Dossier d’œuvre architecture IA42003290 | Réalisé par
Bellet Jérôme (Rédacteur)
Bellet Jérôme

2015 : stagiaire Master 2 Lyon III CEROR (4 mois), mise en forme de dossiers sur la ville de Montbrison [responsable : Caroline Guibaud]

2016 : vacataire INHA cellule vitrail (3 mois), mise en ligne sur patrimoine.rhonealpes.fr des dossiers de l'opération Vitrail ancien [suivi : Caroline Guibaud]

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Guibaud Caroline (Rédacteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Collège d'oratoriens, puis préfecture, actuellement sous-préfecture
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Montbrison
  • Adresse square Honoré d'Urfé
  • Cadastre 1809 E 151  ; 1986 BK 745
  • Dénominations
    collège
  • Genre
    d'oratoriens
  • Destinations
    préfecture, sous-préfecture
  • Parties constituantes non étudiées
    bassin

Historique

Le collège d'oratoriens

En 1620, la communauté des habitants de Montbrison entreprend de créer, sur les hauteurs de la ville, un nouvel établissement d'enseignement secondaire pour les garçons. Elle juge que les cours donnés par les chanoines à l'école du chapitre de la collégiale, située dans la partie basse de Montbrison, sont insuffisants (BROUTIN A., Histoire des couvents de Montbrison). L'installation est confiée à Pierre Henrys sieur de Grézieux. La construction commence entre 1622 et 1624 et s'achève en 1626. Les échevins de la ville attribuent par un traité la direction du collège aux oratoriens. Ces derniers sont déjà présents dans la région (collège de Notre-Dame-de-Grâces dans les gorges de la Loire, commune de Chambles) et ils ont une bonne réputation pour l'enseignement (FOURNIER-NÉEL M., Montbrison cœur du Forez). Les pères de l'Oratoire s'engagent, en échange d'une rente annuelle (2 200 livres), à assurer la présence de plusieurs professeurs afin d'éduquer les jeunes gens de la ville.

Le collège connaît, grâce à certains professeurs comme Jean-Baptiste Massillon, un relatif rayonnement dans la région. Il accueille environ 140 élèves. Il possède une bibliothèque réputée de 5 000 ouvrages dont 932 sont encore conservés à la bibliothèque de la Diana.

Malgré son succès, l'établissement rencontre des difficultés. En effet, le bâtiment est détruit le 14 août 1640 par un incendie. Il est reconstruit l'année suivante. Dans la nuit du 11 au 12 avril 1775, le collège est une seconde fois ravagé par le feu. Cependant, probablement pour des raisons d'ordre financier, la ville attend 1783 pour confier à l'architecte lyonnais Jean-Louis Dubost le projet de reconstruction de l'édifice. Les travaux se terminent en 1784 (LATTA C., Histoire de Montbrison). C'est l'état encore visible aujourd'hui. La cave située à l'angle sud-est, dont l'emprise déborde celle du corps central, est peut-être un témoignage de l'ancienne implantation du collège. L'extrémité ouest du corps central présente peut-être également un vestige de l'aspect des élévations avant les travaux de la fin du 18e siècle.

La préfecture

Les oratoriens n'occupent le nouveau collège que peu de temps, car à la Révolution l'établissement est fermé. En 1792, l'administration du district occupe les lieux. La Convention fait, en 1795, de Montbrison le chef-lieu du nouveau département de la Loire (LATTA C.), département né de la division en 1793 du département de Rhône-et-Loire comme conséquence du siège de Lyon (de 1793 à 1795 le chef-lieu a d'abord été Feurs). Le bâtiment est alors le siège de cette administration. Avec la création des préfets par Napoléon, il devient, en 1800, préfecture (FERRET F., "Montbrison Préfecture 1800-1856").

Le changement de propriétaire entraîne des modifications dans l'architecture du bâtiment afin qu'il soit adapté aux nouvelles fonctions. L'ancienne église est divisée horizontalement, la partie haute est transformée en salle dite du "conseil général" et pour y accéder, il est construit un escalier en fer-à-cheval. Des salons sont créés. La cour est fermée par des grilles. C'est aussi l'aménagement d'un grand escalier dans le hall d'honneur ou encore d'un balcon au premier étage côté cour. Des frontons sont ajoutés sur les façades donnant sur la rue. Les principaux travaux ont lieu sous la Restauration, les transformations coûtent 800 000 francs (FERRET F.). Vers 1812, des maisons limitrophes côté ouest de la préfecture sont détruites afin d'agrandir de ce côté les jardins. C'est aussi à cette époque qu'est remaniée la rue devant les bâtiments. Il faut noter le passage, dans les années 1840, de l'artiste Giovanni Zaccheo qui décore le hall et l'escalier d'honneur (voir le dossier correspondant).

La sous-préfecture

En 1855, Napoléon III fait aboutir le transfert de la préfecture à Saint-Étienne (projet engagé depuis plusieurs années malgré l'opposition des Montbrisonnais, ce qui a créé des tentions entre les deux villes). L'ancien collège d'oratoriens devient alors sous-préfecture (à partir du 1er janvier 1856), ce qui est encore son rôle aujourd'hui.

Durant la seconde moitié du 20e siècle, le bâtiment et notamment l'aile ouest a fait l'objet de travaux de modernisation (eau, électricité), de restauration (1974 : salle dite du "conseil général", 1990 : salle dite "Napoléon", hall d'honneur), de réfection (toiture, charpente, cuisine) et de remaniement (créations de bureaux) sous le contrôle du service départemental de l'architecture et du patrimoine.

L'édifice est inscrit partiellement au titre des Monuments Historiques. L'arrêté du 4 octobre1941 inscrit le grand salon (salle dite "Napoléon") et la rampe de l'escalier du hall d'honneur. L'arrêté du 22 janvier 1962 inscrit le hall d'honneur et l'escalier avec sa décoration.

Description

L'édifice est organisé de manière symétrique avec un plan en U autour d'une cour (cour d'honneur) orientée au nord. Cette dernière est fermée par une grille métallique avec des pavillons d'entrée aux extrémités. Le bâtiment se divise en trois parties : corps central en fond de cour, aile est et aile ouest. Le corps central se prolonge légèrement du côté ouest pour fermer une autre cour (cour du concierge). A l'arrière du bâtiment (coté sud) est présent un jardin en pelouse avec quelques arbres isolés. Ce jardin repose sur un remblai, il est surélevé par rapport aux rues le jouxtant alors que de l'autre côté l'entrée de la sous-préfecture est au niveau de la rue. Il existe également un jardin potager côté ouest après la cour du concierge.

Les murs sont construits en granite appareillé en moellon recouvert d'un enduit.

L'ensemble de l'édifice a un toit à longs-pans à noue et en tuile creuse. Une corniche moulurée est présente sous le toit, sauf pour la partie arrière du prolongement du corps central, dont le couronnement est une génoise. Les pavillons d'entrée ont un toit à longs-pans à croupe et en tuile en écaille.

Le corps central

L'extérieur

Le corps principal du bâtiment se compose d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée, de deux étages-carrés et des combles. Le prolongement ouest est moins élevé et n'a pas de combles aménagés.

L’élévation est ordonnancée. Du côté de la cour, la façade s'organise avec sept travées dont les trois centrales forment un avant-corps d'ordre dorique colossal, avec des pilastres en bossage au rez-de-chaussée puis cannelés aux étages supérieurs et supportant un fronton aux rebords moulurés (inscriptions en lettres métalliques dorées : R(épublique) F(rançaise) et en dessous LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ). La porte principale se situe au rez-de-chaussée, au centre de cet avant-corps. Au premier étage une porte ouvre sur un balcon filant avec un garde-corps en fer forgé. Celui-ci est décoré de motifs géométriques à chevrons et de quatre trophées républicains (des guirlandes végétales avec faisceaux de licteurs aux extrémités et des couronnes végétales avec également des faisceaux de licteurs au centre). L'ensemble est soutenu par des consoles jumelées. Les fenêtres sont mises en valeur par un encadrement mouluré plat en pierre et celles du premier étage sont équipées d'un larmier.

Du côté du jardin, la façade a quinze travées (treize pour la partie principale, deux pour le prolongement). Les trois travées centrales de la partie principale forment un avant-corps sans ordre, mais avec un fronton au sommet. Au rez-de-chaussée de celui-ci, la travée centrale a une porte en arc en plein-cintre. Au premier étage, une porte ouvre sur un petit balcon à garde-corps en fer forgé.

L'intérieur

Le sous-sol de cette partie est composé de deux zones de caves non contigües. La première cave, du côté est (la chaufferie) est accessible depuis l'intérieur du bâtiment par un escalier droit (voir plus bas), elle est voûtée en berceau surbaissé à lunettes et le couloir d'accès à l'escalier est couvert par une voûte en berceau. La deuxième cave, accolée au sud de la précédente (et située en dehors de l'emprise du rez-de-chaussée), est accessible par un escalier droit depuis le jardin. La dernière cave est au sud-ouest et son accès se fait par un escalier droit depuis la cour du concierge.

L'entrée principale du rez-de-chaussée, au centre du corps central, donne accès au hall d'honneur composé d'un vestibule et de la cage du grand escalier d'honneur en pierre qui dessert les étages carrés (escalier tournant à retours, avec jour, suspendu, avec une rampe en fer forgé ; voir dossier du décor du hall et de l'escalier d'honneur). Depuis le hall d'honneur, une porte dans l'axe de l'entrée donne dans le "salon rose" et de là vers le jardin ; la partie ouest du corps central comprend trois salons en enfilade sur le jardin : le "salon rose", le grand salon ou salle "Napoléon" (voir dossier), un salon plus petit (cloisonné en bureaux). Une seconde porte donne dans un vestibule d'accès vers le jardin et vers la partie est du corps central, composée de deux pièces en enfilade (salle à manger et cuisine, voûtées d'arêtes comme le vestibule).

Du côté cour, des portées sont percées dans les travées extrêmes. Côté est, on accède à un vestibule avec l'escalier d'accès au sous-sol (cave, actuellement chaufferie), une porte vers la glacière (dite "puits du moine") couverte d'une coupole, et un accès vers un couloir contenant l'escalier desservant les niveaux de l'aile est (escalier tournant, à retour, sans jour) ; au premier étage cet escalier donne sur un vestibule par lequel on accède aux appartements du sous-préfet. Côté ouest, un couloir dessert les bureaux situés dans la partie ouest du corps central et dans l'aile ouest. Dans le prolongement du corps central est implanté l'escalier desservant l'aile ouest (escalier sur arc rampant, tournant, à retour, sans jour ; garde-corps à balustres en bois découpé).

Au premier étage de l'escalier d'honneur, le pallier a deux portes en face des marches (vers l'ouest). Elles donnent sur une enfilade de pièces côté cour : antichambre, bureau du préfet, salle d'attente et enfin bureaux. Dans l'antichambre une porte (vers le sud) donne sur le salon vert (pourvu d'une porte-fenêtre avec balcon sur le jardin) qui distribue les pièces en enfilade sur jardin : à l'ouest, le salon rouge (et une suite de chambres recloisonnées avec couloir) ; à l'est, les appartements du sous-préfet : salon vert, salon (couvert par une voûte en anse de panier), salle à manger avec alcôve (couverte par une voûte à arêtes doubles), et chambre dite du "ministre" (sans doute autrefois avec alcôve et garde-robe).

Le deuxième étage est composé de salles d'archives, de salles de réunion et de bureaux.

Les ailes

L'aile est

L'aile est correspond à l'ancienne église dont le volume a été divisé. L'élévation a cinq travées ordonnancées côté cour, sur trois niveaux d'élévation (les fenêtres du deuxième sont murées) ; le mur pignon sur rue, couronné d'un fronton, est divisé entre trois travées par des pilastres sans ordre reliés au sommet par une plate-bande : deux travées de mur plein encadrent la travée centrale percée d'une porte en bossage, en arc en plein-cintre, pourvue de pilastres supportant un entablement et une corniche moulurée à denticules, surmontée d'une fenêtre à encadrement mouluré plat.

Le rez-de-chaussée est composé de trois remises, couvertes en voûtes d'arêtes, ouvertes côté cour par trois portes doubles en plein-cintre ; la travée nord correspond à la cage de l'escalier en fer à cheval qui dessert au premier étage la salle dite du "conseil général" (voir dossier du décor). La nef de cette salle est voûtée en berceau surbaissé à lunettes et l’extrémité (ancien chœur), est voûté en arc-de-cloître. Une petite porte située au fond communique avec la cuisine des appartements du sous-préfet.

L'aile ouest

L'aile ouest a un sous-sol, un rez-de-chaussée, deux étages carrés et des combles. Son élévation est symétrique de celle de l'aile est. Le sous-sol est situé à l'extrémité nord de l'aile et et desservi par un escalier droit. L'accès au rez-de-chaussée se fait en passant par le corps principal (voir plus haut), soit par une porte d'entrée située côté cour sur la travée la plus au nord. Cette porte ouvre sur un couloir avec à gauche la porte des appartements du concierge, à droite un escalier tournant à retour, avec jour (garde-corps en fer forgé), desservant les étages supérieurs, et enfin au fond l'escalier permettant d'aller au sous-sol. Le premier étage et deuxième étages sont composés de bureaux.

Le collège d'oratoriens ouvre en 1626. Il brûle à deux reprises en 1640 et en 1775. En 1783 et 1784, il est reconstruit par l'architecte lyonnais Jean Louis Dubost.

A la Révolution, les oratoriens doivent quitter le bâtiment. L’administration du district occupe les lieux. En 1795, Montbrison est choisi comme chef-lieu du département de la Loire. En 1800, le bâtiment devient préfecture, mais en 1855 Napoléon III prend la décision qu'au premier janvier suivant la préfecture est transférée à Saint-Étienne. Le bâtiment devient alors sous-préfecture.

Le changement de fonctions du lieu entraîne des modifications dans l'organisation et les décors de l'édifice. Dans les années 1840, le peintre Giovanni Zaccheo décore l'escalier et le vestibule d'honneur.

Des campagnes de modernisations, rénovations et restaurations sont lancées depuis la seconde moitié du 20e siècle.

La sous-préfecture est organisée symétriquement selon un plan en U, avec un corps principal encadré de deux ailes délimitant une cour orientée au nord. Au sud, derrière le corps principal, se trouve le jardin en pelouse avec quelques arbres isolés.

Les murs sont en granite appareillé en moellon recouvert d'un enduit. L'ensemble de l'édifice a un toit à longs-pans à noue et en tuile creuse. Les pavillons d'entrée ont un toit à longs-pans à croupe et couvert en tuile en écaille. L'élévation est ordonnancée. La façade du corps central a un avant corps à fronton et balcon filant.

L'édifice possède un sous-sol sous l'aile ouest et le corps central (divisés en plusieurs zones non-contigües), un rez-de-chaussée, deux étages carrés et des combles (sauf l'angle sud-ouest). Les niveaux sont desservis par plusieurs escaliers tournants à retours, avec ou sans jour et un escalier en fer-à-cheval devant la salle du conseil général. Plusieurs salles de l'angle est de l'édifice sont voûtées.

  • Murs
    • granite moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile en écaille
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés, 1 étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau
    • voûte en berceau, en brique
    • voûte en berceau, à lunettes
    • coupole
    • voûte d'arêtes
    • voûte à arêtes doubles
    • voûte en arc-de-cloître
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à longs pans noue
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en fer-à-cheval
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant suspendu
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Jardins
    pelouse, arbre isolé
  • Techniques
    • peinture
    • ferronnerie
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre, ordre dorique, fronton, fleur, ordre colossal
    • chevron
    • trophée, faisceau de licteur, guirlande, ornement végétal, couronne végétale
    • denticule
  • Précision représentations

    [Voir Présentation].

  • Statut de la propriété
    propriété du département
  • Protections
    inscrit MH partiellement, 1941/10/04
    inscrit MH partiellement, 1962/01/22
  • Précisions sur la protection

    Le grand salon (salle dite "Napoléon") et la rampe du grand escalier sont inscrits par arrêté du 4 octobre 1941 ; le grand hall et l'escalier d'honneur avec son décor d'époque Restauration (cad. E 151, 154, 156) sont inscrits par arrêté du 22 janvier 1962.

  • Référence MH

Documents d'archives

  • AD Loire. Série O : 1063. Lettre du 21 septembre 1812 de l'architecte Hostein concernant l'aménagement d'une rue en face de la préfecture.

    AD Loire : O : 1063
  • AD Loire. Série O : 1063. Lettre du 9 octobre 1814 de P. Lafond au préfet concernant l'agrandissement des jardins de la préfecture.

    AD Loire : O : 1063
  • AD Loire. Série 1111VT : 128. Fonds Louis Bernard. Dossier 42 75 1903. Dossier sous-préfecture. Historique rapide de la sous-préfecture de Montbrison, établi en avril 1975 par Louis Bernard.

    AD Loire : 1111VT : 128, dossier 42 75 1903.
  • A CRMH Rhône-Alpes, Lyon. Dossier sous-préfecture. Documents sur la protection de certaines parties de l'édifice au titre des Monuments Historiques. Documents sur le mobilier protégé. Rapports des différentes opérations de restauration (le hall d'honneur, la salle du "conseil général", la salle "Napoléon" et le billard).

    DRAC Auvergne-Rhône-Alpes
  • SDAP Loire. Dossier sous-préfecture de Montbrison. Documents sur les restaurations du bâtiment des années 1970 à début des années 1990.

    SDAP Loire
  • AC Montbrison. Série 1D : 3. Registre des délibérations du conseil municipal du 16 brumaire an II (6 novembre 1793) au 3 messidor an III (21 juin 1795). Délibération du 21 nivôse an III (10 janvier 1795) sur l’apurement du compte rendu par les citoyens Cibot et Desgraves des ventes faites des ornements provenant des dépouilles des églises et chapelles de la commune.Vente réalisée entre le 1er et le 19 frimaire an III (9 décembre 1794).

    AC Montbrison : 1D : 3.
  • AC Montbrison. Série 1D : 7. Registre de délibérations du 18 pluviôse an IX (17 février 1801) au 19 mars 1815. Délibération du 25 novembre 1811 : le maire expose le besoin de créer un nouveau lycée et il fait référence à la prospérité passée du collège d'oratoriens et des grands noms associés.

    AC Montbrison : 1D : 7.
  • AC Montbrison. Série 1D : 9. Registre de délibérations et arrêtés du Conseil municipal du 8 mai 1828 au 18 mars 1838. Délibération du 5 février 1834 relative au transfert de la préfecture à Saint-Étienne.

    AC Montbrison : 1D : 9.
  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison). Boîte 89, chemise « chapitre de Notre-Dame ». Documents sans date, épinglés ensemble (18e siècle). Mémoire au conseil à propos des communautés religieuses : des capucins, des pères de l’Oratoire, des religieuses de Sainte-Claire et de Sainte-Ursule.

    AC Montbrison : Boîte 89 chemise Notre-Dame.
  • Lettres patentes sur arrêts, concernant la reconstruction du collège de Montbrison. Du 18 août 1784. Registrées le 10 décembre 1784. Reconstruction du collège suite à un incendie. L'arrêté du 5 août 1783 homologue l'emprunt de 62 500 £ et l'exempte d'impôt. A Paris, en Parlement, les Grand Chambre et Tournelle assemblées. Signé Ysabeau.

    Extrait des registres du conseil d'Etat. incendie du collège dans la nuit du 11 au 12 avril 1775. Plan et devis de reconstruction donnés par le sieur Dubost, architecte à Lyon. Candidats à l'adjudication : Pierre Siome, maître menuisier, entrepreneur en bâtiments, Mallet, maître maçon, et Thomas Faure, sous cautionnement du régime de l'Oratoire. Thomas Faure est adjudicataire. Fait au conseil d'Etat du roi, tenu à Versailles le 5 août 1783. Collationné, signé Bergeret.

    Document numérisé accessible en ligne sur le site Forez histoire : accès internet : URL : <http://forezhistoire.free.fr/oratoire-montbrison.html

Bibliographie

  • BRASSART, Gabriel. Montbrison aperçu historique. Montbrison : édité par L. PÉLARDY, 1940.

    P. 44-45, 47 et 54.
  • BROUTIN, Auguste. Histoire des couvents de Montbrison avant 1793. Saint-Etienne : impr. de Montagny, 1874-1876. 2 vol. (XIII-376-396 p.) : pl., sceaux.

  • CARCEL, Bernadette. Les Zaccheo peintres-décorateurs en Forez au XIXe siècle, Bulletin de la Diana, volume LIV, n°6, 1995.

    P. 467-480.
  • CHARVET, E-L G. Lyon artistique. Architectes. Notices biographiques et bibliographiques. Lyon, Imp. A. Waltener, P. Legendre et Cie successeurs, 1899. 436 p. : ill. ; 28 cm

    P. 131.
  • FERRET, Francisque. Montbrison Préfecture 1800-1856, Bulletin de la Diana, volume LIX, n°4, 2000.

    P. 299-236.
  • FOURNIER-NEEL, Marguerite. Montbrison coeur du Forez. Son passé, ses monuments, ses rues. Montbrison : impr. I.P.M., rééd. 2001.

    P. 47-50.
  • GUIBAUD, Caroline, HARTMANN-NUSSBAUM, Simone, JOURDAN, Geneviève, MONNET, Thierry. Montbrison, un canton en Forez. Lyon : Editions Lieux Dits, 2008 (Images du patrimoine ; 251.)

    P. 45.
  • KRUMENACKER, Yves (dir.) ; PELLEGRIN, Marie-Frédérique (dir.) ; QUANTIN, Jean-Louis (dir.). L'Oratoire de Jésus : 400 ans d'histoire en France (11 novembre 1611 - 11 novembre 2011), Paris : Éd. du Cerf, 2013.

  • LATTA, Claude. Histoire de Montbrison. Lyon : Horvath, 2e éd., 1994.

    P. 225-226.
  • VACHET, Adolphe (abbé). Les paroisses du diocèse de Lyon : archives et antiquités. Abbaye de Lérins ; Imprimerie M. Bernard,1899. 752 p. ; 27,5 cm.

    P. 234.

Documents figurés

  • [Plans de la sous-préfecture de Montbrison] / 2 dess. : encre sur papier. Échelle 1 : 100. Saint-Étienne, juin 1891 (SDAP Loire). Un plan du rez-de-chaussée et un plan du premier étage.

    SDAP Loire
  • [Plans de la sous-préfecture de Montbrison] / 3 tirages de plans, encre sur papier. Milieu 20e siècle (SDAP Loire). Plan du rez-de-chaussée, plan du premier étage et plan du second étage.

    SDAP Loire
  • [Plans de la sous-préfecture de Montbrison] / Bureau d'étude de la Ville de Montbrison. 5 tirages de plans, encre sur papier. Échelle 1 : 200. 2012 (AC Montbrison). Un plan du sous-sol, un plan du rez-de-chaussée, un plan du premier étage, un plan du second étage et un plan des combles.

    AC Montbrison
  • [Plans de la sous-préfecture de Montbrison] / André Graczyk. Échelle 1 : 100. Andrézieux-Bouthéon, cabinet André Graczyk, avril 2003. 5 tirages de plans, encre sur papier. A sous-préfecture de Montbrison. Un plan du sous-sol, un plan du rez-de-chaussée, un plan du premier étage, un plan du second étage et un plan des combles. (non-reproduit) A Sous-préfecture de Montbrison.

  • [Escalier d'accès à la salle du conseil général de la sous-préfecture de Montbrison] / 1 photogr. pos. noir et blanc en papier citrate, 18X24 cm. Montbrison, 1947. Légendée au crayon au dos : " [2564] Montbrison. Exposition « De l’impressionnisme à nos jours » 12 octobre-9 novembre 1947. Sous-Préfecture. Salle du conseil général ". B Diana Montbrison. Fonds Brassart. Boîte 2 dossier 5158, 2564.

    B Diana Montbrison : Boîte n°2, 5158, 2564.
  • [Vue cavalière simplifiée réalisée à l'occasion d'un procès soutenu par le chapitre de Montbrison. Plan de Montbrison et de Moingt]. Anonyme, 1732. Papier, encre sépia, lavis jaune, rouge, bleu. Ss éch., 60,5 x 101 cm. Ss éch., 60,5 x 101 cm. Lég., tampon. Texte en marge. (A. Diana, Montbrison)

    B Diana Montbrison
  • Plan parcellaire de la ville de Montbrison, chef-lieu du département de la Loire. Dédié à Monsieur Silvestre de la Noërie, maire de la dite ville, par Hyacinthe de Boisboissel, ingénieur vérificateur du cadastre. [1813-1815]. Papier, encre, gouache. Ech. 1/1250e. (A. Diana, Montbrison, cote 119 F, document numérisé, original disparu)

    B Diana Montbrison : 119 F
  • Montbrison - La Sous-Préfecture. Édition A. Badin. 1 impr. photoméc. (carte postale) : noir et blanc. 1er quart 20e siècle (Coll. Part. L. Tissier). Datée 1913.

    Collection particulière : Louis Tissier
  • MONTBRISON- La Sous-Préfecture. Édition Henri Prat. 1 impr. photoméc. (carte postale) : noir et blanc. 1er quart 20e siècle (Coll. Part. L. Tissier).

    Collection particulière : Louis Tissier
  • 164 - MONTBRISON - Place de la Préfecture. Edit. Nouvelles Galeries, St-Etienne / Nouvelles Galeries (éditeur). 1 impr. photoméc. (carte postale) : noir et blanc. 1er quart 20e siècle.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2015
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Bellet Jérôme
Bellet Jérôme

2015 : stagiaire Master 2 Lyon III CEROR (4 mois), mise en forme de dossiers sur la ville de Montbrison [responsable : Caroline Guibaud]

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Guibaud Caroline
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Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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