Le village s'organise autour de l'ancien château-fort, les maisons s'étant originellement implantées près des fossés. Au début du 17e siècle, la population du bourg s'élève à 44 habitants ; il y a 24 maisons en 1762. Il présente, au début du 19e siècle, une organisation spatiale nord-sud étirée le long du chemin d'Ambérieux à Saint-Trivier. Entre le château et la place située au sud-est se tient une foire mensuelle particulièrement consacrée au commerce du cheval, attestée à partir de 1767.

Au 19e siècle, le bourg se développe à l'extérieur de l'enceinte. La construction de la nouvelle mairie-école en 1876, sur un terrain spécialement acquis 160 m au sud du château, entraîne l'ouverture d'une nouvelle voie de communication au sud du village en direction de Saint-Jean-de-Thurigneux. Le village se développe alors de part et d'autre de l'actuelle rue Gombette. Le tramway reliant Villars-les-Dombes à Villefranche-sur-Saône (d'est en ouest) traverse le village en 1882, présence éphémère qui laisse une grande route et modifie l'axe du village. L'église, reconstruite à neuf sur l'emplacement de l'ancienne église, et le presbytère occupent seuls l'ancienne enceinte fortifiée. La physionomie est bouleversée avant 1936 avec un nouveau tracé rectiligne de la route d'Ambérieux à Saint-Trivier, la déviant de la place du marché aux chevaux, agrandi et déplacé vers 1925. Le long de la route taillée vers le sud dans des terrains aliénés s'élèvent de nouvelles maisons majoritairement en pisé, la mairie-école et le bureau de poste.