Dossier d’œuvre architecture IA69001730 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Jardins ouvriers dit familiaux de Saint-Foy-lès-Lyon
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Sainte-Foy-lès-Lyon
  • Adresse chemin du Fort , impasse du Vallon , avenue Maurice Jarrosson
  • Cadastre
  • Dénominations
    jardin ouvrier

L'histoire des jardins ouvriers communaux de la région lyonnaise voient le jour en 1916, en pleine guerre, dans un temps de pénurie. La Municipalité, à l’initiative du maire Edouard Herriot, constitue la Commission des Denrées pour permettre un meilleur ravitaillement de la population lyonnaise. C’est le secrétaire du Syndicat des typographes M. Bourrec qui suggère alors de défricher plusieurs terrains vagues présents sur le territoire de Lyon pour y créer des jardins, destinés avant tout aux « pères de famille ». C’est l’acte de naissance des quatre premières sociétés de jardins ouvriers à Lyon.

Le mouvement se développe dans l’immédiat après-guerre, où les destructions et privations sont encore bien présentes. C’est dans ce contexte que sont créés les jardins ouvriers de Lyon, parallèlement au démantèlement des fortifications de Lyon désormais hors d’usage, où essaiment dorénavant les jardins ouvriers de Vaise, de Loyasse, de La Duchère, Chambovet... C’est dans une ville désormais en pleine expansion industrielle et urbaine à l’est et au sud que se constitue la Fédération des Jardins Ouvriers Municipaux en 1920, dont les statuts sont déclarés en 1922. Cette Fédération a également lancé la construction d’un modèle uniforme de cabanes à partir de 1920, vendues de 220 à 260 francs selon le modèle.

L'Association des Jardins Familiaux de Sainte-Foy a été créée en 1999, née de la fusion de deux associations de jardiniers : les Jardins du Fort et les Jardins ouvriers de Sainte-Foy. Œuvre Léopold LAMBOTTE. Les jardins sont répartis en 110 parcelles sur deux hectares. Saints-Foy-Lès-Lyon se dote de ses premiers jardins ouvriers dans la période de l'entre-deux-guerres. L'augmentation du nombre des ouvriers en lien direct avec le développement industriel de la ville de Lyon, va favoriser la création des jardins ouvriers qui pallieront au manque des denrées alimentaires.

Le mouvement se développe dans l’immédiat après-guerre, où les destructions et privations sont encore bien présentes. C’est dans ce contexte que sont créés les jardins ouvriers, parallèlement au démantèlement des fortifications de Lyon désormais hors d’usage, où essaiment dorénavant les jardins ouvriers de Vaise, de Loyasse, de La Duchère... C’est dans une ville désormais en pleine expansion industrielle et urbaine à l’est et au sud que se constitue la Fédération des Jardins Ouvriers Municipaux en 1920, dont les statuts sont déclarés en 1922. Cette Fédération a également lancé la construction d’un modèle uniforme de cabanes à partir de 1920, vendues de 220 à 260 francs selon le modèle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1922

Les jardins sont répartis en 110 parcelles sur deux hectares. Saints-Foy-Lès-Lyon se dote de ses premiers jardins ouvriers dans la période de l'entre-deux-guerres

  • Murs
    • bois
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Les jardins ouvriers Chambovet sont situés en limite du 3e arrondissement, séparé de la commune de Bron par le boulevard Pinel. Surnommé « quartier des hôpitaux » après l’installation de nombreux services des Hospices Civils de Lyon, le quartier de Montchat présente encore aujourd’hui une forte identité pavillonnaire et résidentielle qui l’apparente, fait rare à Lyon, à un village. Une des caractéristiques géographiques premières des lieux est celle d’un vaste panorama depuis un des points culminants de la région lyonnaise, sur une déclivité arborée qui descend en pente douce en direction de la grande ville. Les jardins ouvriers et le parc public de Chambovet s’intègrent parfaitement dans ce cadre paisible, sur une voirie peu fréquentée et préservée des grands axes de circulation malgré leur proximité (boulevard Pinel, avenue Lacassagne). C’est de part-et-d’autre des rues Chambovet et Jules Massenet que sont groupés les jardins d’une surface moyenne de 125 m2, initialement au nombre de 88, aujourd’hui autour d’une soixantaine.

Documents d'archives

  • AC Lyon : 726WP/143, date 1927 : jardins ouvriers, 1ère pochette bleue de 1916-1931 + 2e pochette bleue : 1942-1947.

    AC Lyon : 726WP/143
  • AN, 19960192/1-19960192/13, 1996. Sommaire Jardins familiaux Art 1 : Préparation de la loi no 76-1022 du 10 novembre 1976 relative à la création de jardins familiaux, circulaire du 20 octobre 1977 relative aux subventions pour la réalisation d’espaces verts urbains ou péri-urbains, programmes de subvention, 1979-1985 Art 2-13 : Dossiers de demandes de subvention pour la création de jardins familiaux (classement chronologique) : Délibérations, actes de propriétés, extraits des Plans d’Occupation des Sols (POS), devis estimatifs, plans d’aménagement, plans de financement, 1979-1983

    AN : 19960192/1-19960192/13

Annexes

  • Réglement des jardins municipaux de 1916
  • L'attribution de l'eau pour les jardins ouvriers de Montchat en 1925
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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