Stagiaire, automne 2020
- opération ponctuelle
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Trabouillet FranckTrabouillet Franck
Photographe au service de l'Inventaire Auvergne-Rhône-Alpes
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Auvergne-Rhône-Alpes
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Commune
Saint-Maurice-de-Rémens
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Adresse
239 rue Jean-Mermoz
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Cadastre
2017
AE
15, 16, 24
;
1827
B
1115
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Dénominationschâteau
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Destinationscolonie de vacances, sanatorium
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Parties constituantes étudiées
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Parties constituantes non étudiéesparc
Château construit dans la deuxième moitié du 18e siècle par Claude Colabau de Rignieux (1715-1801). Fils cadet du baron de Châtillon-la-Palud, il lui échoit la seigneurie de Rignieux. Il fait carrière dans les armes comme capitaine au régiment du Boulonnais, puis lieutenant du roi à Valence, avant de se retirer dans son château de Saint-Maurice, probablement vers 1770. A sa mort, survenue à Lyon en 1801, il lègue le château à son neveu Alexandre Colabau de Juliénas, ancien émigré. Lorsque ce dernier décède à son tour en 1812, la terre de Saint-Maurice échoit à sa fille Jeanne Claudine, épouse du chevalier de La Roche-Lacarette, qui la vend en 1817 à l'avocat lyonnais Pierre-Dominique Segaud. Le château est alors décrit comme une "maison de maître meublée".
En 1824, le domaine est acquis par Adolphe de Tricaud, châtelain à Ambérieu-en-Bugey où il restaure le château des Allymes, et auteur d'ouvrages de folklore régional sous le nom d'Amé de Gy. Il l'attribue vraisemblablement comme résidence à son fils aîné Léopold, à l'occasion du mariage de ce dernier avec Gabrielle de Lestrange en 1853. Le couple conduit des travaux d'agrandissement et de modernisation du château : en particulier la construction des communs (étudiés : IA01000774) et de la faisanderie (étudiée : IA01000778) en 1889 et l'aménagement de la chapelle en 1875, en hommage à leur fille unique Marguerite disparue en bas âge (chapelle étudiée : IA01000773). L'aménagement intérieur et le mobilier subsistant sont attribuables à l'action de Gabrielle de Tricaud, qui occupa le château pendant près de 70 ans, pendant son mariage et son long veuvage.
Sans descendance, elle décide de léguer la propriété à sa petite-nièce et pupille Marie de Saint-Exupéry, mère de l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry. Cette décision est actée dès 1896, dans le contrat de mariage de la jeune femme, mais ne prendra effet qu'au décès de la donatrice (institution contractuelle). A cette date, le domaine représente 139 hectares de terres réparties sur les trois communes de Saint-Maurice-de-Rémens, Leyment et Château-Gaillard. Le château de Saint-Maurice est un lieu de villégiature habituel du couple de Saint-Exupéry depuis son mariage, qui est célébré dans la commune. Après le décès prématuré du vicomte Jean de Saint-Exupéry, Marie devenue veuve et ses cinq enfants sont en grande partie pris en charge par leur aïeule Gabrielle de Tricaud et l'accompagnent dans ses déplacements en partageant leur temps entre Lyon et Saint-Maurice.
A la mort de Gabrielle en 1920, Marie de Saint-Exupéry hérite du château mais se voit contrainte de se défaire des terres (38 ventes successives entre 1920 et 1927 environ). Elle engage dès 1931 des pourparlers avec la ville de Lyon, dans l'intention de vendre le château en viager. Il est décidé de faire acheter le château par la Caisse des écoles, afin de le transformer en colonie de vacances-préventorium, dans le cadre de l'action sociale de la ville de Lyon et de la lutte contre la tuberculose. La vente est conclue le 20 décembre 1932.
La Caisse des écoles engage une importante campagne de travaux dirigée par l'architecte Émile Poignant en 1932-1933. Le château est remanié et aménagé en vue de son affectation au logement de 250 enfants. L'année suivante, un bâtiment annexe (étudié : IA01000777) est construit dans le parc pour abriter les cuisines, douches, la buanderie, la lingerie et des dortoirs supplémentaires susceptibles de loger encore 250 enfants. La colonie est inaugurée en 1933 mais les travaux d'installation se poursuivent jusqu'en 1939 (construction du préau en 1935, aménagement du parc en 1937).
La colonie est réquisitionnée en 1939-1940, ce qui donne lieu à l'installation du chauffage central par les soins de l'armée. Après guerre, un internat primaire de garçons est implanté sur le site afin de l'utiliser également pendant l'année scolaire, nécessitant de nouvelles installations sanitaires et éducatives (internat Saint-Exupéry, ouvert en 1953). Une importante campagne de travaux est mise en place dans les années 1980, comprenant des travaux de réhabilitation du bâti ancien, la mise aux normes des installations sanitaires, l'aménagement des communs et la mise en valeur des locaux patrimoniaux (transformation de la chapelle en musée, du pigeonnier en espace de détente). Après la fermeture de l'internat, puis de la colonie au début des années 1990, la Caisse des écoles décide la mise en vente du domaine en 1993.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 3e quart 19e siècle, 2e quart 20e siècle , daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Saint-Exupéry Antoine dehabitant célèbre attribution par sourceSaint-Exupéry Antoine deCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Le château comprend un corps central de sept travées pour trois niveaux couvert d'un toit à longs pans et croupes, et flanqué de deux pavillons de même hauteur côté est. Ces pavillons présentent au sommet une balustrade en ciment ajouré dissimulant leur couverture en métal. Sur le côté ouest se développent deux avant-corps d'un étage : il s'agit, au nord, de l'ancien logement des domestiques (seule partie du bâtiment construite sur caves) ; au sud, de la chapelle (étudiée : IA01000773).
L'élévation est, côté parc, représente la façade principale : elle est marquée par une légère avancée des trois travées centrales, soulignées par des chaînes en bossage et couronnées par un fronton curviligne. Les fenêtres présentent un linteau droit ; celles qui percent les pavillons et l'avant-corps central possèdent un encadrement mouluré avec agrafe. La porte, centrale, est surélevée de quatre marches et surmontée d'une porte-fenêtre au premier étage. L'élévation ouest, côté cour, est percée de baies à linteaux en arc segmentaire, à encadrement mouluré avec agrafes. Seule la travée centrale possède trois portes-fenêtres superposées, le couronnement de la plus haute formant lucarne.
L'intérieur est distribué par un large vestibule central traversant le bâtiment de part en part. Il conserve son pavement en damier noir et blanc et deux grandes portes ouvrant sur des couloirs transversaux. L'escalier situé au nord-est du vestibule est un escalier rampe-sur-rampe, les paliers et repos sont voûtés d'arêtes. Les pièces du rez-de-chaussée ont conservé certains éléments de décor, voire d'ameublement. Au nord-ouest du vestibule, l'ancienne salle à manger conserve ses boiseries (lambris de demi-revêtement, dessus de portes et de cheminée, plafond lambrissé) et son pavement en carreaux de ciment noir et rouge. Un buffet dressoir aux armes du couple de Tricaud, une table ronde et un piano sont également conservés. La chambre de la comtesse, au nord-est ; et le grand salon, au sud-est du vestibule, ont conservé leurs parquets à deux essences de bois clair et foncé. Au sud-ouest, le petit salon présente un pavement en tommettes et une cheminée, la bibliothèque qui y est conservée a peut-être été déplacée. Au premier étage, les portes donnant sur le vestibule présentent des boiseries qui pourraient remonter au 18e siècle. Les chambres situées à l'étage et dans l'étage en surcroit ont été aménagées en dortoirs et dénaturées.
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Murs
- calcaire moellon enduit
- galet enduit
- pisé enduit
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Toitstuile mécanique, métal en couverture
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Plansplan régulier en U
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
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Couvrements
- voûte d'arêtes
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
- escalier de distribution extérieur : en charpente métallique
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Jardinsgroupe d'arbres, arbre isolé, pelouse
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État de conservationinégal suivant les parties, remanié
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Statut de la propriétépropriété de la région
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Maison d'écrivain.
- © Ministère des finances et des comptes publics, www.cadastre.gouv.fr
- © Archives municipales de Lyon
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- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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- © Ville de Lyon
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Documents d'archives
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AD Rhône. 3 E 17092. Minutes de Me Gimaret, notaire à Monsols, 1817.
18 février 1817 : partage des biens laissés par Jacques Marie Alexandre Colabau de Juliénas entre ses deux filles. 26 mars 1817 : vente de la terre de Saint-Maurice à Pierre-Dominique Ségaud. -
AD Ain. 3 E 35356. Minutes de Me Vicaire, notaire à Ambérieu. 1869.
6 juin 1869 : contrat de mariage entre Mr de Saint-Exupéry et Mademoiselle Boyer de Fonscolombe la Môle. Article 8 : institution contractuelle par Mme la comtesse de Tricaud, donation de la terre et château de Saint-Maurice à la future épouse. -
AC Lyon. 96 WP 11. Caisse des écoles : colonies de vacances. 1933-1944. Achat du château de Saint-Maurice-de-Rémens, 1933. Financement des travaux ; aménagement du parc ; rapport sur le fonctionnement de la colonie ; liste des enfants, liste du personnel, inventaire du matériel ; ravitaillement.
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AC Lyon. 1762 W 110. Caisse des écoles : biens immobiliers, gestion. 1937-1958. Colonie du Pradet (Var). Château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain).1937-1958. Réquisition ; dommages de guerre ; reconstruction des colonies.
Réquisition et transformation du château en hôpital complémentaire. Comprend plans sommaires, état des lieux contradictoire, inventaire du mobilier. Installation du chauffage central ; utilisation de la cave de la maison du gardien pour la défense passive. -
AC Lyon. 1762 W 116. Caisse des écoles : biens immobiliers, gestion. Château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain). 1931-1968. Acquisition ; don de mobilier ; reconnaissance d'utilité publique. Annexe : construction. Hangar : construction. Installation de la colonie : travaux. Autorisation d'ouverture ; inauguration ; fête champêtre. Alimentation en eau et électricité.
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AC Lyon. 1762 W 118. Caisse des écoles : biens immobiliers, gestion. Château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain). 1932-1989. Fournitures, équipements et mobilier. Gros équipements : cuisinière, armoire frigorifique, machine à laver, citerne, chaudière (1949-1977). Réfection des douches et sanitaires (1972-1974). Internat Saint-Exupéry : projet de fermeture (1986).
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AC Lyon. 1762 W 121. Caisse des écoles : biens immobiliers, gestion. Château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain). 1987-1991. Dossiers de travaux (par année), plans.
Réfection et mise aux normes du bâtiment de la colonie (1987-1988) -
AC Lyon. 1762 W 122. Caisse des écoles : biens immobiliers, gestion. Château d'Allières-et-Risset (Isère), colonie Les Halles (Rhône), château de Saint- Maurice-de-Rémens (Ain). 1961-1992. Dossiers de travaux, plans.
Juin 1989 : mission d'assistance du service Sécurité de la Ville de Lyon. Préconise l'isolation des combles du château, le remplacement du système de chauffage, des travaux de mise en sécurité et l'aménagement d'une aire de détente autour du pigeonnier. -
AC Lyon. 1762 W 133. Caisse des écoles : biens immobiliers, plans. Château de Saint-Maurice-de-Rémens (Ain). 1966-1988. Travaux d'aménagement et de restauration : 16 plans (dates variables).
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AC Lyon. 1820W/29. Opérations immobilières à Saint-Maurice-de-Rémens. 1932-2001
Bibliographie
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SAINT EXUPERY, S. de, Cinq enfants dans un parc. Paris : Gallimard, 2000. Rééd. collection Folio, 2002, 191 p.
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LAVIGNE-LOUIS, M. Châtelains et vie de château, autour de Lyon (1840-1940). Ed BGA PERMEZEL. Lyon, 2010. 367p.
p 352-367 -
BILLON-GALLAND. M, CHAUDY. R, CHAVANEL. F et al. Richesses touristiques et archéologiques du canton d'Ambérieu-en-Bugey. Ambérieu : Conseil général de l'Ain, 1998. 164 p.
p 147-157 -
MARCHAND. F (abbé). Étude archéologique. Annales de la Société d'émulation, agriculture, lettres et arts de l'Ain. 1903, p. 339-342.
Commentaire de l'inscription funéraire d'Alexandre Colabau de Juliénas, ancien propriétaire du château, dans l'église de Saint-Maurice-de-Rémens. -
MONTARLOT, P. Les émigrés de Saône-et-Loire (première partie). Mémoires de la société éduenne. 1919. Nouvelle série, t. 43. p. 71-75.
Notice de Jacques-Marie-Alexandre Colabau de Juliénas (1746-1812) -
JUIGNE DE LASSIGNY, E. de. Les Tricaud en Beaujolais, Lyonnais et Bugey, notice généalogique. Lyon : Imprimerie Vitte, 1903. 93 p.
Branche cadette du Bugey, en particulier Adolphe (1797-1872) et Léopold (1826-1885) de Tricaud, p. 47-50
Périodiques
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DELAVENNE, Magali. Emile Poignant, architecte de la colonie Saint-Exupéry. Les carnets de l’Inventaire : études sur le patrimoine – Région Auvergne-Rhône-Alpes [en ligne], 1er juin 2023. URL : https://inventaire-rra.hypotheses.org/8559
Documents figurés
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Plan cadastral dit napoléonien, commune de Saint-Maurice-de-Rémens, section B feuille 5 / 1827 (AD Ain, 3 P 8743)
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[Vue du château depuis la cour] / Sn. 1932. Croquis dessiné par l'un des administrateurs de la Caisse des écoles de Lyon. Encre noire (plume) sur papier, 15 X 20 cm environ. (AC Lyon 1762 W 116).
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Préventorium de Saint-Maurice-de-Rémens - Le Château / Ca 1935. 1 impr. photoméc : carte postale. (AC Lyon, 1762 W 119)
Annexes
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Annexe 1 - Vente de la terre de Saint-Maurice par Jeanne Claudine Colabau de Juliénas à Pierre Dominique Segaud, 26 mars 1817
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Annexe 2 - Donation du château à Marie de Saint-Exupéry par Gabrielle de Tricaud
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Annexe 3 - Descriptions du château au moment de la vente à la Caisse des écoles, 1932
Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).
Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).