Georges Atwood (1746-1907) est un physicien anglais qui imagina cette machine en 1784. L'appareil sert à rendre sensibles les lois de la pesanteur, en reproduisant la chute de corps au ralenti et permettant la démonstration de la deuxième loi (loi des espaces : les espaces parcourus sont proportionnels aux carrés des temps) et de la troisième loi (dite des vitesses proportionnelles aux temps) de la chute des corps.
- enquête thématique régionale, Patrimoine des lycées
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Rhône-Alpes - Tournon-sur-Rhône
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Commune
Tournon-sur-Rhône
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Adresse
Lycée Gabriel-Faure
,
place Stéphane-Mallarmé
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Emplacement dans l'édifice
bibliothèque historique au 1er étage
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Dénominationsinstrument de démonstration de phénomènes physiques
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Appellationsmachine d'Atwood
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Dates
- 1850
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Paris
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Auteur(s)
- Auteur : fabricant, Paris
- Personnalité : personnage célèbre
Haut support en noyer, de section polygonale. Il comprend une poulie, reposant sur les jantes croisées 2 à 2 de 4 roues égales, qui reçoit dans sa gorge un fil supportant à chaque extrémité une même masse, et une règle verticale en chêne munie de 2 curseurs. Cet instrument conçu par le physicien britannique George Atwood (1746-1807) permet d'étudier les lois de la chute des corps. Cette machine consiste en une colonne d'au moins 2 mètres de haut. Devant se trouve un mouvement d'horlogerie réglé par un balancier qui bat la seconde. A droite de la colonne est une échelle graduée en centimètres, et destinée à mesurer les espaces parcourus par les corps qui tombent. Le long de cette échelle glissent, à frottement doux, deux curseurs indépendants l'un de l'autre; celui du dessous porte horizontalement un disque de laiton plein. Celui du dessus porte un disque ouvert en son centre. Enfin au dessus de la colonne est une poulie verticale dont l'axe, au lieu de reposer sur deux coussinets fixes, s'appuie sur les jantes (croisées deux à deux) de quatre roues, ce qui substitue un frottement de roulement à un frottement de glissement, et rend le mouvement de la poulie très doux. Un fil fin, qui porte deux poids rigoureusement égaux et se faisant équilibre dans toutes les positions, s'enroule dans la gorge de la poulie. Les corps qui doivent tomber sont posés sur un petit plateau qui est fixé à un axe horizontal qui porte un petit taquet commandé par le mouvement d' horlogerie au moyen d' un levier. Le système est conçu pour faire basculer le plateau, laissant tomber le corps qu'il soutenait, au moment où l'aiguille arrive au zéro du cadran d'horlogerie. La machine d'Atwood fut introduite dans l'enseignement français après la réforme de l'enseignement scientifique de 1902. (Palissy, réf. IM21008525).
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Catégoriesphysique, mécanique, dynamique
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Matériaux
- noyer
- laiton
- cuivre
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Précision dimensions
h = 228 ; la = 62 ; pr = 60
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État de conservation
- mauvais état
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
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Intérêt de l'œuvreÀ signaler
Objet visiblement complet. Le lycée Carnot de Dijon conserve encore les vestiges d'une machine d'Atwood, incomplète, qui porte la marque du constructeur Lecomte et est datée du 1er quart du 20e siècle (Palissy, réf. IM21008525). Le lycée Victor-Duruy à Paris conserve une machine d'Atwood fabriquée par Pixii père et fils, classé au titre objet par arrêté du 14/09/1995 (Palissy, réf. PM75003749).
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.
Collège de Tournon, puis école royale militaire, école centrale, collège communal, collège royal, lycée impérial, lycée de garçons, actuellement lycée Gabriel-Faure
Adresse : place Stéphane-Mallarmé
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.