Visite de l'église de la Transfiguration de Notre Seigneur à Barret-de-Lioure le 23 septembre 1740, en présence du curé Sauveur Barruol (neveu de Laurent Barruol, son prédécesseur, puis secondaire (vicaire) de la paroisse). Le visiteur, arrivé la veille, loge dans un appartement du château de M. de Barret.

Transcription partielle : mentions du mobilier et des objets

Visite :

- tabernacle moitié peint et moitié doré en dehors, de même que le gradin, la niche et autres ornements dont quelques pièces sont détachées. L’intérieur dudit tabernacle est doublé d’un taffetas couleur feuille morte

- ciboire d’argent dont la coupe est bosselée et n’est pas dorée

- soleil de même métal, qui se monte sur le pied du ciboire, dont le croissant n’est pas doré et un des cristaux fêlé

- calice fort antique, dont la coupe n’est pas fermée et a déjà été soudée avec du plomb, patène pas dorée en plein en dedans, appartenant à la confrérie du Rosaire

- tableau représentant Notre Seigneur, la saint Vierge et saint Laurent déjà assez vieux et déchiré en un endroit, la bordure est peinte en noir avec quelques petits ornements aux angles et au milieu, et aux moulures dorées ou du moins couleur d’or

- autel en maçonnerie garni presque tout autour d’une pierre froide et d’une pierre sacrée qui n’est pas enchâssée ; devant d’autel de camelot gaufré de toutes les couleurs, la bordure peinte et dorée en partie, marchepied de chêne

- crucifix et quatre chandeliers de laiton

- pupitre en noyer

- deux nappes à la Venise, trois lavabos, deux nappes de corda à demi usées, l’une est interdite jusqu’à ce qu’elle soit réparée, l’autre de toile unie aussi à demi usée et déchirée en partie

- lampe placée dans un cercle de fer attaché à la muraille

- burettes en verre sans bassin

- pas de siège pour le curé ni pour le secondaire

- pas de sacristie

- lutrin et clochette en bon état

- ornements dans un petit coffre en noyer :

- chasuble violette en camelot uni, avec son assortiment

- chasuble verte en camelot gaufré, avec son assortiment dont la bourse doit être changée

- chasuble noire de satin fleuri avec étole de camelot gaufré

- chasuble rouge en damas avec une dentelle d’or faux (sans voile ni bourse)

- chasuble en bourg à fond rouge et raies blanches et vertes, galon soie blanche (sans voile ni bourse)

- chasuble blanche en camelot uni, demi usée

- chape en ligature à fond et fleurs violettes, étole blanche et violette

- autre chape en camelot gaufré fond rouge, orfrois et chaperon blancs

- autre chape en camelot gaufré noir

- deux aubes de toile de Grenoble, une de Cambrais, trois amicts, un cordon, une pale de toile, 12 purificatoires, les trois corporaux ont besoin de réparation

- deux falots de fer blanc dont un hors d’usage

- un bénitier portatif en cuivre rouge hors d’usage

- croix de procession en laiton, passée

- dais de procession en taffetas, passé

- pas de moule à hostie

- pas d’encensoir navette et cuiller

- pas d’étole blanche ni violette, ni surplis

- un balustre en bois de noyer sépare la nef du sanctuaire (une partie manque côté épitre)

- chaire en plâtre sans surciel et avec un degré en mauvais état

- confessionnal en bois blanc sans porte et sans planche aux jalousies

- fonts baptismaux en pierre de taille assez grossière ; cuvette, couvercle et cuiller de cuivre rouge non étamés, le dessus ne ferme pas à clef, les crémières d’étain fin en état

- bénitier d’entrée en cuivre jaune sur un pilier de pierre

- à gauche en entrant, chapelle du Rosaire avec retable doré à plein

- chapelle saint Joseph « qui est par-dessus » [la précédente] : réparation à faire au tableau et marchepied

- à droite en entrant, chapelle de saint Laurent, « il y a un buste et un bras doré à plein, garnis à ce qu’on dit des reliques de saint Laurent » ; pas d’authentique

Ordonnance : exécutable dans les six mois (un an pour les nouveaux calice et patène fournis par le prieur)

• Le prieur fera ou fournira :

- redresser le ciboire dont la coupe sera dorée à l’or moulu de même que le croissant du soleil dont un des cristaux sera changé

- faire un calice et une patène d’argent dorés à l’intérieur (comme ordonné en 1719)

- réparer le tableau et le tabernacle, la niche et ses ornements aux endroits nécessaires

- enchâsser la pierre sacrée dans la maçonnerie de l’autel

- "dorer les angles et les milieux de la bordure du tableau dont le reste sera couvert d’une couleur ou d’azur ou d’ébène"

- un Te igitur, une nappe d’autel, trois lavabos

- une paire de burettes et un bassin d’étain

- une lampe de cuivre jaune en feuille au moins

- un siège bois de noyer pour les sieurs curé et secondaire

- deux chandeliers de laiton

- une bourse pour la chasuble de camelot gaufré

- une étole qui accompagne la chasuble noire de satin fleuri

- un voile et une bourse aux chasuble de damas et de bourg

- une chasuble de camelot gaufré rouge avec son assortiment

- un encensoir, la navette et cuiller de laiton

- deux amicts, deux cordons, trois corporaux, 12 purificatoires marqués d’une croix au milieu, trois palles

- une crédence de bois de noyer à deux portes fermant à clef et deux ou trois rayons de bois blanc pour renfermer les ornements ; elle sera placée dans l’endroit de l’église le moins incommode en attendant qu’elle le soit dans la sacristie

• La communauté fera ou fournira :

- réparer la charnière de la petite custode d’argent dont le dehors sera blanchi

- réparer le balustre côté épitre, mettre une rampe en haut de l’escalier de la tribune

- un surciel à la chaire

- un bénitier portatif

- une cuvette, couvercle et cuiller de cuivre rouge dûment étamé, une serrure pour les fonts

- un confessionnal neuf garni de sa porte, jalousie et planches ; porte, jalousie et planches pour le confessionnal existant

- une étole blanche et violette ; un surplis

- un tambour au moins en bois blanc à la porte de l’église

- réparer le pavé, recrépir les murailles (dedans et dehors), de même que le dessous et le dessus du toit

- réparer le marchepied et le tableau de la chapelle saint Joseph

- l’ancien calice soudé et la patène dorée à plein à l’or moulu

Mentions concernant l'édifice

Visite :

Intérieur : le pavé du sanctuaire, surtout au-dessous du marchepied, les murailles et la voûte sont en assez mauvais état. "Du presbytère, qui a environs deux cannes et demi de largeur sur autant de profondeur, nous serions (sommes) entrés dans la nef dont la larguer est de cinq toises et demi sur cinq de largeur y compris la tribune. La tribune occupe le fond et le côté droit de l'église, elle est assez en état" (il manque la rampe au haut de l'escalier). La porte est en bon état. Réparations nécessaires : pavé ; muraille à droite ; dessus du toit garni de plâtre. Œil de bœuf en état.

Extérieur : clocher à quatre faces garni de deux cloches de 10 à 12 quintaux, terminé en flèche orné d’une croix de fer, couvert de briques vernissées. La muraille nord et sanctuaire doivent être recrépis à chaux et sable. Le toit du sanctuaire, en pierre plate, est en mauvais état. La muraille de midi est attenante à une maison voisine.

Le cimetière est éloigné, il n'a pas de porte et est un lieu de pâture pour le bétail.

Il n'y a pas de maison pour le secondaire.

Ordonnance :

• le prieur :

Fera réparer le pavé, murailles, voûte et toit du sanctuaire, qui à l’avenir sera couvert de tuiles, recrépir la muraille en dehors, avec un "pavé en talus" pour chasser les eaux.

• la communauté :

L'ouverture qui est à la tribune et l'avancement d'un banc qui est dans l'église doivent être justifiés par des titres ; il sera construit un caveau voûté à l'endroit où les seigneurs Beauchamp ont droit de sépulture. Il sera construit une porte et une clôture pour le cimetière. Le haut des fenêtres de la maison curiale sera garni de vitres ; une maison (ou son loyer) sera fournie au secondaire.

Les visites pastorales de l’Époque Moderne (en 1599, 1641, 1685 et 1740) permettent de dresser un tableau du mobilier et des objets garnissant l'ancienne église avant la Révolution.

Le maître-autel était en maçonnerie, « garni presque tout autour d’une pierre froide » (désigne une table d’autel, ou un autel-tombeau en marbre ?), avec un devant d’autel en cuir doré (qualifié de vieux en 1685, en « camelot gaufré » en 1740). En 1641, il a un gradin fermant à clef où est enfermée la custode ; le tabernacle est « moitié peint et moitié doré en dehors, de même que le gradin, la niche et autres ornements dont quelques pièces sont détachées », et dont l’intérieur « est doublé d’un taffetas couleur feuille morte » est réalisé suite à l’ordonnance de 1685 (faire un tabernacle de bois doré de la valeur d’au moins 20 écus ; sa réalisation avait déjà été ordonnée en 1612, mais cela n'a pas été exécuté puisque la visite de 1641 prévoit de déplacer sur le maître autel le tabernacle posé sur l'autel du Rosaire). L’autel est surmonté d’un tableau dont la réalisation est ordonnée lors de la visite de 1612 : un retable à plate peinture où l’image de Notre Dame et saint Laurent seront dépeints" ; le tableau est ainsi décrit en 1641 : « notre Sauveur, à main droite la glorieuse Vierge Marie et à main gauche saint Laurent », dans un cadre dont « la bordure est peinte en noir avec quelques petits ornements aux angles et au milieu, et aux moulures dorées ou du moins couleur d’or » (1740) ; en 1740 le tableau est en mauvais état « assez vieux et déchiré en un endroit », l’ordonnance prévoit la réparation du cadre (« dorer les angles et les milieux de la bordure du tableau dont le reste sera couvert d’une couleur ou d’azur ou d’ébène »).

Au service de l’autel majeur sont attachés des vases sacrés et des objets de messe :

- une custode d’étain surdorée (1641)

- le calice d’étain cité en 1599 est remplacé par "un calice ayant la coupe et patène d’argent" (ordonnance de 1612) (puis « calice de mélange, coupe d’argent et patène de cuivre surdoré » en 1641, calice d’arquemie [cuivre doré] en 1685, que l’ordonnance prévoit de remplacer par un calice d’argent avec la patène de même, (d’un prix de 120 £ avec un ciboire et un ostensoir). En 1740, on retrouve un « calice fort antique, dont la coupe n’est pas fermée et a déjà été soudée avec du plomb », avec une patène qui n’est pas « dorée en plein en dedans » : les paroissiens doivent souder ce calice et dorer la patène, le prieur doit en fournir des neuf (en argent doré à l’intérieur)

- l’ordonnance de 1685 prévoit l’achat d’un « soleil » et d’un ciboire sur un même pied, en d’argent, de la valeur d’au moins 120 livres (avec les calice et patène à acheter également) ; on les retrouve en 1740, un ciboire d’argent dont la coupe est bosselée et n’est pas dorée et un soleil de même métal, qui se monte sur le pied du ciboire, dont le croissant n’est pas doré et un des cristaux fêlé (ils doivent être réparés)

- une petite boîte d’argent pour porter le saint viatique aux malades [ciboire des malades] (1685)

- une croix d’autel et deux ou quatre chandeliers de laiton doré

- une lampe en laiton

Plusieurs croix sont citées dans les visites : une « croix d’alchemie [cuivre doré] fin vieille » en 1599, une seconde croix de même métal commandée en 1612, « deux croix or » en 1641 puis « un crucifix de laiton » en 1685 ; il est difficile de les différencier de la croix de procession mentionnée dans les visites de 1641 à 1740 (« crucifix de laiton pour les processions », « croix de laiton pour les processions », « croix de procession en laiton, passée »).

En 1641, le bras-reliquaire de saint Laurent est localisé sur cet autel. A partir de 1740, il se trouve, avec le buste, sur l’autel de saint Laurent, localisé « à droite en entrant » (donc côté sud), dont les visites ne décrivent pas d’autre ornement.

L’autel du Rosaire est localisé à gauche en entrant (donc côté nord) à partir de1641 (la chapelle est fondée en 1613 par Jean Marcel, prêtre demeurant à Barret). Il porte un tabernacle en noyer (et un « pavillon »), commandité par le fondateur de la chapelle, auquel le visiteur enjoint de le vendre au prieur, afin que le Saint Sacrement soit déposé sur l’autel majeur, et d’acheter un autre ornement pour cet autel avec le produit de la vente. L’autel a un devant d’autel toile peinte, un tableau de Notre Dame du Rosaire dans un cadre doré, une « image de la glorieuse Vierge en bosse sur bois tenant le petit Jésus » (citée seulement en 1641), une croix d’autel et deux ou quatre chandeliers de laiton doré, une lampe de laiton. En 1740, un « retable doré à plein » est mentionné à la place du tableau et de la statue.

L’autel de saint Joseph est également localisé à gauche en entrant ou côté Evangile (donc côté nord) à partir de1641. Il était orné d’un « tableau assez propre », d’un devant d’autel de toile peinte, de quatre chandeliers et d’une lampe de laiton. Cet autel n’a pas de pierre sacrée ni de crucifix.

Parmi les autres objets cités dans l’église se trouvent une bannière damassin blanc (appartenant peut-être à la chapelle du Rosaire), deux grands chandeliers de bois, des lampes de laiton, dont une « placée dans un cercle de fer attaché à la muraille ». L’église n’a pas de moule à hostie, d’encensoir (l’achat d’un encensoir avec navette et cuiller de laiton est ordonné en 1740), une paire de burettes et un bassin d’étain doivent être achetés pour remplacer les burettes en verre sans bassin présentes en 1740 ; la même année, le visiteur mentionne un lutrin et une clochette en bon état, deux falots de fer blanc dont un hors d’usage, un bénitier portatif [seau à aspersion] en cuivre rouge hors d’usage (à changer), un bénitier d’entrée en cuivre jaune sur un pilier de pierre et un dais de procession en taffetas passé.

Il n’y a pas de sacristie, ni de meuble de rangement, en particulier pour les ornements ; le « petit coffre de noyer » utilisé en 1740 est peut-être issu de l’ordonnance de 1685 (réaliser une garde-robe pour serrer les ornements, de cinq pieds de hauteur, de quatre de largeur et d’un et demi de profondeur), mais l’ordonnance de 1740 demande à ce qu’il soit remplacé par une « crédence de bois de noyer à deux portes fermant à clef et deux ou trois rayons de bois blanc », qui « sera placée dans l’endroit de l’église le moins incommode en attendant qu’elle le soit dans la sacristie ». Les vêtements et linges liturgiques sont pourtant nombreux : les « quatre chasubles or » sont un des rares objets cités en 1599 ; l'ordonnance de 1612 prévoit la confection d'une « chape de camelot ondé rouge, une chasuble de taffetas cramoisi rouge, un voile, un poille et un devant d’autel de même étoffe et couleur » ; en 1640, on a six chasubles (en taffetas orangé avec un petit galon d’argent faux ; en rouge camelot ondé ; en « gris de lin et soie » ; en « gris de more de laine » ; en damas rouge ; en satin de Bourges fort usée couleur d’olive, avec trois étoles et trois manipules), deux autres chasubles (une en taffetas blanc fleuri, une en taffetas blanc simple), deux diacres [dalmatiques ?] en camelot ondé comme ladite chasuble couleur rouge, chape futaine blanc fleuri et six voiles de calice (trois de rasoie (?), trois toile de Turquie et un taffetas noir). En 1685 sont citées une chasuble de damas rouge avec un galon d’or faux, avec l’étole et manipule, sans voile, une autre de camelot noir avec un galon de soie noir et blanc, une autre de camelot blanc complète avec un galon rouge (la paroisse doit acheter une chasuble verte et une autre violette garnie chacune d’une étole, manipule et voile assortissant) et une chape de satin bleu à fleurs. En 1740, on retrouve la chasuble rouge en damas avec une dentelle d’or faux (sans voile ni bourse) et la chasuble blanche en camelot uni, « demi usée » ; la chasuble noire a été changée (en satin fleuri avec étole de camelot gaufré) ; la chasuble violette (en camelot uni, avec son assortiment) et la verte (en camelot gaufré, avec son assortiment dont la bourse doit être changée) ont bien été achetées, de même qu’une chasuble en bourg à fond rouge et raies blanches et vertes, galon soie blanche (sans voile ni bourse). Il y a trois chapes (une en ligature à fond et fleurs violettes, étole blanche et violette, une en camelot gaufré fond rouge, orfrois et chaperon blancs, une en camelot gaufré noir). Le visiteur ordonne au prieur l’achat d’une bourse pour la chasuble de camelot gaufré, d’une étole qui accompagne la chasuble noire de satin fleuri, d’un voile et d’une bourse aux chasubles de damas et de bourg, d’une chasuble de camelot gaufré rouge avec son assortiment ; la paroisse doit fournir une étole blanche et violette, et un surplis. Il y a enfin en 1685 « un vieux devant d’autel de ligature rouge, vert et blanc ».

Le linge blanc comprend de nombreuses nappes (au moins trois pour chaque autel, des lavabos, corporaux, corporaliers, purificatoires (des achats de corporaux et purificatoires sont prescrits), des aubes avec leurs amicts et cordons, dont « deux aubes de toile de Grenoble, une de Cambrais » en 1740.

Peu de livres sont présents, hormis un missel à l’usage de Rome dès 1599, qui semble subsister jusqu’en 1685 (l’ordonnance demande l’achat d’un neuf).

Un « balustre de bois de noyer » séparant la nef du chœur est cité à partir de 1641 ; en 1740, une partie manque côté épitre et doit être réparée.

Les fonts baptismaux sont « en pierre de taille assez grossière » avec « cuvette, couvercle et cuiller de cuivre rouge non étamés » ; ils sont « en bon état » mais ne ferment pas à clef (l’achat d’une serrure est ordonné jusqu’en 1740), et manquent d’accessoires (coquille, crémières d’étain à améliorer).

La chaire à prêcher est citée en 1685 et n’a toujours pas de surciel (abat-voix) en 1740. On distingue sur les photographies anciennes une chaire à prêcher en à cuve hexagonale, en bois, insérée dans une niche en coquille à décor de volutes en stuc.

Il n’y a pas de pas de siège pour le curé ni pour le secondaire, leur achat est ordonné en 1740.

Il n’y a qu’un confessionnal sans grille en 1685 ; les paroissiens doivent fournir une grille, puis un second confessionnal en 1740.

Enfin, l'ordonnance de 1612 pourvoie le clocher de deux petites cloches, citée en 1685 puis de nouveau en 1740 ("deux cloches de 10 à 12 quintaux").

Ornements déposés en 1986 aux Archives départementales de la Drôme, transférés en 2008 dans les réserves de la Conservation départementale du patrimoine de la Drôme :

- Voile de calice rouge. Soie, tissu façonné bicolore (type damas ou lampas) à motif de feuillage stylisé et volutes entrelacés, galon soie blanche. 18e ou 19e siècle (N° 84, D 9455 à 9456).

- Chape or. Fond : drap d'or, moiré ; décor : tissu façonné, broché en soie polychrome et fils métal, motif : roses, pélican au centre du chaperon ; galon argent, franges de cannetille. Milieu 19e siècle (N° 85 D 9457 à 9460).

- Tour d'autel. Trois bandes de tissu façonné, fond uni blanc, décor broché en soie polychrome et fils métal, motif : palmes, fleurs, symbole rayonnant au centre : colombe, agneau couché sur le Livre aux Sept Sceaux. Milieu 19e siècle (N° 86 D 9461 à 9462).

- Chasuble blanche. Fond : soie, tissu façonné monochrome à décor de quadrilobes ; décor : broderie en fil de soie polychrome et fil métal, motif : IHS, une croix dans une couronne formée de deux palmes, rinceaux de vigne. Galon or dessinant une croix dorsale à redents. 2e moitié 19e siècle. État : auréoles d'humidité, tâches de transfert de teinture des fils de soie (N° 87 D 9463 à 9464).

- Chasuble et voile de calice or. Fond : drap d'or, décor broché en soie polychrome et fils métal, motif : vases en fil d'argent avec un bouquet de trois roses, guirlandes ondulantes de blé et oeillets . Décor brodé au fil métal argenté : colombe, au centre de la croix dorsale. Galon ondé or dessinant une croix dorsale à redents. 2e quart 19e siècle (N° 88 D 9465 à 9466).

- Chasuble et voile de calice roses. Fond : soie, tissu rayé et décor broché : guirlandes ondulantes de petites fleurs (tissu d'habillement) ; décor : tissu façonné en soie, fond rose, décor de trames lancées (?) en fil de soie polychrome et décor broché en fil métal or, motif : encadrement (couronne, chute) de fleurs, feuilles et épis de blé, avec au centre le Sacré Coeur rayonnant (fil métal). Galon or. Le voile utilise uniquement le tissu de fond ; il est réparé par l'ajout d'une bande d'un autre tissu. Limite 18e siècle 19e siècle (tissu de fond), 2e quart 19e siècle (tissu des orfrois) (N° 89 D 9467 à 9468).

- Chasuble rouge. Fond : soie, tissu façonné monochrome type damas, motif végétaux ; décor : croix dorsale en broderie de tissu noir rapporté sur drap d'or, motif : J C au centre de la croix, feuilles, palmes. 2e moitié 19e siècle (?) (N° 90 D 9469 à 9470).

AD Drôme. Série 16J : 42. Archives Paroissiales de Barret-de-Lioure. Liasse 2D. Diocèse de Valence. Paroisse de Barret-de-Lioure. Inventaire du mobilier de l’église et de la sacristie. 20 avril 1926.

Les articles précédés d'une astérisque ont été vus lors de l'enquête (au moins en partie pour les ensembles de chandeliers).

- 1 calice en argent (250 F), 1 ciboire en argent (250 F), 1 ostensoir en cuivre et argent (100 F)

- *Reliquaire saint Laurent : les reliques manquent

- *3 croix d’autel en cuivre (100 F)

- *1 croix de procession

- *10 chandeliers de maître autel en cuivre (100 F)

- 12 chandeliers des petits autels en cuivre (150 F)

- 2 vieilles lanternes de procession (10 F)

- *2 lampes d’autel

- *1 lustre

- 8 candélabres petits ; *2 grands candélabres au grand autel (800 F

- 2 appliques

- 10 vases avec fleurs dont *6 dorés, 4 rouges (50 F), défraichis

- 3 canons d’autel

- 1 encensoir et navette

- 1 vase contenant l’eau baptismale

- *1 bénitier avec aspersoir

- 2 burettes avec plateau (10 F) en verre

- 1 sonnette (3 F)

- 1 vase d’ablution

- 1 plateau de quête (assiette)

Chasubles :

- 1 drap d’or (800 F) bon état

- 2 blanches damas (200 F) état passable

- 1 rouge damas (120 F) état convenable

- 1 damas verte (100 F) bon état

- 1 damas violette (110 F) bon état

- 1 noire (200 F) bon état

Chapes :

- 1 blanche (40 F) en très mauvais état

- 1 noire passable (65 F)

Etoles pastorales :

- 1 blanche et violette convenable

- 1 noire id.

- 1 écharpe de bénédiction (25 F) convenable

- 1 bourse de bénédiction

- 1 bourse porte-Dieu

- 1 pavillon de ciboire noir (10 F) convenable

Linge blanc (…)

15 tours d’autel en bon état, dont deux tout neufs (100 F)

Statues : en plâtre, en bon état

- Sacré Cœur 105 F

- *Saint Antoine de Padoue 55 F

- *Sainte Philomène 60 F

- *Sainte Vierge 100 F

- *Saint Laurent 100 F

Tableaux :

- Ascension, très grand, 100 F ;

- Vierge avec Enfant bénissant 90 F

- *Chemin de croix, 14 stations (100 F) bon état

Mobilier :

- 1 confessionnal noyer (100 F) état convenable

- *16 bancs noyer (800 F) très bon état

- 1 dais (25 F) mauvais état

- 2 meubles de sacristie (100 F) mauvais état

- 1 catafalque (10 F) état passable

- 1 drap mortuaire velours (50 F) état convenable

Livres (...) ; registres de catholicité