Dossier d’œuvre architecture IA74000926 | Réalisé par
Lyon-Caen Jean-François
Lyon-Caen Jean-François

Enseignant à l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble

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  • enquête thématique régionale, Stations de sports d'hiver
Station de sports d´hiver de Flaine
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Flaine - Cluses
  • Commune Arâches-la-Frasse
  • Précisions oeuvre située en partie sur la commune Magland
  • Dénominations
    station de sports d'hiver
  • Appellations
    Flaine
  • Parties constituantes non étudiées
    salle de spectacle, galerie marchande, chaufferie, école, hôtel de voyageurs

Le contexte général du développement de la station de Flaine.

La station naît de la rencontre de Sylvie et Éric Boissonnas, avec un site isolé de montagne, le vallon de Flaine (1600 m), relativement étroit, segmenté par des falaises calcaires et éloigné de toute vallée équipée, et de leur désir d´y développer un projet alliant culture et sport en montagne. La station sera construite en versant sud, face aux pentes rocheuses de lapiaz du Désert de Platé (2480 m), qui s´ouvre sur le panorama grandiose de la chaîne du Mont-Blanc. La découverte a lieu en 1959, grâce à l´architecte Gérard Chervaz qui, depuis 1952, cherche à valoriser le site du lac de Flaine. Une société unique est constituée, la S.E.P.A.D. (Société d´Études, de Participation et de Développement) dirigée par Ferdinand Berlottier, chargée de la réalisation de toute la station (acquisition foncière, construction, animation, domaine skiable) suivant le concept de station intégrée. Le couple Boissonnas, revenant d´un séjour aux États-Unis, où ils ont vu les réalisations des grands maîtres de l´architecture moderne, souhaitent créer à Flaine l´oeuvre que ce site appelle sur un ordre architectural raisonné (E. Boissonnas). Ils consultent les architectes urbanistes français Denys Pradelle et Laurent Chappis qui établira le plan d´urbanisme. Ils envisagent aussi d´interroger les plus célèbres des architectes modernes : Philip Johnson, Le Corbusier, Frank Loyd Wright, Marcel Breuer.

Ils choisissent Marcel Breuer qui trace le plan de masse (amendé par les architectes urbanistes francophones Denys Pradelle, Laurent Chappis et André Gaillard) étagé sur trois niveaux reliés directement au domaine skiable aménagé sur les pentes opposées. Le centre de la station est au niveau intermédiaire, autour d´un espace unique, le Forum. L´architecture, due à Marcel Breuer, est rigoureuse, composée d´immeubles bâtis sur pilotis et exemple d´application du principe d´ombre et de lumière, disposant des logements orientés au nord comme au sud, construits suivant un système de préfabrication lourde en béton armé. L´animation des façades est donnée par le travail des panneaux, moulés en creux et taillés en pointes de diamant.

La station ouvre à Noël 1967 avec la mise en service du téléphérique des Grandes Platières, dessiné par G. Chervaz.

Pendant 10 ans, M. Breuer dirige la construction, notamment le Forum et l´hôtel Le Flaine. La station sera achevée avec le quartier de Flaine Forêt, réalisé par ses associés, les architectes Daniel Chiquet et Mario Jossa en France et Robert Gatje à New York. Les intérieurs des hôtels font l´objet de soins particuliers avec des cheminées en béton de M. Breuer, des mobiliers dus à Alvar Aalto, Saarinen, Paulin. Au coeur du Forum, en extérieur, sont disposées des oeuvres d´art signées des plus grands artistes contemporains, dont les sculptures monumentales de Jean Dubuffet (Le Boqueteau, 1988), Pablo Picasso (Tête de Femme, 1991), Victor Vasarely (Trois Hexagones, 1973), Carl Nesjar (La Fontaine de glace, 1974).

En 1989 les Boissonnas se dessaisissent de la station, entraînant depuis une gestion éclatée du site et de ses différentes composantes, malgré une cohérence exceptionnelle de la station originelle.

Les principes de composition de la station

« Quel site admirable, comment ne pas le gâter ! » , exclamation attribuée à M. Breuer lorsqu´il découvre le site par hélicoptère le 22 novembre 1959. Commence l´étude du plan de masse de la station qui sera l´objet pendant deux ans de mises au point successives avec le groupe d´architectes urbanistes francophones (L. Chappis, G. Chervaz, André Gaillard et D. Pradelle) réunis par E. Boissonnas qui avait programmé 2000 lits d´hôtels, 4000 lits en appartements et 1000 lits pour les employés. Aux propositions intégrées développées notamment par L. Chappis et D. Pradelle reposant sur un accès par tunnel et des constructions en gradins placées en amphithéâtre, voire « troglodytes », étagés sur la pente, adossées aux barres rocheuses, exposant leur façade unique au sud entourant la prairie devenue la « grenouillère », est préférée une composition plus formelle. Le site escarpé est desservi par la voirie et les parkings à l´ouest, tandis qu´à l´est et au sud, la station s´ouvre sur le domaine skiable, concentrant ainsi le plan masse sur trois replats séparés par des falaises rocheuses, reliés par des chemins et des ascenseurs inclinés, garantissant une station sans voiture et skis aux pieds. Les bâtiments sont alignés le long des courbes de niveau qui suivent les falaises, une première rangée peu élevée en front de neige dans la zone la plus basse de la station, masquée par la falaise de 15 à 30 m à laquelle les bâtiments sont adossés. Une deuxième rangée suit la crête de la même falaise avec des bâtiments bas de 3 niveaux, juste assez importants pour fermer le Forum vers le sud sans gêner la vue depuis les fenêtres des résidences qui constituent la troisième ligne. Celle-ci comprend le centre commercial sur 2 niveaux, et en arrière, des bâtiments importants, un hôtel et des appartements en copropriété sur 9 niveaux, parallèles à une seconde falaise, haute de 70 m en moyenne. Au sommet de cette deuxième falaise, une seule ligne de constructions de 9 niveaux, d´où la vue s´étend sur tous les champs de ski des Grandes Platières, ligne dédoublée au nord par d´assez grands immeubles et au sud par de petits en copropriété (E. Boissonnas).

La maîtrise foncière

Le territoire de la station de Flaine s´étend sur deux communes, Magland au sud et Arâches-la-Frasse au nord, celle-ci s´étant engagée en 1958 à céder les terrains lui appartenant à Flaine et dans la combe de Vernant, dans l´hypothèse « du développement d´une station de montagne ». Entre 1961 et 1966, la S.E.P.A.D. (Société d´Études, de Participation et de Développement) et la S.A.G. (Société d´aménagement du massif Arve-Giffre) acquièrent 250 ha de terrains (dont 112 ha pour le site de la station proprement dite) à l´amiable ou par voie d´expropriation (38 ha) pour les terrains privés, entraînant des procédures longues, retardant l´ouverture de la station de trois ans. Les rendez-vous avaient lieu généralement en fin de journée (après les heures de travail au champ ou à l´atelier). L´accueil fut souvent réservé, jamais hostile, la curiosité l´emportait. Mais dans tous les cas, la conclusion d´un accord (ou l´opposition d´un refus aussi) n´est intervenue qu´à l´issue de plusieurs rencontres (F. Berlottier). Une convention de concession est établie le 5 juillet 1960 avec le département de la Haute-Savoie stipulant l´engagement de la SAG à financer la route d´accès, lui confiant l´exclusivité de l´exploitation du domaine skiable pour 90 ans et l´autorisant à aménager 60% des terrains de la station (étendu plus tard à 90%, faute d´autres acquéreurs).

En 1963, les documents d´urbanisme élaborés par L. Chappis sont approuvés. Le plan directeur du « Groupement d´urbanisme » (comprenant les communes d´Arâches-la-Frasse, Magland et Samoëns) prévoit l´équipement du domaine skiable et le développement des Carrroz en station de ski. Le plan d´urbanisme de détail fixe les choix arrêtés par le plan de masse de la station de Flaine.

Depuis 1971, la station est gérée par le Syndicat intercommunal de Flaine regroupant Arâches-la-Frasse et Magland.

Les principes d´architecture

La recherche d´une architecture fonctionnelle est annoncée dès l´origine par le promoteur qui préfère la création d´ensembles et d´immeubles aux styles harmonisés et ne souhaite pas que Flaine se distingue par l´originalité de quelques bâtiments plus ou moins heureusement juxtaposés (E. Boissonnas). Les édifices sont linéaires, orientés est-ouest, avec une structure rythmée par une trame régulière partagée au centre par une coursive centrale desservant chambres d´hôtels et appartements aménagés dans des travées aux largeurs adaptées et éclairées soit en façade sud, soit en façade nord. Les volumétries sont simples, orthogonales et volontairement épurées. Les toitures sont de type toitures froides, plates, sans débord, ni porte-neige. Les façades sont rythmées par une combinaison de profondes terrasses en saillie avec garde-corps grillagés et par la déclinaison des panneaux fabriqués en usine, aux motifs et géométries variés : panneaux pleins en pointes de diamants inversées et panneaux ajourés au milieu par des menuiseries qui défilent par groupe de deux ou de quatre. L´ensemble compose un jeu d´ombre et de lumière (M. Breuer) qui se joue sur un béton brut, lisse ou laissant paraître des empreintes de coffrage, offrant selon les saisons et les heures, toutes les nuances du gris, rappelant ainsi les falaises de calcaire gris.

La préfabrication de la construction.

En 1960, la S.E.P.A.D. (Société d´Études de Participation et de Développement) fait le choix de fabriquer dans la vallée le gros oeuvre des bâtiments en béton armé, justifié par l´absence d´une route d´accès encore insuffisante et remédiant aux contraintes de l´hiver interdisant toute activité en altitude. Par ailleurs ce choix s´accorde avec les premières esquisses de M. Breuer pour les bâtiments qui répond au souhait d´E. Boissonnas de privilégier une unité d´architecture. L´usine de préfabrication est construite à Bellegarde à côté de Magland et les agrégats sont puisés dans le lit de l´Arve. Les éléments sont conçus selon le procédé de l´ingénieur Jean Barets qui pouvait donner un relief de 50 cm aux plaques de façades. Les moules métalliques chauffants sont réalisés à partir des dessins de M. Breuer pour les planchers caissons, les linteaux, les encadrements de fenêtres et les panneaux de façades réalisés en pointe de diamant. Les composants sont acheminés par un téléphérique à matériaux jusqu´au Col de Pierre Carrée à 1850 m, puis descendus par camion jusqu´au chantier de la station à 1600 m. Le procédé garantit une qualité de béton qui se vérifie 40 années plus tard.

La production de l´usine débute au cours de l´hiver 1962-1963, les fondations sont creusées la saison suivante par l´entreprise parisienne Boussiron, puis les gros oeuvre sont montés à partir de 1966 par l´entreprise Place de Grenoble, réalisant le quartier de Flaine Forum selon ce même procédé. À partir de 1973, la construction de Flaine Front de neige puis de Flaine Forêt s´effectue par la route d´accès avec réalisation sur place des éléments de béton armé, entraînant l´arrêt de l´usine et du téléphérique.

Galerie technique et chauffage urbain.

Le parti d´urbanisme concentré justifie le choix d´une distribution collective des réseaux dans des galeries techniques uniques, enterrées, dans lesquelles sont réunies tous les conduits (eau, chauffage calorifugé, eaux pluviales, eaux usées, gaz, télévision, téléphone, éclairage public, électricité). Les galeries sont à hauteur d´hommes, visitables en permanence, formant un maillage continu entre les immeubles et les trois quartiers de la station. Le chauffage est collectif, amené depuis une chaufferie centrale équipée de trois chaudières au gaz. Le bâtiment (étudié par L. Chappis en 1964 et repris par M. Breuer en 1967) est placé à l´entrée ouest de la station et conçu comme un élément architectural de la station avec une façade sud totalement vitrée offrant à la vue les équipements intérieurs.

Pour le quartier de Flaine Forêt (à partir de 1975), le chauffage électrique est préféré au chauffage urbain en raison des effets de la crise de l´énergie.

Mobilier et agencement, intérieur et extérieur.

M. Breuer a développé son talent de designer pour agencer l´intérieur des appartements et des hôtels en faisant appel aux productions des plus grands designers contemporains. Les chaises (B32, 1928) et fauteuils (B64, 1928) de M. Breuer, à structure tubulaire en acier chromé, équipent la salle à manger de l´hôtel Totem ; des mobiliers d´Alvaar Aalto avec les fauteuils (modèle 406, 1935) en bouleau courbé sont placées aux Gradins Gris, les chaises (611, 1930) au Totem ; les chaises tulipes et les guéridons d´Eero Saarinen meublent l´hôtel le Flaine ; ailleurs les mobiliers sont signés de célèbres designers tels Pierre Paulin, Harry Bertoia, Tito Agnolin, Vico Magistretti

M. Breuer dessine les cheminées des hôtels conçues comme des mobiliers traversants, réalisées en béton armé bouchardé : volume parallélépipédique à l´hôtel le Flaine, hotte en forme de cône placée sur un foyer circulaire à l´hôtel des Lindars, foyer adossé au mur de refend à l´hôtel Totem et à l´hôtel Aujon, foyer sculpture à l´hôtel Gradins Gris.

À l´extérieur, les mobiliers s´inscrivent dans cette même démarche fonctionnaliste : globes en verre montés sur tiges métalliques pour les lampadaires, signalétique des constructions avec lettrage original « Cassandre » en métal doré, cabine orange pour l´ascenseur incliné, pylônes des remontées mécaniques peints en blanc.

Cette approche se prolonge par le choix de Sylvie Boissonnas d´associer à l´architecture des sculptures disposées en extérieur dans l´espace du Forum (Dubuffet, Picasso, Vasarely, Carl Nesjar), des peintures et sculptures dans les salons des hôtels (Roland Topor, Arman, Roy Adzak, François Stahly, Luis Feito, Joseph Albers), une immense fontaine de Pol Bury dans le hall de l´auditorium. Ces présentations sont intimement liées à la création en 1969 du Centre d´Art à partir duquel s´organisent d´autres manifestations culturelles, théâtrales et musicales.

La station naît de la rencontre de Sylvie et Éric Boissonnas, avec un site isolé de montagne, le vallon de Flaine (1600 m), relativement étroit, segmenté par des falaises calcaires et éloigné de toute vallée équipée, et de leur désir d´y développer un projet alliant culture et sport en montagne. La station sera construite en versant sud, face aux pentes rocheuses de lapiaz du Désert de Platé (2480 m). Les Boissonnas constituent une société unique, la S.E.P.A.D. (Société d´Études, de Participation et de Développement) chargée de la réalisation de toute la station (acquisition foncière, construction, animation, domaine skiable) suivant le concept de station intégrée. En 1960, ils demandent conseil pour l´aménagement du site à Marcel Breuer qui devient l´architecte urbaniste en chef de l´opération. En 1961, le plan masse de Marcel Breuer est adopté, composé sur trois niveaux différents, le centre de la station étant au niveau intermédiaire, autour d´un espace unique, le Forum. La station ouvre à Noël 1967 avec la mise en service du téléphérique des Grandes Platières. Pendant 10 ans, M. Breuer dirige la construction. La station sera achevée avec le quartier de Flaine Forêt, réalisé par ses associés regroupés dans l´agence MBA (Marcel Breuer associés). En 1989 les Boissonnas se dessaisissent de la station, entraînant depuis une gestion éclatée du site et de ses différentes composantes, malgré une cohérence exceptionnelle de la station originelle.

L´architecture, due à Marcel Breuer, est rigoureuse, composée d´immeubles bâtis sur pilotis et exemple d´application du principe d´ombre et de lumière, disposant des logements orientés au nord comme au sud, construits suivant un système de préfabrication en béton armé. L´animation des façades est donnée par le travail des panneaux, moulés en creux et taillés en pointes de diamant. Les intérieurs des hôtels font l´objet de soins particuliers avec des cheminées en béton de M. Breuer, et des mobiliers dus aux plus grands designers du XXe siècle. Au coeur du Forum, en extérieur, sont disposées des oeuvres d´art signées des plus grands artistes contemporains.

Documents d'archives

  • AD Savoie. 6J 249-250. Siège social de la Société d'Etudes pour l'Aménagement du massif entre Arve et Giffre (dite Société de Flaine), Annecy, Haute Savoie (1960-1963)

  • AD Savoie. 6J 2362. Station de Flaine, Cluses, Haute-Savoie (1960-1998)

  • AD Savoie. 6J 2364. Etudes d'ensoleillement du site de Flaine (1960)

  • AD Savoie. 6J 2365. Projet de la station de Flaine (1960)

Bibliographie

  • ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA SAVOIE. CENTRE D'ARCHITECTURE DU XXE SIECLE DE LA SAVOIE. Inventaire des archives de l'Atelier d'Architecture en Montagne à Chambéry (1945-1985) / Franck Delorme. Chambéry : Conseil général de la Savoie, 2001. 297 p. 30 cm

  • BERLOTTIER, Fred. Flaine. Rapport photocopié. Annecy : 1996 (AD Savoie. 6 J 2362)

  • BOISSONNAS, Éric. Flaine, la création. Paris : éditions du Linteau, 1994.

  • BOISSONNAS Sylvie, dir. Portraits en altitude. Paris : éd. Créaphis, La Culture pour Vivre, 1994

  • BOUGAULT, Valérie. Flaine, l´utopie au plus près du ciel.

  • CHAPPIS, Laurent. Flaine, historique commenté d´après les archives de Laurent Chappis. Rapport photocopié, mars 1994 (AD Savoie. 6 J 2362)

  • CHERVAZ, Gérard. Historique de l´origine de la station de Flaine. Rapport photocopié, juin 1995 (AD Savoie. 6 J 2362)

  • Cité de détente en altitude occidentale, éléments de rédaction d´un programme. [Flaine] / A.A.M., 1961. Document dactylographié (AD Savoie. 6 J 2362)

  • CLAPIER, Jacky, PERRIER, Bruno. L´aménagement touristique de la montagne. Le cas des stations intégrées, une urbanisation de l´exception. Étude de deux réalisations : Flaine-Les Arcs. Grenoble : Université des Sciences Sociales, novembre 1972

  • COBBERS, Arnt. Breuer. Taschen éditeur, 2007

  • CRANSTON, Jones. Marcel Breuer, réalisations et projets,1921-1962. Traduction de Janine Flitz. Paris : Fréal et Cie, 1963

  • DUTOUR, Françoise. Arâches-La-Frasse-les-Carroz, regards sur un patrimoine. Association des Propriétaires d´Arâches-La-Frasse-Les Carroz, 2004

  • Flaine. Architectures d'une station. Annecy : CAUE de Haute-Savoie, 2009 (Ballades culturelles entre vallée d´Aoste et Haute-Savoie.)

  • GATJE, Robert F. Marcel Breuer a memoir. The Monacelli Press New-York, 2000

  • MARREY, Bernard. Les bâtisseurs de la modernité, 1940-1975. Paris : le Moniteur, 2000

    Flaine, p. 162-169
  • MONCÉRÉ, Maryse. L´architecture et le design de Marcel Breuer à Flaine. Mémoire de maîtrise sous la direction de Mme Bertin, Département histoire de l´art, Université de Lyon2, juin 2001

  • PAPAMHRISTOU, Tictian. Marcel Breuer, projets et réalisations récentes. Paris : Vincent et Fréal, 1970

  • PRADELLE, Denys. Retour à Flaine, dans Flaine, la découverte, les premiers architectes, la réalisation. Document dactylographié. Genève, décembre 1998 (AD Savoie. 6 J 2362)

  • PRADELLE, Denys, Atelier d´Architecture en Montagne. Urbanisme et architecture contemporaine en pays de neige. Seyssinet : Libris, 2002.

  • WILK, Christopher. Marcel Breuer, furniture and interiors. New-York : The Museum of Modern Art, 1981

Périodiques

  • CRESPI, Jean-Paul. Flaine 30 ans d´exception. Haute-Savoie magazine, février 1999, p. 24-31

  • DEBOMY, Pierre L. Flaine, nouvelle station de sports d´hiver. Bâtir, n°175, mai 1969, 15 p.

  • DRAPIER, Michel. Portrait, Eric Boissonnas, le poète millionnaire. Montagne Leaders, n°190, août 2005, p. 42-45

  • Flaine, chalets en béton. L´Oeil, n° 170, février 1969, 7 p.

  • FRANCILLON, Claude. Flaine une faute de carre. Le Monde, 11 avril 1987

  • JOLY, Pierre. Flaine, art et mécanique, l´unité de style. L´Oeil, n° 224, mars 1974, p. 56-59

  • ROBICHON, François. Flaine station Breuer. D´Architectures, n°43, mars 1994, p. 3-6

  • Stations touristiques. Techniques et architecture, 30° série, n° 4, 1969, p. 75-77

  • The most recent architecture of Marcel Breuer. Architectural Record, avril 1966/4, p. 171-186

  • Urbanisme, n°116

  • VINSON, Robert-Jean. La force de Marcel Breuer. Connaissance des Arts, n° 270, août 1974, p. 74-81

Documents figurés

  • [Rencontre à Flaine entre E. Boissonnas, L. Chappis, R. Martens, M. Breuer et M. Stern] / 1 photogr. n. et b., 6 mai 1960 (AD Savoie, fonds AAM)

    AD Savoie : fonds AAM
  • Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 14 mars 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Plan masse. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 31 mars 1961. Révisé le 19 avril 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Modification du parking. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 14 mars 1961. Modifié les 31 mars et 14 avril 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Modification du parking et de la route. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 14 mars 1961. Modifié les 31 mars, 14 avril et 31 juillet 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'Etudes pour l'aménagement du massif entre l'Arve et le Giffre. Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Plan masse. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 31 mars 1961. Révisé les 18 avril, 31 juillet et 7 novembre 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'Etudes pour l'aménagement du massif entre l'Arve et le Giffre. Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Plan masse. Modifications. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 31 mars 1961. Révisé les 18 avril, 31 juillet et 7 novembre 1961. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'Etudes pour l'aménagement du massif entre l'Arve et le Giffre. Master plan for a new moutain town in the Hte Savoie. Plan masse. Modifications. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 31 mars 1961. Révisé les 18 avril, 31 juillet, 7 novembre 1961 et 2 avril 1962. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'aménagement Arve et Giffre. Plan masse général. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 16 août 1963. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'aménagement Arve et Giffre. Plan masse général. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 15 mars 1965. Modifié le 4 mars 1966. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Société d'aménagement Arve et Giffre. Plan masse général. Marcel Breuer, Laurent Chappis, André Gaillard, Atelier d´Architecture à Courchevel, Gérard Chervaz architecte assistant, 13 août 1969. Modifications jusqu'en 1974. Pap. 1 : 1000 (AM Arâches-la-Frasse).

  • Flaine. Plan directeur. Mai 1961 (AD Haute-Savoie. 1J 2628)

  • Flaine. Société d'aménagement Arve / Giffre. Fédération. Chapelle. Plan topographique. P. Rostang, géomètre expert, 13 octobre 1963. Modification A, 31 décembre 1963 : extension de la zone sud. Pap., tirage ozalyd. 1 : 100 (AM Arâches-la Frasse)

  • [Flaine Forum, fondations de la résidence Cassiopée et de la galerie marchande] / juillet 1963 (AD Savoie, 6 J 2362, fonds AAM)

    AD Savoie : fonds AAM
  • MST. Niveau 1610. Plan de l'ouest de Flaine Forum. Marcel Breuer architecte, 5 avril 1971. Pap., tirage ozalyd. 1 : 200 (AM Arâches-la Frasse)

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ecole d'architecture de Grenoble
Lyon-Caen Jean-François
Lyon-Caen Jean-François

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