Dossier d’œuvre architecture IA07000256 | Réalisé par
Dandel Elisabeth (Rédacteur)
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Guégan Catherine (Contributeur)
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

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  • enquête thématique régionale, Patrimoine des lycées
Maison forte, dite domaine du Pradel, actuellement Centre de formation professionnelle et de promotion agricole Olivier de Serres
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes - Villeneuve-de-Berg
  • Hydrographies
  • Commune Mirabel
  • Lieu-dit le Pradel
  • Adresse
  • Cadastre 2012 ZE 28
  • Dénominations
    maison forte, école d'agriculture, centre de formation
  • Précision dénomination
    Centre de formation professionnelle et de promotion agricole
  • Appellations
    Domaine du Pradel, Olivier de Serres
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, ferme, canal d'irrigation, moulin, jardin

1. De la famille de Serres à l’office agricole départemental

Originaire de Villeneuve-de-Berg, la famille Serres apparaît dans les titres les plus anciens dès 1348. Elle comprend plusieurs branches, dont celle dont est issu Olivier de Serres, confirmée dans sa noblesse au cours du 16e siècle. Le père, Jacques de Serres, est consul de Villeneuve (maire) depuis 1533. Décédé en 1546, il laisse à son épouse une fortune lui permettant de gérer son commerce et d'éduquer ses fils. Très vite les Serres adoptent la religion réformée. Olivier de Serres part à l'âge de 15 ans étudier à l'université de Valence, puis à Toulouse et Lausanne. À son retour en 1557, il acquiert le moulin de Brialas situé au confluent du Gazel et de la Claduègne, auprès d'un nommé Pastel. Le domaine du Pradel est acquis par un certain Pampelonne, commandant pour le roi de la ville et du château de Rochemaure. Olivier lui rachète le domaine du Pradel le 20 juin 1558 et confie sa gestion à Ranc, fermier. C'est en 1564 qu'il obtient du seigneur des Astards de Mirabel la concession des eaux du Gazel, puis en 1571 les droits seigneuriaux sur le domaine du Pradel, moyennant une rente annuelle de cinq setiers de froment. La famille s'installe au Pradel en septembre 1572, le contrat de métayage ayant pris fin.

Le frère ainé d'Olivier, Jean (1540-1598), pasteur, meurt alors qu’il était en mission officielle au nom du roi Henri IV et fait prisonnier par les Ligueurs depuis deux ans ; une rançon avait été payée par le roi pour sa libération. Tuteur de neuf neveux orphelins (l’épouse de Jean ne survit pas à son mari), lui-même père de sept enfants, Olivier de Serres se rend à Paris réclamer le montant de cette rançon, qui lui sera fort utile pour l’éducation de sa famille ; cela lui prendra deux ans, au cours desquels il rencontre Barthélémy de Laffemas (1545-1611 ou 12), Contrôleur général du commerce de Henri IV, avec lequel il échange des considérations économiques sur la soie, le mûrier, le ver à soie. Il travaillait déjà à son Théâtre d’agriculture et avait l’intention de le publier à Genève ou à Lyon. Laffemas lui demande son texte sur la production de la soie et la culture du ver à soie, afin de diffuser dans tout le royaume ces techniques, développer une industrie locale de la soie et permettre au royaume de s’affranchir des importations coûteuses. Olivier de Serres publie en 1599 La cueillete de la soye par la nourriture des Vers qui la font. Échantillon du Theatre d’Agriculture d’Oliver de Serres Seigneur du Pradel. Ce texte sur la soie deviendra célèbre et sera traduit en allemand en 1603 et en anglais en 1607 ; la totalité du Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs suivra dès 1600, chez Jamet Métayer, imprimeur ordinaire du roi1.

C’est sous son fils Daniel, docteur ès-droits, conseiller du roi et juge en la ville et viguerie de Villeneuve-de-Berg, que le domaine du Pradel subit les affres de la lutte contre le protestantisme dans le Vivarais. La citadelle toute proche de Mirabel est assiégée, ses remparts détruits. Au domaine du Pradel, la maison est mise à sac une première fois en 1619, rasée en 1628 sur les ordres de monseigneur de Ventadour après avoir été battue de soixante volées de canon. La maison est alors reconstruite, peut-être sur des plans identiques, mais sans certitude, en l’absence de sources.

Le petit-fils d’Olivier de Serres, Constantin de Serres meurt sans héritiers directs le 12 août 1694 ; il institue pour héritier universel, par codicille du 9 août 1694, son parent maternel François d’Arlempde de Mirabel. Le domaine reste dans cette famille jusqu’au 18e siècle. Marie-Pauline d’Arlempde (1763-1843) épouse en 1786 Jean-Joseph-Étienne, marquis de Surville ; ses biens sont séquestrés en 1792, de Surville étant émigré ; arrêté au Puy, il est fusillé le 18 octobre 1798. Sa veuve reste dans le domaine du Pradel jusqu’à sa mort en 1843. Il semblerait que les aménagements encore visibles aujourd’hui remontent à cette période de la fin du 18e siècle, 1er quart du 19e siècle.

Madame de Surville lègue la terre du Pradel à son cousin, Léonce de Watré, époux depuis 1840 de Marie-Amélie-Constantine Malmazet de Saint-Andéol. En 1888, le domaine est en indivision entre Mme veuve Millet et Melle de Malmazet de Saint-Andéol (AD Ardèche, 2 E 21594, Marzé et Consorts notaires à Aubenas, 5 et 23 janvier 1888). Le domaine reste dans la famille de Watré jusqu’à sa vente en 1922 à l’Office agricole départemental de l’Ardèche (AD Ardèche, 2057 W 3, copie de l’acte Pitavy notaire à Villeneuve-de-Berg, vente des 10 et 17 janvier 1922).

2. De l’office agricole départemental à l’établissement public local d’enseignement agricole Olivier de Serres

L’office agricole départemental de l’Ardèche, institué par la loi du 6 janvier 1919 afin de favoriser et provoquer l’accroissement de la production agricole en France, acquiert auprès des époux de Malmazet de Saint-Andéol la partie du domaine s’étendant au nord de la voie ferrée (le moulin du Pradel a été cédé le 19 juin 1922 par les mêmes époux à un tiers, cf Me Mirabel à Villeneuve-de-Berg). Répondant au vœu de Mme de Watré, dernière propriétaire privée du Pradel, l’office agricole départemental de l’Ardèche y installe un centre d’apprentissage agricole et une école d’agriculture d’hiver, ainsi qu’un pôle d’expérimentation pour la vigne, les céréales et les prairies artificielles, les ovins et les bovins, qui fonctionne jusqu’à la suppression des offices agricoles départementaux en 1937.

Une école semblable fonctionnait auparavant, annexée au collège de Privas et fut transférée au Pradel en 1926. De 6 élèves la première année, l’effectif atteint 44 élèves après 1931 : l’école s’étend alors au premier étage de la bastide, récupéré et aménagé après le décès de Mme de Watré. L’enseignement s’étalait sur deux ans durant les quatre mois d’hiver.

À la dissolution des offices agricoles en 1937, le Pradel devient propriété de l’État ; un bail est alors consenti à la Société d’encouragement à l’agriculture jusqu’en 1962. Elle fait fonctionner l’école d’agriculture d’hiver et un centre d’expérimentation agricole où est élevé un cheptel de bovins (tarentaises), ovins (charmoises) et volailles (poules wyandottes). Pendant l’hiver 1939-1940, l’école ne fonctionna pas, mais fut ouverte, ainsi que son internat, pendant l’occupation. En 1962, le domaine passe sous la responsabilité directe de la Direction des services agricoles.

Pas moins de 1200 élèves sont ainsi formés, sur un cursus de deux ans, en quatre sessions de quatre mois de novembre à mars. Pour les accueillir, un nouveau bâtiment est construit au sud de la bastide, en 1964. À la création des lycées agricoles à partir de 1962 (lois de modernisation agricole instaurant la parité avec l’Éducation nationale), le domaine est mis en veilleuse : c’est le tout nouveau collège et lycée agricole Olivier-de-Serres, édifié à Aubenas en 1971-1972, qui lui ravit ses cursus. Toutefois, dès la rentrée de 1973 est ouvert le centre de formation professionnelle agricole pour jeunes du Pradel ; il apporte une modification importante des méthodes d’enseignement : formation en alternance trois jours sur six ou une semaine sur deux au Pradel, davantage d’observation in situ et de travaux pratiques agricoles. C’est sous l’égide du lycée agricole d’Aubenas qu’un centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) est créé au Pradel en 1976. En 1983, l’exploitation est rattachée au lycée agricole d’Aubenas ; la gestion des élevages de gibiers et lapins reste au CFPPA qui crée une formation au BPA polyculture-élevage. Aujourd’hui partie intégrante du lycée agricole Olivier-de-Serres à Aubenas, le Pradel propose une diversité de formations sous l’appellation « Établissement public local d’enseignement agricole Olivier de Serres, Centre de formation professionnelle et de promotion agricole ». Il assure le perfectionnement et la reconversion des adultes.

3. Les bâtiments

1. Esquisse historique

Le nom du lieu tire son origine du latin pratellum signifiant petit pré ou fertile vallée. Les bâtiments visibles aujourd’hui ne sont pas ceux qu’a connus Olivier de Serres de son vivant. Détruits lors des guerres opposant catholiques et protestants, ils ont été vraisemblablement reconstruits dès la fin du 17e siècle, mais on ne connaît pas la date précise et encore moins leur projet architectural. M. Vidal de l’institut Olivier de Serres indique que le château de Joviac, construit sur l’actuelle commune de Rochemaure en 1597, donne une idée de ce qu’était la demeure du Pradel au temps de Olivier de Serres et avant sa destruction dans le premier quart du 17e siècle (Base Mérimée, référence PA00116758). Le domaine de Joviac répond en effet aux préconisations d’Olivier de Serres : ses propriétaires du 16e siècle y firent installer comme au Pradel réseau hydraulique et culture du mûrier afin d’alimenter la magnanerie et participer à la production nationale de la soie.

Le bâtiment le plus ancien est celui désigné aujourd’hui par le nom de « bastide ». On peut supposer que sa construction remonte au milieu ou à la fin du 17e siècle ; des aménagements dans cette bâtisse ont eu lieu à la toute fin du 18e siècle et dans les premières décennies du 19e siècle, période au cours de laquelle a été posé le papier peint aujourd’hui déposé aux archives départementales de l’Ardèche (IM07001436).

Le foyer et le bâtiment des logements de fonction ont été construits après 1922 pour accueillir l'enseignement d'hiver. Le bâtiment abritant aujourd’hui le CFPPA (n°6 à 8) a été construit en 1964. Le corps de ferme (n°9 à 11) situé entre la bastide et la station de grainage remonte à la même période. Cependant, c’est dans le quatrième quart du 20e siècle qu’ont été construits et aménagés les bâtiments qui constituent le Pradel aujourd’hui. En 1989 est construite la ferme caprine (Patrice Reverdi et Gérard Bernier architectes), au nord des bâtiments centraux, officiellement inaugurée le 9 septembre 1990 lors de la finale régionale de labour ; construite en bois, elle abrite un élevage de 120 têtes et produit le Picodon, fromage de chèvre d’appellation d'origine protégée ; le bâtiment contient les écuries des chevrettes, la fromagerie, la partie élevage ; un atelier mécanique, le stockage du matériel et du fourrage. Le hangar à matériel est construit en 1993 (François Schelameur architecte).

C’est dans les années 1990 à 2000 que surviennent les travaux les plus importants, dont la maîtrise d’œuvre est confiée au groupement d’architectes Bernard Bancilhon et Patrice Reverdi. Les gîtes, à l’ouest, sont construits en 1994. La bastide est entièrement rénovée en 1997-1998. Le foyer est réaménagé en 1994-1995. En 1996 est édifiée au sud-est du domaine, la station de grainage, destinée à accueillir une production de vers à soie exclusivement réservée à l’exportation ; jamais mise en fonctionnement, elle est utilisée aujourd’hui pour le stockage de matériel et produits. Pour ce qui concerne les parties agricoles, il est à signaler une mûraie plantée en 1976 au sud-est de la bastide. Les jardins d’Olivier de Serres ont été entièrement reconstitués en 2010, à proximité immédiate de la bastide, après une campagne de fouilles archéologiques menées par Anne Allimant, archéologue spécialisée dans les jardins.

2. Description historique

Les archives ne livrent aucune représentation figurée ni plan du domaine avant le 19e siècle. Le plan cadastral napoléonien, dressé en 1813, montre un espace bâti au cœur de terres très peu parcellisées, ce que reprend le plan de partage dressé en 1888.

Désigné comme maison sous la parcelle K 209 en 1813 (cadastre napoléonien), le domaine est construit pratiquement au centre de ses terres, délimitées à l’est par le chemin menant des Granges à Villeneuve-de-Berg et au sud par la rivière Claduegne, à l’ouest par le ruisseau du Gazel, au nord par le mas de Girard. Les bâtiments sont concentrés en un bloc en forme de U renversé avec une annexe mitoyenne à l’ouest, un bâtiment indépendant en bordure de cour et un autre un peu à l’écart en allant vers l’est. Aujourd’hui, ce premier aménagement est encore visible ; seule l’aile ouest du U semble avoir été tronquée ; la terrasse qui se dresse sur ce côté, ainsi que l'échauguette dans l'angle nord-ouest semblent résulter des aménagements survenus dans la première décennie du 19e siècle. Un long canal d’arrosage prend sa source sur le ruisseau du Gazel, au nord, sur la parcelle K 293 et achemine l’eau du ruisseau jusqu’à l’entrée du domaine bâti, sur la parcelle K 211.

Plus au sud se dresse le moulin du Pradel (parcelle K 176), alimenté par le canal du moulin aménagé depuis la rive gauche de la rivière Claduegne au nord-est et se jetant au sud à quelques mètres de la confluence entre cette rivière et le ruisseau du Gazel. Dissociés définitivement du domaine en 1922 et déjà séparés des principales terres du domaine par la voie du chemin de fer reliant Le Teil à Alès au 19e siècle (ouverte par tronçons échelonnés de 1857 à 1876, fermée au trafic voyageurs en 1969 et 2012), les bâtiments du moulin ont été transformés en habitations privées.

Ces aménagements sont précisés schématiquement sur le plan annexé à l’acte de partage survenu entre Amélie de Malmazet et la veuve Millet, des 5 et 25 janvier 1888. La maison est désignée comme château, le jardin s’élève au sud-est de ce dernier. Le béal alimentant le moulin a disparu, ainsi que le canal d’arrosage vraisemblablement mis en œuvre au temps d’Olivier de Serres.

Il semble que ce soit au cours du 19e siècle et surtout du 20e siècle que le domaine a été repris pour lui donner l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui.

Lorsque l’office agricole départemental se porte acquéreur du domaine du Pradel en 1922, il trouve un « château ou maison de maître, chapelle, pavillon, bâtiments de ferme, cour, jardins, verger, prairies, terres labourables, vignes, bois futaies, fontaines, barrage sur le ruisseau du Gazel, canalisation pour amener les eaux dudit ruisseau devant les bâtiments de fermes, pâtures et landes », aménagement qui semble être encore en corrélation avec celui du cadastre de 1813.

1B.n.F., Gallica Bibliothèque numérique, http://ftp.bnf.fr/840/N8401195_PDF_1_-1DM.pdf

En 1557, Oliver de Serres acquiert le moulin de Brialas situé au confluent du Gazel et de la Claduègne, auprès d'un nommé Pastel, puis en 1558 le domaine du Pradel, propriété du Sieur Pampelonne. La famille s'installe au Pradel en septembre 1572. Durant les guerres contre le protestantisme qui perdurent au 17e siècle, la maison forte du Pradel est mise à sac une première fois en 1619, puis rasée en 1628 et reconstruite, peut-être sur des plans identiques, mais sans certitude.

En 1694, le domaine passe à la famille d’Arlempde ; en 1786, Marie-Pauline d’Arlempde épouse Jean-Joseph-Étienne, marquis de Surville. A la mort de ce dernier, elle reste dans le domaine du Pradel jusqu’à sa mort en 1843. Il semblerait que les aménagements encore visibles aujourd’hui remontent à cette période de la fin du 18e siècle-1er quart du 19e siècle.

Madame de Surville lègue la terre du Pradel à son cousin, Léonce de Watré, époux depuis 1840 de Marie-Amélie-Constantine Malmazet de Saint-Andéol. En 1888, le domaine est en indivision entre Mme veuve Millet et Melle de Malmazet de Saint-Andéol. Le domaine reste dans la famille de Watré jusqu’à sa vente en 1922 à l’Office agricole départemental de l’Ardèche, qui y installe un centre d’apprentissage agricole et une école d’agriculture d’hiver.

À la dissolution des offices agricoles en 1937, le Pradel devient propriété de l’État ; un bail est alors consenti à la Société d’encouragement à l’agriculture jusqu’en 1962. Elle fait fonctionner l’école d’agriculture d’hiver et un centre d’expérimentation agricole. En 1962, le domaine passe sous la responsabilité directe de la Direction des services agricoles. Pour accueillir les élèves, un nouveau bâtiment est construit au sud de la bastide, en 1964.

A la rentrée de 1973 est ouvert le centre de formation professionnelle agricole pour jeunes du Pradel, introduisant une modification importante des méthodes d’enseignement. En 1983, l’exploitation est rattachée au lycée agricole d’Aubenas

Le domaine du Pradel occupe la parcelle ZE 28 du cadastre actuel. Il est composé d'une succession de bâtiments.

Bastide

C’est une maison (plan masse et chronologique, n°1 à 5) construite sur caves voûtées d’arêtes, en moellons de rivière enduits ; les bâtiments disposés en U sur une cour centrale comprennent trois niveaux d'élévation : un niveau de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré. L'escalier extérieur en équerre menait directement au rez-de-chaussée surélevé, dont le départ est marqué par deux montants surmontés d’une sphère en pierre. À l'heure actuelle, l'accès est possible à l'intérieur, par un escalier ou par un ascenseur. Construit sur les salles voûtées, l’étage d’habitation s’étend sur toute la longueur du bâtiment, face à la cour ; il abrite depuis une vingtaine d’années le musée dédié aux techniques agricoles développées par Olivier de Serres. À l’ouest, le bâtiment en retour abritait la bergerie ; il sert aujourd’hui de lieu d’accueil et de vente des produits de la ferme. À l’étage a été installé dans l’angle nord-ouest le centre de documentation de la ferme.

Chapelle

Dans la partie sud se dresse une petite chapelle de plan carré, dédiée à saint François Régis comme en atteste l’autel maçonné plaqué de marbre blanc veiné. La chapelle est charpentée, son toit couvert en tuiles romaines. Ce dernier a été remanié : c'était une toiture en pavillon à forme pyramidale, fortement rabaissée probablement lors d'une campagne de réfection de la charpente. Le Pradel : chapelle. Sans dateLe Pradel : chapelle. Sans dateÀ l'extérieur, la chapelle se remarque par un arc en façade en génoise protégeant trois petites ouvertures (deux fenêtres en plein cintre flanquant un oculus) aménagées au-dessus de la porte au linteau en anse de panier clôturée par une grille en fer forgé (IM07001433).

Foyer et administration

À l’ouest et au sud du bâtiment historique du site ont été édifiés les bâtiments accueillant aujourd’hui foyer et résidence (n°2), l’administration et le CFPPA (n°3) ; ce sont des bâtisses construites en moellon de rivière enduit sur plan rectangulaire régulier à 1 étage carré ; le bâtiment agricole un peu à l’écart au sud est (n°9 à 11), érigé à la même époque, est un hangar en rez-de-chaussée de plan rectangulaire régulier, construit sur poutrelles en béton armé verticales disposées aux angles et au centre des côtés et poutrelles métalliques ; elles supportent ainsi la poutre maîtresse métallique (acier ?) sur laquelle reposent les réseaux intermédiaires recevant les tôles ondulées en couverture. Les murs sont montés en moellons et par endroit recouverts d’un essentage de tôles.

Au sud du bâtiment du CFPPA a été aménagée une cave vinicole (n°16), financée par la Région Rhône-Alpes ; elle permet la production de 300 hectolitres sur les 10 ha de vigne du domaine, qui exploite des cépages de grenache, merlot, cabernet, vin blanc, viognier, syrah ; la construction en rez-de-chaussée met à profit la déclivité du terrain pour créer une salle longitudinale rectangulaire en contrebas du bâtiment (n°8) ; elle abrite les fûts et l’ensemble du matériel nécessaires à la vinification.

Gîtes

Destinés à accueillir les élèves en formation tout au long de l’année scolaire et des vacanciers l’été, des gîtes (n°14) ont été construits à l’ouest de ces bâtiments. Ce sont trois unités de bâtiments comprenant rez-de-chaussée et 1 étage, proposant des duplex avec petit jardin d’agrément.

Ferme et station de grainage

Quelques centaines de mètres plus au sud est a été construit une station de grainage (n°15). C’est un bâtiment en rez-de-chaussée, dont les trois unités prévues pour son fonctionnement sont matérialisées par un décrochement régulier sur la façade nord. Les locaux administratifs se distinguent par leur traitement en béton brut, tandis que les hangars de production sont recouverts de tôles d’acier ou inox galvanisé horizontales ; une marquise en verre américain court sur la presque totalité des façades (hormis la façade est) ; les toits en terrasse s’étagent d’est en ouest (le plus bas vers le plus haut).

Jardins

Les jardins (n°17) occupaient une surface rectangulaire de 59 mètres sur 98 mètres de côté, au sud de la bastide. Ils ont fait l’objet de fouilles archéologiques. Le chercheur archéologue recompose le jardin, protégé par des murs de basalte assez hauts (3,20 m) ; le sol était enrichi de rejets organiques domestiques, ainsi que de basalte assurant la stabilité du sol et drainant les eaux, empêchant ainsi leur stagnation. Le jardin était traversé d’allées, délimitant zones de culture et de contemplation de paysages ; les strates archéologiques ont permis d’élaborer des hypothèses sur l’emplacement des espaliers, des fosses de plantations de fruitiers, de la pépinière et d’une vigne ; jardin médicinal, potager, bouquetier et fruitier se trouvaient tous au sein d’enclos. Sur la base de cette étude et des fouilles, les jardins aménagés révèlent par des structures métalliques au sol les anciens emplacements des cultures, autour d’une citerne circulaire encore en place, permettant le stockage et la circulation de l’eau. Les quatre jardins préconisés par Olivier de Serres : médicinal, potager, bouquetier et fruitier ont été recomposés à l’est du site historique.

Le jardin archéologique et le jardin de la Bastide sont aujourd'hui irrigués par un système de goutte à goutte alimenté par une citerne enterrée qui récupère les eaux des toits du domaine. Autrefois, la captation des eaux assurée par un réseau de canaux sillonnant la propriété aboutissait à une "mère des fontaines" située à l'ouest de la bastide, dont on peut encore voir l'édicule carré construit au-dessus du bassin de rétention des eaux.

  • Murs
    • pierre moellon crépi
  • Toits
    tuile creuse mécanique, tôle ondulée
  • Plans
    plan rectangulaire régulier, plan régulier en U
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée, élévation à travées, jardin de niveau
  • Couvertures
    • terrasse toit à deux pans pignon couvert
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Jardins
    carré de jardin
  • État de conservation
    bon état, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété de la région
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1997/04/16
  • Précisions sur la protection

    Inscription par arrêté du 16/04/1997 : cour, jardin, canal, puits, installations hydrauliques, allée, tour, sous-sol, site archéologique, décor intérieur

Documents d'archives

  • A Région Auvergne-Rhône-Alpes site de Lyon : 791 W 22. Réhabilitation Espace de restitution Olivier de Serres (domaine du Pradel) : projet, plans masse et situation,     plans de l'existant, 1993 

    A Région Auvergne-Rhône-Alpes site de Lyon : 791 W 22
  • A Région Rhône-Alpes. Inauguration des jardins Olivier de Serres, domaine du Pradel (EPLEFPA Olivier de Serres). 11 pages dactylographiées. (2011).

    A Région Rhône-Alpes : sans cote
  • AD Ardèche. Série E : 2 E : 21594. Acte de partage des 5 et 23 janvier 1888, Marzé et Consorts notaires à Aubenas. (1888).

    AD Ardèche : 2 E 21594
  • AD Ardèche. Série T : 4 T : 68. Monument Olivier de Serres à Villeneuve-de-Berg : premier monument (obélisque) ; correspondance, adjudications, plans (1826-1839) ; dégradations et réparations du monument (1847-1853) ; second monument (statue) ; projet, souscriptions, frais d’inauguration (1826-1860). (1847-1860).

    AD Ardèche : 4 T 68
  • AD Ardèche : série J : 52 J 40. Fonds Mazon. Encyclopédie de l’Ardèche. (1908).

    AD Ardèche : 52 J 40
  • A Lycée Olivier de Serres. Étude de diagnostic thermique CFPPA le Pradel, Robert Chareyre ingénieur conseil thermique du bâtiment. 1er décembre 1987. (1987).

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote

Documents figurés

  • Plan masse et chronologique, d’après le plan cadastral 2012 / Élisabeth Dandel : 2014. D'après le plan cadastral section ZE parcelle 28 de la Direction générale des finances publiques. Extrait du plan cadastral informatisé. Privas 2012. 1:2000. 1 dessin numérique.

  • Cadastre. Section K du Pradel en une feuille / Plan napoléonien. 1853. papier, lavis. 1:2500. 1 plan (AD Ardèche. 3 P 2631-13).

    AD Ardèche : 3 P 2631-13
  • Cadastre. Section K dite du Pradel / Plan du cadastre rénové. 1951. 1:2500. 1 plan (AD Ardèche. 3 P 2631-37).

    AD Ardèche : 3 P 2631-37
  • Cadastre. Section K dite du Pradel / Plan du cadastre rénové. 1951. 1:2500. 1 plan (AD Ardèche. 3 P 2631-38).

    AD Ardèche : 3 P 2631-38
  • Cadastre. Section ZE. Remembrement / Remembrement. 1968. 1:2000. 1 plan (AD Ardèche. 3 P 2631-43).

    AD Ardèche : 3 P 2631-43
  • Cadastre. Section ZE, parcelle 28 / Direction générale des finances publiques. Extrait du plan cadastral informatisé. Privas 2012. 1:2000. 1 plan cadastral numérisé. (www.cadastre.gouv.fr).

  • Plan du domaine du Pradel / Plan de partage annexé à l'acte de partage du 5 et 25 janvier 1888. Émile Marzé notaire à Aubenas. 1 dessin. (AD de l'Ardèche. 2 E 21594).

    AD Ardèche : 2 E 21594
  • Unité expérimentale caprine au domaine du Pradel. Situation, situation rapprochée, masse / Patrice Reverdi, Gérard Bernier. 1989. 1:1000, 1:2000, 1:500. 1 plan numérisé. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel situation rapprochee masse.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017 Le Pradel situation rapprochee masse.pdf
  • Unité expérimentale caprine au domaine du Pradel. Plan d’ensemble / Patrice Reverdi, Gérard Bernier. 1989. 1:100, 1:50. 1 plan numérisé. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel plan d 'ensemble.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017 Le Pradel plan d 'ensemble.pdf
  • Unité expérimentale caprine au domaine du Pradel. Façades / Patrice Reverdi, Gérard Bernier. 1989. 1:100. 1 plan numérisé. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel facades.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017
  • Unité expérimentale caprine au domaine du Pradel. Fromagerie / Patrice Reverdi, Gérard Bernier. 1989. 1:50. 1 plan numérisé. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel fromagerie.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017 Le Pradel fromagerie.pdf
  • Unité expérimentale caprine au domaine du Pradel. Bâtiment d’accueil / Patrice Reverdi, Gérard Bernier. 1989. 1:50, 1:10. 1 plan numérisé. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel batiment d'accueil.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017 Le Pradel batiment d'accueil.pdf
  • Lycée agricole Olivier de Serres. Construction d’un hangar à matériel. Plan et coupe / François Schelameur architecte. 1993. 1:100. 1 plan scanné. (A Région Rhône-Alpes. TA 017 Le Pradel Hangar à matériel.pdf).

    A Région Rhône-Alpes : TA 017 Le Pradel Hangar à matériel.pdf
  • Le Pradel : fontaine couverte de la prairie / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 279).

    AD Ardèche : 7 Fi 279
  • Le Pradel : vue générale / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 285).

    AD Ardèche : 7 Fi 285
  • Le Pradel : portail d’entrée / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 286).

    AD Ardèche : 7 Fi 286
  • Le Pradel : terrasse et échauguette / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 283).

    AD Ardèche : 7 Fi 283
  • Le Pradel : terrasse et échauguette / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 287).

    AD Ardèche : 7 Fi 287
  • Le Pradel : terrasse et échauguette / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 288).

    AD Ardèche : 7 Fi 288
  • Le Pradel : terrasse et échauguette / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 289).

    AD Ardèche : 7 Fi 289
  • Le Pradel : chapelle / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 284).

    AD Ardèche : 7 Fi 284
  • Le Pradel : chapelle / s.d. : photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 7 Fi 280).

    AD Ardèche : 7 Fi 280
  • Le Pradel : domaine [vue aérienne depuis le sud] / 1957. Photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 28 Fi 3782).

    AD Ardèche : 28 Fi 3782
  • Le Pradel : domaine [vu depuis le nord] / 1957. Photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 28 Fi 3777).

    AD Ardèche : 28 Fi 3777
  • Le Pradel : domaine [la bastide façades nord et ouest] / 1957. Photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 28 Fi 3778).

    AD Ardèche : 28 Fi 3778
  • Le Pradel : domaine [la bastide façade sud] / 1957. Photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 28 Fi 3779).

    AD Ardèche : 28 Fi 3779
  • Le Pradel : domaine [la chapelle] / 1957. Photographie noir et blanc. 1 tirage (photographie). (AD Ardèche. 28 Fi 3780).

    AD Ardèche : 28 Fi 3780
  • Mirabel (Ardèche). Château d’Olivier de Serre, gentilhomme sous le règne de Henri IV – s’intéressa beaucoup à l’Agriculture – Actuellement École d’Agriculture / [s.d.] . 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 10419).

    AD Ardèche : 84 Fi 10419
  • L’Ardèche pittoresque. 267 – Environs de Villeneuve-de-Berg. Propriété du Pradel où naquit Olivier de Serres en 1539 / [s.d.]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21517).

    AD Ardèche : 84 Fi 21517
  • Le Pradel (Ardèche). École d’Agriculture – Berceau d’Olivier de Serres. Importateur du mûrier en France / [s.d.]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21515).

    AD Ardèche : 84 Fi 21515
  • Environs de Mirabel (Ardèche) Le PRADEL – Maison où naquit au XVIe siècle le savant Ollivier de Serre / [s.d.]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21541).

    AD Ardèche : 84 Fi 21541
  • E.T. Aubenas. L’Ardèche pittoresque. Domaine du Pradel où naquit Olivier de Serre en 1539 / [s.d.]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21514).

    AD Ardèche : 84 Fi 21514
  • L’Ardèche pittoresque. 266 – Villeneuve-de-Berg- Le Pradel. Maison où naquit Olivier de Serres en l’an 1539 / s.d. [avant 1906 ?] : carte postale envoyée vers 1906 ( ?). 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21516).

    AD Ardèche : 84 Fi 21516
  • C. Artige fils, édit. – Aubenas. 3203 – LE PRADEL – Maison où naquit Olivier de Serres / s.d. [avant 1915] : carte postale envoyée le 04/07/1915. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21512).

    AD Ardèche : 84 Fi 21512
  • Environs de Villeneuve-de-Berg – Le Pradel. Berceau d’Olivier de Serres importateur du mûrier en France. École d’Agriculture / s.d. [avant 1926 ou 1928] : carte postale envoyée le 06/05/[19]26 ou 28. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21513).

    AD Ardèche : 84 Fi 21513
  • Environs de Villeneuve-de-Berg – "Le Pradel" berceau d’Olivier de Serres, importateur du mûrier en France / s.d. [avant 1925] : carte postale envoyée le 02/01/1925. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Ardèche. 84 Fi 21510).

    AD Ardèche : 84 Fi 21510
  • Vue aérienne : Le Pradel domaine Olivier de Serres Centre de formation agricole adultes Mirabel / s.d. [ca. 1994]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (A Lycée Olivier de Serres).

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote
  • Vue aérienne : vue depuis l’ouest / 2008. 1 phot. numérique. (A Lycée Olivier de Serres).

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote
  • Vue aérienne : vue depuis le nord / 2008. 1 phot. numérique. (A Lycée Olivier de Serres).

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote
  • Vue aérienne : vue depuis le nord / 2008. 1 phot. numérique. (A Lycée Olivier de Serres).

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote
  • Vue aérienne : la station de grainage / 2008. 1 phot. numérique. (A Lycée Olivier de Serres)

    A Lycée Olivier de Serres : sans cote
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dandel Elisabeth
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Guégan Catherine
Guégan Catherine

Chercheuse au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel (2006-...)

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