Maison édifiée dans le 3e quart du 19e siècle, sans doute dans les années 1880 (elle figure dans un partage de 1882 comme "maison neuve" ; renseignement oral) par François Marie Ducret. Ce dernier avait hérité de son oncle Jacques la vaste propriété Graneri de La Roche puis Simond, qui s'étendait du Sierroz au chef-lieu (voir IA74002780) et sur laquelle, fort de compétences en charpente et maçonnerie (il aurait eu une formation de compagnon, et donne dès 1857 le projet pour la mairie de Mûres, voir IA74002771), il transforme ou reconstruit la maison de Grand Champ (2015 C2 870 à 872, non repérée) avec un puits orné (IA74002782) où on retrouve, en plus de l'usage abondant de la molasse visible à la mairie, des décors similaire à ceux de la maison étudiée. Le garde-corps du balcon de cette maison était constitué de balustres en béton moulé dont les moules étaient conservés dans la maison de Grand Champ (garde-corps démonté fin 20e-début 21e siècle).
La maison étudiée aurait été construite pour un des fils de François Marie Ducret (renseignements oraux de Mme Quemper-Ducret), qui a pu y tenir une auberge. Lors du recensement de 1886, il y a en effet quatre ménages à la Grangerie : outre celui de François-Marie Ducret, on trouve son fils Jean Joseph Marie Ducret, déclaré comme aubergiste (voir aussi (AD 74, E Dépôt 194. 1D : 4, 21 novembre 1886, Liste des répartiteurs), Donat Collombat, tailleur d’habits et Jean Collombat, cultivateur. Au recensement suivant, Jean Joseph Marie Ducret est recensé comme cultivateur et Donat Collombat comme épicier (toujours dans cette maison ?).
La grange-étable et remise située en face est postérieure à 1887.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )