Dossier d’œuvre architecture IA26000500 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional des Baronnies provençales
Église paroissiale Saint-Laurent
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Espace patrimonial et paysager du Bassin de Montbrun-les-Bains
  • Commune Barret-de-Lioure
  • Lieu-dit le Village
  • Cadastre 1813 B2 862  ; 1987 B2 543
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Laurent, Transfiguration de Notre Seigneur

Le siège de la paroisse

De l'implantation du village de Barret-de-Lioure en deux pôles, attestée au moins à la fin du 12e siècle (voir Village de Barret-de-Lioure, IA26000485), avec d'un côté le site castral dominant un prieuré et un cimetière au quartier de la Clastre, à l'est, et de l'autre le village au pied occidental de l'éperon, naît l'incertitude sur la localisation de la première église paroissiale. Celle-ci est mentionnée dès le début du 12e siècle (Picron, p. 6).

Au 16e siècle, il y a deux églises, sous les vocables de Saint-Sauveur et Saint-Laurent, et un prieuré Notre-Dame, rattaché à l'abbaye Saint-André de Villeneuve les Avignon au moins jusqu'à la fin du 16e siècle, puis tenu par des prieurs séculiers. La visite pastorale de 1599 (AD Hautes-Alpes, G 779) précise que l'église paroissiale est Saint-Sauveur, et qu'elle est "entièrement ruinée et démolie par le moyen des troubles et guerres". La visite de 1641 confirme que "l'église paroissiale sous le titre Saint-Sauveur, démolie à ce qu’on a dit par les hérétiques aux guerres civiles, (...) estoit située hors du village, proche du cimetière où l'on enterre encore les corps". Après avoir "fait le tour desdites masures et cimetière, y priant Dieu pour les défunts" la procession se rend à "l'église Saint-Laurent qui est dans ledit lieu de Barret de Liourre et qui sert à présent d'église paroissiale".

L'église mentionnée au 12e siècle pourrait donc être l'église détruite du quartier de la Clastre, dédiée au Saint-Sauveur mais dépendant du prieuré Notre-Dame. Une autre église est édifiée au village de Barret-de-Lioure, datable du 13e siècle (fiche MH). Selon la visite de 1599, elle aurait été bâtie sans participation financière du prieur du lieu. Le prieur est cependant tenu de payer les travaux concernant le choeur de cette église et de financer les objets du culte liés au maître autel.

Le vocable de cette église peut être relié à la présence d'une relique de saint Laurent (un os de la taille d'un "demi-bras"), dont la visite pastorale de 1641 (AD Hautes-Alpes, G 784) donne un récit de l'arrivée à Barret : "laissée dans ledit lieu par un Espagnol, lequel venant de Rome et la portant en Espagne, détenu de maladie y mourut et laissa ladite relique, qu'on fit après enchâsser comme elle est", "par la tradition de père à fils depuis si longue suite d’année qu’il n’y a mémoire d’homme au contraire" (voir Buste de Saint-Laurent).

Les visites pastorales montrent des hésitations concernant ce vocable : Saint-Laurent en 1599 et 1641, Saint-Sauveur en 1685 (AD Hautes-Alpes, G 786), puis la Transfiguration de Notre Seigneur en 1712 et 1740 (AD Hautes-Alpes, G 787 et G 788). Peut-être l'abandon du vocable de saint Laurent est-il lié à l'absence d'authentique pour ces reliques : si en 1641 la "bonne foi et croyance par la tradition" suffisent pour que "lesdits reliquaire et relique demeurent et soient conservés sur ledit autel comme ci-devant", en 1685 l'ordonnance exige que soient exhibés "les titres qui justifieront la vérité de ladite relique ; à faute de quoi faire dans six mois, ladite relique sera enterrée dans l'église". En 1740, la relique n'a toujours pas d'authentique mais son sort ne fait pas l'objet de recommandation.

L'église Saint-Laurent à l'Epoque Moderne

L'église dans les visites pastorales

Les visites pastorales ne donnent que peu de détails concernant l'architecture de l'église. Celle de 1685 se contente d'un aperçu général : l'église est "couverte de tuiles, voûtée et pavée assez proprement". La visite de 1599 indique qu'elle est "couverte en tuile, avec un camarat [plafond cintré en menuiserie] ou plancher de gip [gypse, plâtre] au-dessous. Il est vrai qu’elle n’est pas parachevée de couvrir". On peut supposer qu'en 1599, seule l'abside et peut-être le choeur sont voûtés, alors que la nef est pourvue d'une fausse voûte en lattis plâtré. De plus, la visite de 1740 ordonne la réparation de la voûte et du toit du sanctuaire, qui est alors en pierre plate et en mauvais état et doit être refait en tuile. La visite indique que "le dessus du toit [est] garni de plâtre". La construction d'un clocher est ordonnée par la visite de 1612 (AD Hautes-Alpes, G 781) : "Sera fait un clocher au dessus ladite église pour pouvoir porter deux cloches, le tiers aux dépens dudit prieur et les deux autres tiers de ladite communauté" ; la même ordonnance mentionne la réalisation des cloches (voir IM26000762). Le clocher est cité dans la visite de 1685 et décrit dans celle de 1740, à quatre faces, garni de deux cloches, et terminé en "flèche" ornée d’une croix de fer et couvert de "briques vernissées". Le mur nord et celui du sanctuaire ont besoin d'être recrépis, le mur sud est mitoyen avec une maison. La façade est percée d'un "oeil de bœuf".

La nef avait en 1740 une longueur de cinq toises et demi sur cinq de largeur, y compris la tribune qui "occupe le fond et le côté droit de l'église". Le sanctuaire est clos par "un balustre en bois de noyer" (mentionné en 1685 ; il en manque une partie côté épitre en 1740). A l'intérieur de la nef se trouvent plusieurs autels (appelés "chapelles") : à gauche en entrant (au nord), la chapelle du Rosaire, avec un retable doré ; cette chapelle est déjà mentionnée dans la visite de 1641, et a été fondée en 1613 par Jehan Marcel, docteur en théologie, prêtre originaire de Barret-de-Lioure. "Par-dessus" (plus à l'intérieur) se trouve la chapelle saint Joseph. A droite en entrant (au sud) est située la chapelle de saint Laurent, où sont exposées ses reliques. La visite de 1641 indique qu'il y avait "une petite sacristie" "au derrière de l’autel" : peut-être le fond de l'abside avait-il été délimité par une cloison légère pour servir de remise ; la visite de 1740 préconise de placer la crédence dont la fabrication est ordonnée "dans l’endroit de l’église le moins incommode en attendant qu’elle le soit dans la sacristie", que l'on projetait peut-être de construire. Le sol de l'église est "pavé", et l'ordonnance de 1740 prescrit de construire "un caveau voûté à l’endroit où les seigneurs Beauchamp ont droit de sépulture". On peut mettre cette dernière mention en relation avec une délibération du conseil municipal de 1959 signalant la découverte d'une momie lors des travaux de reconstruction de l'église (cité par Picron, p. 44).

L'édifice

A partir de ces textes, des photographies anciennes et des vestiges subsistant, on peut reconstituer l'aspect de l'édifice, à peu près orienté et construit au pied de l'éperon rocheux qui borde le village au sud-est : le chevet est partiellement enterré, le choeur, où le rocher affleure (côté nord) est surélevé de deux marches par rapport à la nef ; le côté nord fait face à l'une des portes du village, et une arcade joignait la façade nord au front de maison constituant l'enceinte. Au sud, le pignon d'une maison était adossée à l'église. Celle-ci comprenait une nef à vaisseau simple d'une travée, couverte d'une fausse voûte en lattis, et une abside semi-circulaire voûtée en cul de four (peinte en bleu étoilée selon les témoignages du 20e siècle ; Picron), avec un cordon mouluré à hauteur d'imposte ; une tribune en charpente desservie par un escalier en vis (témoignage oral) était édifiée au revers de la façade occidentale, et se prolongeait contre le mur sud (au 18e siècle). Le toit était à longs pans sur la nef, croupe ronde sur le chevet, en tuile creuse. Un clocheton de plan carré, avec une ouverture en plein-cintre sur chaque face, et coiffé d'un toit en flèche à quatre pans en tuile vernissée était édifié en encorbellement au-dessus de la façade occidentale. La photographie prise pendant l'effondrement montre le massif de maçonnerie sur lequel était assis ce clocher ; dans un courrier du 31 janvier 1956 (AD Drôme, 16J : 42 / 1D), J.-P. Joulie, architecte des Bâtiments de France de la Drôme, donne des indications sur cette façade : il conseille au curé de « garder le clocher tel qu’il est actuellement, c’est-à-dire utiliser les petites consoles qui le soutiennent sur le pignon ; c’est ce qui en fait le charme », et de garder "le pignon tel qu’il est, c’est-à-dire l’oculus et les deux grandes baies à leur même place et dimension" (l’oculus serait muré et situé au-dessus du niveau de la couverture qui est rabaissé).

Les délibérations du conseil municipal portent des mentions de travaux d'entretien (toiture, clocher...) à la fin du 19e siècle et au début du 20e. En 1899, le conseil vote un budget pour reconstruire le clocher avec une horloge dont le timbre serait l'une des petites cloches.

L'église est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du 13 juillet 1926. Le dossier de classement indique que l'intérêt de l'église résidait dans l'encorbellement portant le clocher en façade, et dans "l'ensemble typique" qu'elle formait avec les vieilles maisons du village.

La reconstruction

Le projet

Dans les années 1950, l'édifice est dans un état de délabrement avancé ; elle est interdite au culte en 1954. En janvier 1954, la commune envisage de reconstruire l'église et sollicite en février le service des Ponts et chaussées de Séderon pour "l’étude des projets et exécution des travaux de réparation de la chapelle Saint-Laurent et éventuellement de sa reconstruction". Un devis estimatif est établi par Brunet, ingénieur TPE à Séderon, le 10 mars 1954 (AD Drôme, 16J : 42 / 1D) ; il comprend la démolition et reconstruction en béton armé et moellon de remploi, la démolition et reconstruction du clocheton (avec dépose de la cloche), en conservant la maçonnerie de la façade avec réfection joints et enduit, la dépose et repose des vitraux et des boiseries du chœur à panneaux à petits cadres en chêne, pour 2 500 000 F. Cependant la commune, craignant les dépenses imprévues inhérentes à un chantier de réfection, décide finalement de construire une église neuve sur un autre emplacement, donné par le propriétaire (au champ de foire), ce qui lui coûterait moins cher (2 200 000 F). L'administration préfectorale reste cependant sur le projet de reconstruction, comme en témoignent des échanges de courriers entre le préfet, l'architecte des Bâtiments de France de la Drôme, J.-P. Joulie, et le curé, en janvier 1956 : en effet la Direction de l’architecture désire voir reconstruire l’édifice sur son emplacement, en diminuant le volume et en remployant le maximum de matériaux, avec dépose et repose du clocheton. J.-P. Joulie envoie à ce moment au curé le courrier mentionné plus haut, qui décrit les consoles soutenant le clocheton et la composition de la façade, avec deux grandes fenêtres et un oculus.

Entretemps, courant 1955, l'église s'effondre en partie, la rupture d'une poutre de charpente ayant entraîné l’effondrement de la toiture, du couvrement et d’une partie du mur nord : selon un rapport de J. P. Joulie du 17 novembre 1955 (MAP, 81/26/11), la nef s’est écroulée et il ne subsiste que "le pignon ouest, très ébranlé". Le directeur de l’Architecture saisit alors l’architecte en chef de la Drôme qui demande à l’ABF (lettre du 20 décembre 1955) de suggérer à la commune de remployer la façade existante, "dans le but de conserver le caractère de l’église inscrite", ce qui leur permettrait de bénéficier de subvnetions. Plusieurs projets conformes à cette prescription ont été soumis à l’ABF mais aucun n'est exécuté, faute d’argent ; le clocher s'effondre à son tour (MAP, 81/26/11).

Une délibération du conseil municipal du 20 mars 1960 décide alors de reconstruire l'église sur son emplacement, en remployant le choeur, les fondations, le dallage et les matériaux de démolition. Ce projet est approuvé en janvier 1962, avec un budget de 35 000 F : 7000 F de dons de fidèles, 10 000 F provenant du budget communal, 10 750 F d’emprunt, complétés par de la main d'œuvre gratuite. En effet, les travaux sont réalisés de 1961 à 1963 sous forme de chantiers d'été par les Compagnons bâtisseurs, association fondée en Belgique par un chanoine prémontré (Picron) : la première 1ère équipe comptait 20 jeunes gens de Gand (Belgique), du 10 au 31 juillet 1961 (déblai, destruction) sous la direction de M. Brunet, ingénieur TPE à Séderon ; la deuxième équipe était constituée de volontaires d’Anvers (Belgique), du 1er au 22 août 1961 ; la troisième équipe, formée de franciscains hollandais, a travaillé du 29 juillet au 19 août 1962 ; les cinquième et sixième équipes, issues du collège Don Bosco de Courtrai, ont réalisé la toiture en juillet 1963 et les aménagements extérieurs fin juillet 1963. Pendant les vacances d'été 1962 et 1963, des étudiants de l'université de Strasbourg, en camp d'été à Montbrun, sont venus participer au chantier, qui a également bénéficié du soutien logistique des habitants du village.

L'église reconstruite a été consacrée le 11 août 1963 par monseigneur Paul Vignancourt, évêque de Valence.

Peu après, le chanoine Pierre Bockel (ami d'André Malraux, rencontré dans la Résistance, l'un et l'autre devenant respectivement aumônier catholique et commandant de la brigade Alsace-Lorraine) donne 10 000 F pour réaliser une fresque dans l'église ; ce projet n'a pas eu de suite (Note sur papier à en-tête du Directeur de l’architecture, en date du 20 février 1964 ; MAP, 81/26/11).

L'édifice

La nouvelle église reprend l'implantation et les dimensions de la précédente. L'abside voûtée a été conservée, mais l'intérieur est jointé et enduit au ciment (et présente trois grosses fissures). La nef est épaulée par un contrefort dans ses angles nord-est et sud-ouest. les murs sont en petit moellon calcaire monté au ciment. Ils sont percés de fenêtres à une lancette en plein-cintre à encadrement en ciment (quatre dans chaque mur gouttereau et trois en façade) ; la porte, sur la façade occidentale, est en plein-cintre, avec des montants appareillés et un arc à claveaux en pierre poreuse (remploi de l'ancienne église). La charpente du toit est apparente. Un moellon au milieu de la façade porte la date gravée 1963. Le toit est à longs pans, avec croupe ronde sur le chevet, et une génoise à deux rangs. Un clocheton à une arcade est élevé au-dessus de la façade principale, malgré les recommandations portant sur la réfection à l'identique du clocher ; les consoles qui le portaient en façade n'ont pas été remployées. La croix sommitale provenant de l'ancienne église (girouette est ornée d'un cœur, deux étoiles, deux trèfles et des pointillés circulaires) a été déposée. Une petite sacristie de plan trapézoïdal est édifié contre le mur sud, avec une porte donnant dans le choeur.

Un claveau déposé dans la sacristie (provenant de la porte de l'église ?) porte la date gravée 1798 / A 6 (ou G). Une pierre intégrée au parement intérieur du mur nord de la nef porte l'inscription C (?) MXC dans un cercle, mais la gravure est difficile à dater ; il s'agit peut-être d'une borne d'altitude, à 990 m (renseignement Guy Barruol). Une plaque de marbre posée dans la nef porte l'inscription : + / A LA MEMOIRE / DE MR LE CURE / LOUIS ROUX / 1913 - 1983.

La toiture a été réparée en 1983, et la place devant l'église aménagée entre 1983 (mur de soutènement, par l'entreprise Spaggiari), 1998 (place et calade, par H. Gillot, de Montbrun) et 2012 (achèvement de la calade, entreprise Spaggiari).

Du fait de la destruction totale de l'édifice d'origine, l'inscription de l'église a été radiée par l'arrêté du 10 mars 2016.

L'église Saint-Laurent était datée du 13e siècle et n'a subit que des modifications mineures à l'Epoque Moderne. Malgré son inscription au titre des Monuments Historiques en 1926, l'église s'effondre en 1955 par défaut d'entretien de la toiture. Elle est reconstruite entre 1961 et 1963.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1963, porte la date

L'église est constituée d'une travée de nef rectangulaire, couverte en charpente, et d'une abside en hémicycle voûtée en cul-de-four. Les murs sont en petit moellon calcaire, les encadrements des fenêtres sont en béton, le toit est à longs pans, avec croupe ronde sur le chevet, en tuile creuse avec génoise.

  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe ronde
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • menuiserie
    • ferronnerie
  • Représentations
  • Précision représentations

    Porte principale : vantaux à faux-dormant cannelé ; inscription PORTE DATANT DE 1815 / REPAREE EN 1963 / ESPIEU L. A SEDERON (étiquette en papier, tapée à la machinée, collée au revers d'un vantail). Tympan ajouré par les lettres d'une inscription : DOMINUS DEI.

    Croix sommitale avec girouette en fer forgé, remployée sur le clocheton : noeud en forme de sphère ajourée constituée de quatre feuilles lancéolées ; extrémités en forme de fleurs de lys ; drapeau pivotant ajouré (coeurs, quadrilobes).

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Précisions sur la protection

    L'arrêté (inscription) du 13/07/1926 a été radié par l'arrêté du 10/03/2016.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • AD Hautes-Alpes. Série G : 779. Procès verbaux des visites pastorales dans les paroisses du diocèse de Gap par l’évêque Pierre Paparin de Chaumont. 26 avril-6 août 1599. 1 registre papier.

    AD Hautes-Alpes : Série G : 779
    fol. 233, 234, 19 juin 1599
  • AD Hautes-Alpes. Série G : 781. Procès verbaux des visites pastorales faites par Charles-Salomon du Serre, évêque de Gap, dans les paroisses de son diocèse, arec ordonnances pour la reconstruction ou réparation des églises, restauration des cimetières, achat de vases sacrés et d'ornements, etc. 25 juin-4 août 1612. 1 registre papier.

    AD Hautes-Alpes : Série G : 781
    fol. 219-227, 8 juillet 1612
  • AD Hautes-Alpes. Série G : 784. Procès-verbaux des visites pastorales faites dans les paroisses du diocèse de Gap par l'évêque Artus de Lionne ou ses délégués. Ordonnances pour réparer les églises et cimetières, acheter des vases et ornements sacrés, défendre d'enterrer les protestants dans les cimetières des catholiques, etc. 1641-1650 . 1 registre papier.

    AD Hautes-Alpes : série G : 784
    fol. 268-277 v°, 6 juin 1641
  • AD Hautes-Alpes. Série G : 786. Procès-verbaux des visites pastorales faites par l'évêque Charles-Bénigne Hervé dans les paroisses du diocèse de Gap. Ordonnances de l'évêque pour la réparation des églises, chapelles, cimetières et maisons curiales, pour l'achat de vases et ornements sacrés, etc. 1685-1698. 1 registre papier.

    AD Hautes-Alpes : Série G : 786
    fol. 19-22, 29 décembre 1685
  • AD Hautes-Alpes. Série G : 788. Procès-verbaux des visites pastorales faites dans les paroisses du diocèse de Gap par les évêques François Berger de Malissoles et Claude de Cabanes. 1733-1741. 1 registre papier.

    AD Hautes-Alpes : Série G : 788
    fol. 281-185, 23 septembre 1740
  • AD Drôme. Série 16J : 42. Archives paroissiales de Barret-de-Lioure. Liasse 1D. Construction ou reconstruction d’un édifice. 1954-1956.

    AD Drôme : 16J : 42 / 1D
  • Médiathèque de l'architecture et du patrimoine. Série 0081/026/0011. Restauration d'édifice de la Drôme, série générale. Barret-de-Lioure. Eglise. Correspondance : Délabrement, projet de construction d'une nouvelle église ; Travaux, financement. 1955-1964.

    Médiathèque de l'architecture et du patrimoine : 0081/026/0011

Bibliographie

  • PICRON, Gilbert. Barret-de-Lioure. Histoire des religions et des églises. Dactyl., 2013.

Documents figurés

  • [Barret-de-Lioure. Eglise. Vue depuis le nord-est] / 1 photogr.pos. : tirage argentique sur papier citrate (?). 8x6 cm env. Milieu 20e siècle (?) (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine. Série 96/25/314. Drôme. Casier archéologique ; Documents graphiques).

    Médiathèque de l'architecture et du patrimoine : 96/25/314
  • [Le village de Barret-de-Lioure. Vue prise de l'est] / 1 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 1ère moitié 20e siècle (années 1920 ?) (Collection particulière).

    Collection particulière
  • [Le village de Barret-de-Lioure. Vue prise de l'est] / 1 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 3e quart 20e siècle (années 1960) (Collection particulière).

    Collection particulière
  • [Vue intérieure de l'église après effondrement du toit de la nef] / 1 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 3e quart 20e siècle (entre 1955 et 1963) (Collection particulière).

    Collection particulière
  • [Vue de la façade occidentale de l'église en cours de reconstruction] / 1 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 3e quart 20e siècle (entre 1955 et 1963) (Collection particulière).

    Collection particulière
  • [Vue de l'église en cours de reconstruction] / 2 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 3e quart 20e siècle (entre 1960 et 1963) (Collection particulière).

    Collection particulière
  • [Vue de la consécration de l'église, le 11 août 1963] / 1 photogr. pos. : tirage argentique n. et b. 3e quart 20e siècle (1963) (Collection particulière).

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional des Baronnies provençales
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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