Epoque médiévale :
Outre l'église paroissiale Saint-Maurice (IA03000613) et la maison forte présumée dite Château de la Salle (IA03000630), la mémoire collective transmise par des sources orales fiables attestent de la présence des vestiges d'une ancienne tour probablement médiévale du rempart encore visible dans les années 1980 (parcelles 703 du cadastre dit napoléonien), détruite en 1985. Durant la première moitié du 20e siècle selon les mêmes sources un sarcophage contenant ou avec la représentation d'un chevalier en armes a été découvert lors de travaux sur la parcelle A04 710 et de nouveau enfoui.
Epoque moderne :
Si les plans de 1690 et 1755 ne montrent pas le tracé des fortifications autour du bourg, celui-ci apparait en 1701 dans : "plan géométrique de la carte de la ville et paroisse du Veurdre et du fort et paroisse de Chateaux", levé par le Sr Bourgault. 6e feuille,1701" conservé aux Archives départementales de l'Allier.
Outre les travaux à l'église cités par les sources mais qui restent matériellement indéterminés, la trace de certaines maisons édifiées à l'époque moderne est perceptible sur des cartes postales anciennes parmi lesquelles : Vue occidentale du bourg de Château-sur-Allier vers 1900. Au premier plan à gauche : maison détruite (18e siècle?).
La construction de l'ancien presbytère (IA03000631) par ailleurs documenté par les sources révolutionnaires, remonte stylistiquement au 18e siècle également.
L'architecture au 19e siècle et 20e siècle :
Depuis l'Epoque moderne voire l'Epoque médiévale le plan du bourg a peu évolué, l'habitat s'est densifié, le cimetière a été déplacé en 1878-1879, de nouveaux bâtiments publics ont été édifiés. Deux puits sont accessibles sur l'espace public : le puits de la mairie école et celui de la parcelle 697
Les maisons :
D'après une source orale locale nombre de dates portées sur les maisons de la commune et du bourg (non vues pendant l'inventaire) attesteraient d'une phase de construction sous le Premier Empire.
Avant le cadastre dit napoléonien et la première moitié du 19e siècle :
Le type de maison le plus représenté et le plus ancien, antérieur au cadastre napoléonien, est celui de la maison en rez-de-chaussée, comprenant un ou plusieurs modules d'habitation (habités successivement ou concomitamment par les mêmes familles) caractérisés par des portes d'entrées à impostes et cheminées différenciées. Il correspond à la maison A4 708, étudiée : IA03000627.
Ce type de maison (1) est doté d'un toit à longs pans, recouvert de tuiles plates remplacées parfois postérieurement de tuiles mécaniques. La présence de lucarnes sur ce type de toit est à noter : en bâtière ou à la capucine. Deux d'entre elles sont particulièrement remarquables à corniche soulignant un linteau curviligne, caractéristique d'un travail de charpenterie antérieur au cadastre dit napoléonien.
Une maison atypique antérieure à l'ancien cadastre : A4 874, possède un étage carré.
Un autre type de maison (2) à bâtiment agricole est fréquemment mentionné par le "tableau indicatif des propriétés foncières. [1833]", ce type perdure sous forme de maison-bloc, de ferme (ancien presbytère : IA03000631) , de maison jouxtant des bâtiment viticoles, quand il n'a pas été transformé en maison d'habitation.
La seconde moitié du 19e siècle :
Le bourg au long du 19e siècle d'après le cadastre dit napoléonien et les matrices cadastrales postérieures compte 41 parcelles (dont celle de la mairie A4 : 704) bâties dont 8 portant des constructions nouvelles. Parmi ces 40 parcelles,18 sont objets de démolitions, agrandissements et constructions entre 1842 et 1888.
Matrices 3P372 : A4 940 : 1862 et 1868 ; A4 719 : 1863 ; A4 708 : 1876 ; A4 710 : 1863 ; A4 708 : 1876 ; A4 703 : 1862 ; A4 703: 1873 ; A4 701 : 1865 ; A4 711 : 1846 ; A4 936 : 1842 ; A4 685 : 1879 ; A4 751 : 1859 ; A4 818 : 1867 ; A3 934 : 1856+1879 ; A3 495 : 1856+1879.
Matrices 3P373 : A4 732 : 1881 ; A4 748 : 1875 ; A4 927+658 : 1885 ; A3 497 : 1888.
Les méthodes constructives du type de maison (1) antérieures au cadastre dit napoléonien se prolongent plus avant dans le siècle et se rencontrent encore dans des édifices plus tardifs (exemple maison A4 703).
Durant la seconde moitié du 19e siècle, un type de maison (3) a un étage carré apparait (6 édifices).
Quelques maçons (dont Marcelet Georges et Trompat Martin son gendre) sont mentionnés comme propriétaires de maisons nouvellement reconstruites A3 934 : 1856 ou construites A3 497 : 1888.
A la limite des 19e et 20e siècle puis au long du 20e siècle plusieurs maisons ont été remaniées, quelques-unes ont été construites dans les années 1920-1930 d'après une datation stylistique (A4 875 ; A3 499).
Auteur d'un "plan géométrique de la carte de la ville et paroisse du Veurdre.... 1701" AD 03