calcaire avec encadrement des baies et chaînages d’angle en molasse ; le pignon est fermé par un bardage bois vertical. A l’est un corps de bâtiments, aux matériaux de construction et d’encadrement très hétéroclites, abrite un atelier et plusieurs petits réduits dont un comporte en partie haute un petit pigeonnier. Ces deux espaces extrêmes sont réunis par une remise. La toiture, à longs pans et demi-croupes, est couverte d’ardoises.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )