Dossier d’œuvre architecture IA63002772 | Réalisé par
Fougère Félicie (Contributeur)
Fougère Félicie

Conservatrice du patrimoine. Responsable de l'unité Ressources du Service Patrimoines et Inventaire général de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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  • inventaire topographique, La ceinture des boulevards de Clermont-Ferrand
Avenue d'Italie
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Adresse avenue d' Italie
  • Cadastre
  • Dénominations
    boulevard
  • Destinations
    avenue de l'Esplanade

I. Ouverture de l'avenue

L'avenue d'Italie (à l'origine et jusqu'au lendemain de la Première Guerre mondiale, nommée avenue de l'Esplanade) est la première étape de constitution du boulevard de ceinture. L’ouverture s’opère en deux campagnes. L'acquisition des terrains traversant le secteur sud du quartier de la gare s’achève en 1880, avec l'expropriation des parcelles "Fillias et Paray" (figure IVR84_20236301166NUCA sur laquelle on voit les deux parcelles laniérées orientées sud-ouest - nord-est et la découpe qu'opère le tracé de l'avenue). L'extrait de délibération de la séance du conseil municipal du 10 juin 1885 versé en annexe illustre le fait que l'urbanisation de ce secteur fut lente et soumise à de multiples aléas. On y voit comment l'aménagement d'un quartier peut être le fruit d'une négociation entre la Ville et des opérateurs privés (ici des architectes parisiens). On comprend comment la Ville envisage l'opération en termes d'investissement financier devant générer de futures recettes. On note également la collusion entre discours hygiéniste et volonté de contrôle social (les terrains vagues sans doute essentiellement enherbés sont perçus comme insalubres et comme repaire de "malfaiteurs"). Ce texte évoque le paysage d'une périphérie urbaine, à présent parfaitement intégrée au centre-ville, tout en donnant un aperçu historique des conditions de fabrique de la ville.

L'ouverture du tronçon traversant le secteur nord du quartier de la gare n’est finalisée qu’en 1897. Ce dernier rattache la place des Carmes, important carrefour réunissant les routes de Paris, de Lyon et l’accès à celle de Bordeaux à l’avenue Charras, menant à la gare (voir la figure IVR84_20236300672NUDA sur laquelle le premier tronçon ouvert est figuré en vert et le second en bleu). Malgré l’importance de cette liaison, la solution de continuité perdure environ 17 ans, laissant le soin à l'ancien chemin vicinal n°86 d'opérer la jonction entre l'avenue Charras et la place des Carmes1. La lenteur d'exécution peut, en partie, s'expliquer par les négociations avec les propriétaires. Les parcelles les plus impactées vont jusqu’au procès d’expropriation : ainsi de l’horticulteur dont les serres, installées sur le tracé de l’avenue, doivent être mises à bas, et dont la parcelle d’exploitation est littéralement coupée en deux. De même, un bâtiment adossé à celui qui forme l'angle ouest du débouché de l'avenue sur la place des Carmes, composé d'un "hangar au rez-de-chaussée; au dessus un premier étage en grenier et un deuxième étage également en grenier", est détruit (on voit de nos jours la cour intérieure entre le n°2 et le n°4 de l'avenue, placée là comme une sorte de négatif). Néanmoins, on observe une contestation pour une parcelle en jardin qui n’est que légèrement rognée (voir la figure IVR84_20236300673NUDA sur lequel les parcelles en rouge sont expropriées et les parcelles en vert acceptent l'offre de la ville; la parcelle légèrement rognée est à gauche de l'image, elle appartient à la veuve Gorce-Valleix, répertoriée comme propriétaire d'un commerce de luminaire au 7 rue du Terrail dans l'annuaire du département du Puy-de-Dôme de 1884). Attitude qu'évoque la délibération du 28 décembre 1893 (extrait placé en annexe) par ces mots: "Il est profondément regrettable que le mauvais vouloir de quelques-uns mettent la municipalité dans l’obligation de recourir à l’expropriation et retarde par suite des lenteurs inhérentes à ce mode de procéder la mise à exécution du projet".

II. Mode d'édification des rives

1. Alignement par édifices repères et alignement par rapport à la voie

La partie nord compte plusieurs édifices antérieurs au percement de l'avenue: l'extrémité sur la petite place des Jacobins (ou place des Carmes), l'usine de confiserie Parcelier, allant de l'actuel n°15 à l'angle de l'avenue Charras (figure IVR84_20236301165NUCA, les deux rives du débouché de l'avenue au nord sont édifiées, les bâtiments placés dans l'emprise de la voie correspondent aux serres d'horticulture qui seront détruites, l'usine de confiserie est située en rive est et s'étend jusqu'à l'avenue Charras au sud, on y voit les bâtiments industriels ainsi que la villa toujours présents de nos jours bien que remaniés, (17 Italie, dossier IA63002779, 23 Charras, dossier IA63002774). Le tronçon sud ne semble comprendre qu'un bâtiment, édifié avant 1863 correspondant à l'actuelle moitié sud de l'immeuble du n°62 (il sera doublé en partie nord en 1902). Il est figuré sur le plan d'alignement du quartier de la gare, dressé en 1890, le nom du propriétaire mentionné sur le plan est "Dubrouillet" (figure IVR84_20236301166NUCA sur laquelle on voit la propriété Dubrouillet au sud de la rue d'Ambert et en rive ouest de l'avenue).

Jusqu'en 1902, l'alignement ne s'effectue pas en fonction de l'axe médian de l'avenue mais est commandé par l'implantation d'édifices préexistants (voir figure IVR84_20236301184NUDA sur laquelle sont figurés les édifices servant de repères (en violet et mauve) et les édifices construits en fonction des repères). Ainsi les actuels n°44 et 46 situés au carrefour de l'avenue Charras, construit en 1895, doivent s'aligner sur les angles de l'immeuble Dubrouillet et de la clôture de l'usine Parcelier. Le n°50 (à l'angle de l'avenue Albert et Elisabeth, Sauzet, architecte) devra suivre la ligne de façade des édifices de M. Miolane (au 46) et de M. Dubrouillet. Le n°50 deviendra à son tour un repère d'alignement de façade pour l'édification du n°60 (à l'angle de la rue d'Ambert), tandis que l'immeuble Dubrouillet reste la référence méridionale. En 1899, les n°27 (dossier IA63002782) (Louis Jarrier, architecte) et 31 avenue Albert et Elisabeth (H. Lasfargue, architecte) s'alignent sur le mur de clôture de l'usine Parcelier et de l'orphelinat de la Providence (actuel n°31, dossier IA63002784, parcelle-îlot comprise entre les avenues Albert et Elisabeth et la rue d'Ambert). Orphelinat qui sert de repère, avec une maison désignée par le nom de son propriétaire, Clair, pour l'édification en 1899 du n°41 (nous n'avons pu localiser cette maison mais elle se situe au-delà du n°45 puisqu'elle lui sert de repère méridional en 1902, le nom du propriétaire est mentionné sur le plan d'alignement daté de 1890 sans que soit reporté la maison) (voir figure IVR84_20236301167NUCA, plan de numérotage de l'avenue d'Italie, 1925). Après 1902, l'alignement se fait en fonction de l'axe de l'avenue (soit à 7m50 de cet axe, la voie étant de 15m de largeur).

2. Typologie des séquences d'édification (voir détermination et vocabulaire en annexe)

La période d’édification ex-nihilo commence en 1895 et s’achève au milieu des années 1950. En se reportant à la chronologie des demandes d'alignement (ancêtres des permis de construire), il est possible de discriminer plusieurs mode d'implantation du bâti des rives pour lesquels le débouché de voies perpendiculaires et les carrefours forment des césures.

De la fin du XXe siècle à celle des années 1900 (voir figure IVR84_20236301185NUDA), les constructions se concentrent dans la portion ouverte en premier lieu (du carrefour avec l'avenue Charras à la place de l'Esplanade). Les édifices s'implantent préférentiellement sur les parcelles d'angles des carrefours. Les seules exceptions sont deux immeubles implantés en milieu de front d'ilot, sans mitoyens, de façon autonome. Celui du n°45 transforme la parcelle qui le jouxte au nord en dent creuse qui sera comblée deux ans après (phénomène d'édification en damier, voire glossaire en annexe) et commande le départ d'une édification linéaire en chronologie au sud (du n°47 au n°51, entre 1904 et 1908). Il en est de même du n°28, édifié de façon autonome qui ouvre à l'édification, à partir de 1908, des numéros qui le jouxtent au sud.

Entre le début des années 1910 et la fin des années 1930 (voir figure IVR84_20246301599NUDA), l'édification autonome se poursuit (n°17, 19, 6). On observe un comblement d'espaces sur des périodes ressérées: les n°1 rue d'Alsace et 2 rue Pierre-le-Vénérable, parcelles d'angle donnant sur l'avenue, sont bâties en 1910. L'année suivante, en 1911, les trois immeubles de comblement s'implantent en partant du n°9 pour aboutir au n°11 (voir dossier IA63002776). Les deux extrémités constituent des architectures indépendantes placées latéralement à l'avenue, tandis que les immeubles de comblement revêtent une composition très homogène. Un phénomène de ce type s'observe entre les deux édifices autonomes des n°52 et 68, au sud-ouest. Au nord-ouest de l'avenue, on assiste à la poursuite de l'édification en chronologie linéaire qui avait débuté à partir du n°28 et qui s'achève au carrefour de l'avenue Charras. L'extrémité nord-ouest est marquée par la construction autonome du n°6-8 en 1933, provoquant une dent creuse au n°4, comblée trois ans plus tard, en 1936. Ces années 1920 - 1930, marquent également l'édification du front d'îlot compris entre l'avenue Charras et la rue d'Alsace, au nord-est de l'avenue, par comblement en sandwich et en damier (voir dossier IA63002774 et IA63002779).

Entre les années 1950 et nos jours (voir figure IVR84_20246301600NUDA), l'urbanisation s'achève par comblement de l'espace restant. Il peut être constitué de généreuses parcelles (au nord-ouest, les n°12 - 16 en 1955, puis le n°18 en 1987), ou bien de résidus exiguës (n°29, au sud-est, voir dossier IA63002780). On assiste également à des substitutions d'édifices antérieurs selon diverses modalités : l'immeuble du n°1 à 7, à l'extrémité nord-est de l'avenue, occupe à lui seul l'ensemble du front d'îlot, prenant ainsi un caractère autonome tandis que le supermarché de l'extrémité sud-ouest de l'avenue, se sustituant à d'anciennes villas, poursuit une édification en chronologie linéraire.

III. Fonction des édifices et morphologie urbaine

1. Constitution de la morphologie urbaine

Deux facteurs – type d’alignement par rapport à la voie et coordination architecturale du bâti – concourent à former un éventail de séquences urbaines. L'alignement peut être discontinu pour peu qu'il y ait une rupture du bâti de rive, régularisé par l'édification d'un élément formant raccord avec la voierie (ce que l'on peut nommer d'après Gauthiez (p.292) "alignement régulier par marge de reculement bâtie"), en rupture si un bâtiment adopte un retrait dans une séquence à l'aplomb du trottoir, ou bien régulier s'il se conforme à la position de ses voisins de séquence. Ces cas de figure sont croisés avec la composition architecturale: certains bâtiments reprennent le mode constructif de leurs voisins, créant des effets de combinaison2 ou de collocation3, d'autres s'affranchissent de l'existant (composition indépendante du contexte). L’avenue d’Italie offre quelques séquences relativement homogènes mais surtout des contrastes signifiant une grande variété urbaine (voir figure IVR84_20236301186NUDA qui illustre l'hétérogénéité des édifices tant sur le plan de l'alignement que sur celui de l'architecture). Le croisement de ces observations avec les modes d'édification définis plus haut n'est pas suffisamment concluant pour que l'on établisse un causalité stricte dans laquelle un type d'édification de rive présiderait à une homogénéité architecturale plus ou moins forte. Une édification en sandwich peut, certes, dans le cas d'une construction effectuée durant un laps de temps court, offrir un alignement régulier et des combinaisons de bâtiments (voir figure IVR84_20246300333NUDA, c'est le cas entre les rues Pierre-le-Vénérable et d'Alsace à l'est, ou bien encore entre les rues de Thiers et d'Ambert, îlot ouest); ce phénomène est également vrai pour des séquences d'édification linéaires (celle des n°30 à 34 à l'ouest); cependant, dès que la chronologie d'édification se dilate l'hétérogénéité se manifeste. Il semblerait que le facteur chronologique et l'évolution du mode d'occupation des parcelles soient plus déterminants. Ainsi, la discontinuité d'alignement des édifices de l'extrémité nord-ouest de l'avenue d'Italie s'explique par la présence d'activités industrielles et artisanales ainsi que par l'importante fourchette chronologique d'édification (du milieu des années 1930 à la fin des années 1980 entre le n°4 et le n°18). Il en est également ainsi de l'ancienne usine de confiserie Parcelier dont la trace est encore perceptible de nos jours (du carrefour de l'avenue Charras jusqu'au n°17 de l'avenue d'Italie). Ceci était également valable pour le débouché sud de l'avenue mais les aménagements récents l'ont gommé (à l'ouest les villas et l'activité commerciale d'un négociant en vin ont cédé la place à un supermarché et un immeuble, à l'est un garage automobile et un hôtel de voyageurs ont été remplacés par une résidence implantée en alignement régulier, l'évolution est perceptible en comparant la carte postale de 1959 et la photographie de nos jours.)

2. Profondeur historique : les transformations et la prédominance progressive de l'habitat

A la fin du XIXe siècle, lors de l’ouverture de l’avenue, les parcelles se répartissent entre espace végétal et activités artisanales et industrielles (voir figure IVR84_20236300837NUDA, carte d'occupation des parcelles en 1900 pour la partie nord et figure en cours d'élaboration pour la partie sud). La plupart des constructions ex-nihilo appartient à la catégorie de l'habitat domestique (immeubles ou maisons). La première substitution (destruction et reconstruction en lieu et place) date de 1936 : au n°4 un immeuble (V. Bernard et H. Pouzadoux, architectes) prend la place d'un garage automobile. Par la suite, ces substitutions peuvent prendre une ampleur notable : en 1953, au n°1-7 un immeuble composé de trois corps de bâtiment (Verdier et Fustier, architecte) s'installe à la place d'un édifice qui fut la fabrique et la maison du liquoriste Chardon ; en 1961, au n°72 une villa avec jardin est remplacée par un immeuble à deux corps de bâtiment (Julien Arnaud, architectes). La prédominance de l’habitat parfois couplé avec une activité commerciale ou professionnelle s’affirme dans les années 1970. Enfin, l’habitat seul accompagné d’une globale disparition des espaces verts s’établit de nos jours (voir figure IVR84_20236300838NUDA carte d'occupation des parcelles en 2020 pour la partie nord et figure en cours d'élaboration pour la partie sud) ce, malgré le sacrifice de deux villas en 1987, aux n°64-70, pour la construction d'un supermarché (voir figure IVR84_20246300002NUCA représentant le débouché de l'avenue d'Italie sur la place dite de l'Esplanade en 1959, à l'extrémité gauche l'angle de la villa du n°72, à gauche, l'une des villas remplacé par le supermarché, à droite l'hôtel remplacé par une résidence).

Ces modifications ont eu globalement pour effet de perfectionner l'alignement régulier et de gommer des espacements (en jardin) ou des rupture d'alignement (pour desservir les espaces d'activités industrielles), mais elles ont créé des ruptures d'échelle, renforcées par la tendance à surélever les immeubles d'origine (un cas de superposition illustre bien cela : au n°50 (dossier IA63002778), une villa en rupture d'alignement est remplacée par un bâtiment à l'alignement régulier par marge de reculement bâtie, flanqué par le bâtiment bien plus bas du n°46). Ces ruptures d'échelle, caractérisées par l'apparition de murs d'héberge4 sont nombreuses (une vingtaine). Le débouché de l'avenue sur la place des Carmes illustre ce phénomène (voir figure IVR84_20236300506NUC4A), à l'ouest (droite de l'image) un bâtiment de deux étages carrés antérieur au percement de l'avenue, à l'est (gauche de l'image) un immeuble de neuf étages carrés construit dans les années 1950; phénomène qui se reproduisait jusqu'à l'année dernière au débouché sud de l'avenue mais qui a été gommé par la construction d'une résidence inaugurant l'adoption d'une nouvelle échelle (voir figure IVR84_20236300286NUC4A sur laquelle la rupture d'échelle est moins sensible).

1Entre la place des Carmes et le n°24 de l'avenue d'Italie, cette dernière emprunte le tracé de l'ancien chemin vicinal n°86, au-delà jusqu'au carrefour de l'avenue Charras elle coupe au milieu des parcelles, simplifiant le tracé qui s'infléchissait à l'ouest.2"Se dit d'édifices construits à des dates différentes, dont la composition architecturale est en partie seulement reproduite de l'un à l'autre, de façon à harmoniser les conceptions architecturales juxtaposées (niveau de baies, groupement des cours, hauteur des façades, etc." Gauthiez, Espace urbain. Vocabulaire et morphologie, p. 2163"Composition, localisation et conception des aménagements urbains ou bâtiments nouveaux de façon à contribuer à une esthétique d'ensemble avec les aménagements urbains ou les bâtiments existants, en particulier par la reprise de leur alignement, de leur gabarit, de la structure de leur dessin de façade et de leur technique de construction" Gauthiez, Espace urbain. Vocabulaire et morphologie, p. 276 4"Le mur d'héberge est le prolongement vertical d'un mur mitoyen, propriété du seul édifice présent au-dessus de la partie mitoyenne, lorsque les deux bâtiments sont de hauteur inégale", Gauthiez, Espace urbain. Vocabulaire et morphologie, p. 454

La délibération du conseil municipal concernant l'ouverture d'une voie allant de la rue des Jacobins à l'esplanade de la gare date du 4 janvier 1878. Le tracé de l'avenue de l'Esplanade (dénommée avenue d'Italie au lendemain de la Première Guerre mondiale) est approuvé par arrêté préfectoral le 5 novembre 1879. L'opération se déroule en deux tranches : le première au sud, entre l'esplanade de la gare et l'avenue Charras, pour laquelle les acquisitions de terrains s'effectuent entre 1879 et 1880; la seconde au nord, entre l'avenue Charras et la rue des Jacobins (extrémité de la place des Carmes) entre 1890 et 1897.

Le débouché sur la rue des Jacobins et l'angle nord-est du carrefour avec l'avenue Charras comprenaient des édifices à caractère industriel ou commercial. Deux immeubles se trouvaient dans la partie sud (actuel n°62 et indéterminé). Le reste des terrains était occupé par des jardins. L'édification des rives ex-nihilo commence en 1895 et connaît sa plus forte période d'intensité au cours du premier quart du XXe siècle. Les phénomènes de substitution (destruction et reconstruction) d'édifices d'origine entraînant un fort remodelage de rives interviennent dans la première moitié des années 1950 (n°1 à 7bis) et 1960 (n°72), dans la deuxième moitié des années 1980 (n°64 à 70) et en 2023 (n°55). Avant la loi de 1977 réglementant l'appel à un architecte, le recours à cette profession, qu'il s'agisse de travaux de modification du bâti ou d'édification propre, s'élève à environ 50%. Pour le reste, les plans sont soit non signés, soit signés du nom du propriétaire, soit signés par un entrepreneur.

L'établissement de trottoir est déclaré d'utilité publique le 15 février 1927 par arrêté préfectoral.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1879, daté par source
    • 1897, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Sauzet Barthélémy
      Sauzet Barthélémy

      Architecte départemental du Puy-de-Dôme (ancien élève de l'école des Beaux-Arts). Il dresse les plans de la villa du 50 avenue d'Italie - 29 avenue Albert-et-Elisabeth en 1897 (AC O216 686 12A). La villa sera remplacée par la construction de la Caisse régionale de la Sécurité Sociale (actuellement résidence) au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Architecte départemental du Puy-de-Dôme, en 1898-1903 (cf. dossier sur le lycée municipal d'Ambert, AD 63, 2 O 1830 ; 33 Fi 3/28, 3/31).

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    • Auteur :
      Jarrier Louis
      Jarrier Louis

      Architecte. Il a beaucoup travaillé dans la ville du Mont-Dore (pour documenter sa vie et son oeuvre, voir l'ouvrage de Pascal Piera, Louis Jarrier, architecte à Clermont-Ferrand, 1862-1932). A Clermont-Ferrand, il est l'auteur de l'immeuble du 27 avenue d'Italie, sis à l'angle de l'avenue Charras, dite Villa Giraudon (date dépôt demande d'alignement 1899). Puis en 1904, il dessine les plans de l'immeuble du n°43 avenue d'Italie. En réalité, l'immeuble s'éloigne sensiblement des plans. En 1919 puis en 1924, il fournit les plans d'agrandissement des ateliers des établissements Fritisse et Nourrit (fabricant de caoutchouc) situé à l'angle de l'avenue des Paulines, du boulevard Fleury et de la rue de l'Oradou.

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    • Auteur :
      Méridier Jacques-Honoré
      Méridier Jacques-Honoré

      Architecte à Clermont-Ferrand, dit aussi Charles Méridier. Associé à Laurent Ponchon, ils partagent un cabinet et disposaient d'appartement dans l'immeuble du 18 avenue Albert-et-Elisabeth. Ils sont l'auteur des plans de l'orphelinat de la Providence en 1896-1897 (source Pascal Piéra et Daniel Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand). En 1902, ils signent les plans de l'agrandissement et surélévation du n°62 avenue d'Italie. En 1905, ils signent ceux de la maison du 52 avenue d'Italie. En 1914, il est l'auteur de ceux (non retrouvés dans les archives communales) de la maison du 36 avenue d'Italie.

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    • Auteur :
      Ponchon Laurent
      Ponchon Laurent

      Architecte à Clermont-Ferrand, s'exile à São Paulo en 1912. Associé à Jacques-Honoré Méridier, ils partagent un cabinet et disposaient d'appartement dans l'immeuble du 18 avenue Albert-et-Elisabeth. Ils sont l'auteur des plans de l'orphelinat de la Providence en 1896-1897 (source Pascal Piéra et Daniel Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand). En 1902, ils signent les plans de l'agrandissement et surélévation du n°62 avenue d'Italie, En 1905, ils signent ceux de la maison du 52 avenue d'Italie.

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    • Auteur :
      Nivat Emile
      Nivat Emile

      Architecte à Clermont-Ferrand. Fut vraisemblablement le commis de l'architecte Jules-Joseph Painchaux (1829-1900) dont le cabinet se trouvait au 12, rue Saint-Benoît; cabinet qu'Emile Nivat acquiert à la mort de Painchaux. En 1905, il est élu conseiller municipal. En 1908, il achève le chantier de l'immeuble du 77 boulevard Gergovia (actuellement 40 boulevard Charles-de-Gaulle) (source Geneanet). Cette même année 1908, il signe les plans de l'immeuble sis au 56 avenue d'Italie. En 1923, il dessine les plans de la maison du 18 boulevard Fleury. En 1925, il est l'auteur de ceux de l'immeuble situé au n°13 boulevard Cote-Blatin.

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    • Auteur :
      Raynaud Louis
      Raynaud Louis

      Architecte. A Clermont-Ferrand, il signe en 1910 les plans de l'immeuble du 1 rue d'Alsace (attribution des ferronneries de la porte d'entrée à l'atelier Bernardin). En 1912, il livre les plans de l'atelier Bernardin au 43 boulevard Pasteur.

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    • Auteur :
      Casani G.
      Casani G.

      Architecte ou entrepreneur, domicilié au 29 rue Victor-Hugo à Clermont-Ferrand. Auteur des plans de la maison, à présent remaniée, du n°32 boulevard Cote-Blatin (1908). Auteur des plans de la villa, à présent détruite, du n°64 avenue d'Italie (actuellement supermarché)

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    • Auteur :
      Bernard Valéry
      Bernard Valéry

      Architecte, domicilié 9, rue de Ceyrat (maison qu'il édifie). Le n°24 avenue d'Italie, daté de 1913, participe du même esprit (parement en pierre de Volvic, encadrement et bandeau en brique) que le n°12 boulevard Cote-Blatin (plans datés de 1922), bien que ce dernier soit de facture plus modeste. La villa abritant deux logements pour le compte de la société l'union approvisionnement, édifié au 63 boulevard Cote-Blatin en 1923, participe du même esprit. En 1929, les villas jumelées des 23 et 23 bis boulevard Cote-Blatin reflète un style pittoresque empruntant au vocabulaire néo-régionaliste dans lequel des accents modernes peuvent être relevés (ouvertures à pans coupés et décor de tores du n°23). La même année, il s'associe à Henri Pouzadoux et inaugure un type d'immeuble à fronton, au n°25, rue Raynaud, modèle que l'on retrouve, en 1933, par les mêmes auteurs au n°13 boulevard Jean-Jaurès (au n°11, édifié en 1931, l'entrepreneur Lucien Mège s'en était inspiré). En 1936, poursuivant cette collaboration pour l'immeuble du n°4 avenue d'Italie, et, en 1937, pour celui du 20 boulevard Jean-Jaurès et le 39 ter avenue de la Libération (tous deux immeubles d'angle), les architectes s'inscrivent alors pleinement dans le vocabulaire moderne. il produit encore en 1955 les plans d'une modeste maison sise au n°11 boulevard Cote-Blatin (surélevée à la fin du XXe siècle).

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    • Auteur :
      Amadon Jean
      Amadon Jean

      Jean Amadon (Le Mont-Dore, 5 septembre 1886 - Clermont-Ferrand, 20 juillet 1954), fils d’un menuisier, se forma à l’architecture en travaillant comme dessinateur. À l’instar de la plupart des architectes de l’époque, il exerça son métier sans avoir obtenu de diplôme professionnel. Sa carrière n’en fut pas moins réussie.

      Conducteur des travaux des hospices de Clermont-Ferrand depuis le 1er juin 1909, Jean Amadon put porter à partir du 15 décembre 1911 le titre d’architecte des Hospices de Clermont-Ferrand. À l’hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand, Jean Amadon est l’architecte du pavillon des militaires (Desaix) et de l’hôpital pour enfants (1911-1925), ainsi que de la polyclinique (1927-1930). Le 31 décembre 1929, il obtint une mise à la retraite anticipée pour raisons de santé. Également architecte des hospices de Riom et de Thiers, Jean Amadon édifia notamment le sanatorium Saint-Jean-d’en-Haut à Enval (Puy-de-Dôme, 1929-1932).

      En 1924, il dresse les plans de son cabinet d'architecte en libéral au 19 de l'avenue d'Italie. La même année, il reprend la façade et aménage le n°17 de la même avenue pour transformer le bâtiment (probablement les anciennes écuries de la confiserie Parcelier) en garage automobile. Dans le même secteur, il est l'auteur des plans de l'immeuble en fond de parcelle au N°21 (occulté dans les années 1950 par un immeuble édifié en devant de parcelle). En 1937, il poursuit les remaniement de ce secteur en transformant le garage automobile du n°17 en cinéma et en reprenant façade et distribution du 17bis.

      À partir de 1930, Amadon poursuivit sa carrière à titre libéral. Il bâtit entre autres la mairie-groupe scolaire de Ceyrat (1932-1933), la mairie et le foyer municipal de Messeix (vers 1932), les laboratoires du Centre de recherches agronomiques du Massif central (Clermont-Ferrand 18 avenue de l’Agriculture, 1932-1934, en partie détruits), le cinéma Le Vox (idem, 17 avenue d’Italie, 1937, réaffecté). Pour l’École nationale professionnelle de Thiers (mise en service en 1933), il reprit et compléta à partir de 1931 les plans de l’architecte parisien Paul Guadet, puis il dirigea la construction des bâtiments.

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    • Auteur :
      Rabany Marcel
      Rabany Marcel

      Architecte à Clermont-Ferrand. En 1924, il signe les plans d'agrandissement et transformation de l'immeuble du 23 avenue Charras (ancienne villa patronale de la confiserie Parcelier) avant d'épouser sa propriétaire et de s'y installer. En 1938, il réalise le projet de la villa du n°21 boulevard Cote-Blatin (son adresse est bien le 23 avenue Charras). il fait parti de l'association provinciales des architectes français, syndicat des architectes du plateau central.

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    • Auteur :
      Guillot Jean
      Guillot Jean

      Architecte, domicilié au 35 rue du Onze-Novembre (au début des années 1930). Il dresse les plans, en 1926, d'un pavillon agrandissant l'un des corps de bâtiment en retour de l'orphelinat de la Providence, 31 avenue d'Italie (pour la Société Prévoyante immobilière et commerciale du Puy-de-Dôme). Auteur en 1930 d'un immeuble dans le style art déco au n°59 boulevard Lafayette. Puis, en 1932 d'une maison sise au 68 boulevard Lavoisier, détruite vers 2007 (construction d'une résidence).

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    • Auteur :
      Mitton et fils (fin XIXe - mi XXe)
      Mitton et fils

      Cabinet d'architecte composé de Michel Mitton (1864-1954), ingénieur des arts et manufactures, ingénieur des Arts et Métiers, architecte-expert près les tribunaux ; François Mitton, ingénieur des arts et manufactures, architecte ; Adrien Mitton (1896-1963), architecte-élève de l'Ecole des Beaux-Arts ; domicilé au 46 rue des Couteliers à Moulins et 9 rue Fléchier à Clermont-Ferrand. En 1926, ils dressent les plans du rez-de-chaussée commercial à l'angle de l'avenue Charras et de l'avenue d'Italie (21 avenue Charras) pour le compte de la Société foncière de la rue de Paris à Vichy.

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    • Auteur :
      Arnaud Maurice
      Arnaud Maurice

      Fils de l'architecte Charles Arnaud. Domicilié en 1931 au 86 avenue de Lyon, puis, en 1933 au 15 rue Sidoine Apollinaire à Clermont-Ferrand. Il est l'auteur, en 1931, du commerce avec étage d'habitation du n°59 bis boulevard Lafayette (Clermont-Ferrand), en 1933, de la maison et des bâtiments industriels du plombier-zingueur Prunin au n°6-8 avenue d'Italie (Clermont-Ferrand). Egalement l'auteur, la même année, des plans de l'immeuble situé au 2 bis boulevard Fleury (Clermont-Ferrand).

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    • Auteur :
      Laboise Georges
      Laboise Georges

      Architecte. Dans les années 1930, il travaille pour la commune de Chamalières (groupes scolaires, garages municipaux, bureau de poste...). En 1940, il est associé à Faye pour la construction d'abris souterrains sur cette même commune. En libéral, on lui connaît, en 1934, l'immeuble du 53 avenue d'Italie.

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    • Auteur :
      Pouzadoux Henri
      Pouzadoux Henri

      Architecte à Clermont-Ferrand. En 1929, il s'associe à Valéry Bernard et inaugure un type d'immeuble à fronton, au n°25, rue Raynaud, modèle que l'on retrouve, en 1933, par les mêmes auteurs au n°13 boulevard Jean-Jaurès (au n°11, en 1931, l'entrepreneur Lucien Mège s'était inspiré de ce modèle). En 1936, poursuivant cette collaboration pour l'immeuble du n°4 avenue d'Italie, les architectes s'inscrivent alors pleinement dans le vocabulaire moderne.

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    • Auteur :
      Fustier Antoine
      Fustier Antoine

      Architecte. Il signe en 1952 les plans de l'immeuble édifié en devant de parcelle au 21 de l'avenue d'Italie. En 1953, il s'associe à l'architecte André Verdier pour l'édification de la barre d'immeuble du 1-7 avenue d'Italie

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    • Auteur :
      Verdier André
      Verdier André

      Architecte DPLG, domicilié à Clermont-Ferrand, 6, rue des Prés-Bas (en 1951).

      Né à Chamalières en 1906, mort à Clermont-Ferrand en 1971. Etudes d’architecte à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, diplômé en novembre 1934. En 1936, il dessine les plans de la villa sise au 6 rue des Prés-Bas sur un terrain appartenant à Paul Verdier (entreprise de matériaux de construction, dont le site se trouve sur une parcelle voisine, au 42-46 boulevard Cote-Blatin). Le rez-de-chaussée comprend un studio affecté au bureau de l'architecte. En 1949, les plans d'extension de cette villa sont encore plus explicites puisqu'ils comprennent une salle d'attente et un bureau de dessinateur. Cet édifice a été détruit ou profondément remanié dans la première moitié des années 1990.

      Il est l'auteur d'un maison d'habitation au 74 boulevard Lavoisier vers 1935, détruite vers 2007 pour laisser place à une résidence. La maison du 21 boulevard Jean-Jaurès, dont il livre les plans en 1938, est toujours en élévation et vaut qu'on s'y arrête. En 1953, il s'associe à Antoine Fustier pour l'édification de la barre d'immeuble du 1-7 avenue d'Italie. Probablement issu de la famille d'industriels Verdier (fabriquant de matériaux de construction), il dresse les plans de la résidence Hélios, en 1966, à l'emplacement du siège de l'entreprise, au 42-46 boulevard Cote-Blatin, cette dernière déménageant en 1968 dans la zone industrielle du Brézet.

      Notamment :

      Auteur, en 1944, d'un plan d'aménagement de la place de Jaude de Clermont-Ferrand impliquant un déplacement de l'hôtel de ville. Voir l'article en ligne : "Un projet d'aménagement urbain méconnu (Clermont-Ferrand, 1944)". www.auvergne-inventaire.fr/Les-inventaires/Villes-en-Auvergne

      Le Plan d'aménagement du Mont-Dore (63) de 1947 est présenté au conseil municipal de la station le 20 juin de cette année-là, par "M. Verdier, architecte".

      Auteur, entre 1951 et 1956, des plans pour le "Centre d'apprentissage féminin de Montferrand", devenu lycée professionnel Marie-Curie (Clermont-Ferrand, 63).

      Auteur, avec les sculpteurs Raymond Coulon et Marius Petit, du monument à la gloire des combattants et des victimes de la Guerre, à Clermont-Ferrand : voir délibération du conseil municipal du 1er février 1952 (par laquelle la municipalité fixe à 10°% du prix des cartes postales dudit monument par la Librairie Hachette, éditrice, les droits que la ville percevra, ces droits lui ayant été cédés par les artistes).

      Il est associé, comme architecte d'opération, à Georges Noël, pour la construction du lycée Ambroise-Brugière de Clermont-Ferrand, 1962-1964, puis 1967-1969 (le prénom Jean qui lui est donné dans le rapport justificatif des dispositions proposées du ministère de l'Education nationale serait une erreur). Associé à l'architecte J. Pérol pour le projet d'agrandissement du lycée de Saint-Flour en 1967.

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    • Auteur :
      Arnaud Julien
      Arnaud Julien

      Architecte, début d'activité dans les années 1930 (Fonds au AD du Puy-de-Dôme, côte 208J). Il est l'auteur, à la fin des années 1950, de la barre d'immeuble du 12-16 avenue d'Italie (logements sociaux pour le compte de la Société civile immobilière de l'avenue d'Italie). A la fin des années 1950, on remarque une belle adoption du style alors en vogue avec l'immeuble du n°45-47 boulevard Cote-Blatin. L'immeuble est conçu avec la collaboration de R. Bournadet. L'architecte est alors domicilié au 2 rue de Billom. Au début des années 1960, l'immeuble du 72 avenue d'Italie et 51 avenue de Grande-Bretagne (société régionale d'HLM maître d'ouvrage société régionale d'HLM) puis, au milieu des années 1960, celui du n°18 boulevard Cote-Blatin, se conforment à un volume rectangulaire présentent une façade-épaisse, abritant des balcons filant, traitée en symétrie. En 1972, il produit les plans de reconstruction du garage, magasin de vente, station-service des établissements Citroën, situés au carrefour de l'avenue des Paulines, du boulevard Fleury et de la rue de l'Oradou selon un principe similaire. Ce projet ne vit pas le jour. Durant toute cette période, il est domicilié au 6 rue de Billom.

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    • Auteur :
      Espinasse Antoine
      Espinasse Antoine

      Architecte clermontois DPLG, Antoine Espinasse est à l'hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand le coauteur de l'extension de la maternité (1955-1959), avec Paul Lanquette. Il est également l'architecte du bâtiment des laboratoires (1978-1981) adossé contre la façade nord du pavillon des maladies sociales, ainsi que du centre d'hépato-gastro-entérologie (1981-1983) qui réunit les laboratoires et le Refuge. Au début des années 1960, il est domicilié au 11 bis rue Montlosier.

      En 1953, on lui doit la maison faisant l'angle des rues Philippe-Glangeaud et Montgolfier (surélevée depuis). En 1957, il s'associe avec P. Jallat pour la construction de l'immeuble du 29 avenue d'Italie. En 1958, il s'associe à Valentin Vigneron pour construire une salle de congrès dans l'enceinte de la Chambre de commerce sise au 148 boulevard Lavoisier. Ce bâtiment est situé derrière l'ancienne villa Bergougnan reconvertit en bureaux pour la Chambre de commerce en 1965. Au début des années 1960, il produit les plans de l'immeuble situé à l'angle des rues Raynaud, de la Rotonde et du boulevard Cote-Blatin. L'adaptation à la forme de la parcelle se fait par insertion de l'entrée dans la pointe que forme l'élévation sud du bâtiment (sur la rue Raynaud), créant une découpe en étrave renforcée par les balcons triangulaires et l'effet de travée biaise des ouvertures. En 1980, il s'associe à Marcel Massucio pour la constuction de la résidence du n°7 boulevard Jean-Jaurès caractérisée par un pan d'élévation aveugle au béton crépi à l'accent brutaliste.

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    • Auteur :
      Jallat P.
      Jallat P.

      Architecte. En 1952, il est domicilié au 5, rue Gabriel Péri à Clermont-Ferrand. En 1957, il s'associe avec Antoine Espinasse pour construire l'immeuble du 29 avenue d'Italie à Clermont-Ferrand.

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    • Auteur :
      Vigneron Valentin
      Vigneron Valentin

      Architecte, né le 17 février 1908, mort le 04 novembre 1973. Adresses: 22 bis place de Jaude dans les années 1930 ; 3 rue Colbert dans les années 1940 et 1950. Les plans sont formellement dessinés selon la même disposition: filets d'encadrement comprenant l'identité du propriétaire et la localisation en marge supérieure et identification de l'architecte, lieu et date en marge inférieure.

      En décembre 1933, Valentin Vigneron livre les plans non signés de la maison que l'ingénieur Chabran fait construire au n°38 du boulevard Cote-Blatin (la mention, M. Vigneron, 22 bis place de Jaude, se trouve sur la lettre de demande de construction). Les plans s'avèrent plus frustes que la maison elle-même, déjà très caractéristique des réalisations de cet architecte. Les plans de la maison du n°40 boulevard Cote-Blatin datent de juin 1933 et ne sont pas signés. Aucune signature n'est reportée dans le dossier de permis de construire. Le style est moins ouvertement moderne que le n°38 bis (décor du tympan et touche classique du bossage de la porte d'entrée). Cependant, on note une communauté d'esprit dans la distribution intérieure du n°38 bis daté de 1935 et dûment signé par Valentin Vigneron. Enfin, le projet d'agrandissement arrière du n°40, au milieu des années 1950, est élaboré par Valentin Vigneron (son adresse est alors au n°3 rue Colbert à Clermont-Ferrand). Si l'on admet que le n°40 est de la main de Vigneron, comme l'atteste par ailleurs la publication d'Agnès Pranal et Christophe Laurent (Valentin Vigneron, architecte clermontois du XXe siècle, Itinéraire du Patrimoine), on peut avancer que son style mue au cours de l'année 1933 pour adopter la pate qui sera la sienne dans la seconde moitié des années 1930. L'immeuble du n°29 boulevard Cote-Blatin, dont le projet date de 1937, en est un exemple éclatant, ce qui n'empêche l'adoption d'une écriture plus classique, en 1936, pour l'immeuble du n°22 boulevard Jean-Jaurès. Mitoyen du n°29 boulevard Cote-Blatin, le n°31 poursuit l'illustration de l'évolution du style de Valentin Vigneron (en association avec Jean Bosser) au milieu des années 1950 (façade à plan vertical marqué par le quadrillage de l'ossature des planchers et murs de refend en béton). Ce secteur est compris dans le lotissement "Rouganne" dont le périmètre s'étend jusqu'à la voie ferrée. Dans la rue Philippe-Glangeaud qui dessert ce lotissement, Valentin Vigneron signe trois immeubles et une maison. Les immeubles des n°38 et 18, édifiés en 1941, sans mitoyen, en rupture de style et d'échelle avec les maisons voisines, sont d'une écriture très épurée, voire simple, ne sacrifiant au décor que par la présence d'un fronton cintré à base interrompue en courronement d'une travée. Une dizaine d'année plus tard (premis de construire en 1952), Valentin Vigneron édifie sur la parcelle mitoyenne au n°16, un immeuble représentatif de son inspiration au marquage des lignes géométriques, niveaux limités et liaison des travées formant un quadrillage de façade (n°16, rue Philippe-Glangeaud). Toujours sur le boulevard Cote-Blatin les immeubles jumeaux des n° 56 et 58, édifié pour le compte de l'office HLM du Puy-de-Dôme (permis de construire en 1953) offre une sobre écriture horizontale structurée par la limitation des niveaux. Seule concession à l'esthétique: les sculptures en ronde-bosse de Raymond Coulon couronnant les porches d'entrée.

      En 1955, lors du réaménagement de la villa Bergougnan (148 boulevard Lavoisier) pour la transformer en immeuble de bureaux de la chambre du commerce, Valentin Vigneron respecte l'intégrité du bâtiment et conserve les éléments intérieurs (décors, placards de l'étage, cheminées). Il ajoute une colonnade extérieure délimitant la cour et le jardin latéral. En 1958, il s'associe à Antoine Espinasse pour construire une salle de congrès dans l'enceinte de la Chambre de commerce sise au 148 boulevard Lavoisier. Ce bâtiment est situé derrière l'ancienne villa Bergougnan, le long de la rue de Nohanent. En 1968, il dessine les plans de l'immeuble d'angle du 15-15 bis avenue d'Italie.

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    • Auteur :
      Jaffeux François
      Jaffeux François

      Architecte DPLG (désigné comme tel sur les plans de l'avant-projet du LPA de Pontaumur, 2 octobre 1967). Domicilié au 10 rue Gomot à Riom. Travaille au milieu des années 1980 pour le cabinet Equinoxe aux plans de l'opération "Visitation" au 18-18bis avenue d'Italie, maître d'ouvrage: OPAC du Puy-de-Dôme.

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    • Auteur :
      Rollier Jean-Marie
      Rollier Jean-Marie

      Architecte DPLG, urbaniste SFU, domicilié à Riom, 14bis, rue Sirmon, en 1985 (date des plans pour deux bâtiments à ajouter au couvent des cordeliers devenu prison). Produit, au début des années 1990, les plans du supermarché des n°64-70 avenue d'Italie (en substitution de deux villas). Il est alors domicilié 1 av. Jean Reynouard à Riom.

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    • Auteur :
      SARL Marol 3 architecte
      SARL Marol 3 architecte

      Cabinet auteur de la transformation du cinéma le Vox en lieu de culte (chapelle Notre-Dame de la Merci) en 1994 (domicilié 42 rue de Navarre, à Bellereive sur Allier)

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L'avenue d'Italie est une voie de 15 m de large, plantée d'une rangée d'arbres s'intercalant entre les places de parking à la Lincoln (aménagées sur l'emprise du trottoir, définition dans Gauthiez, p.363). Jusqu'à présent, elle comprenait deux voies de circulation dans le sens nord-sud, flux que des travaux actuels (2023-2024) vont modifier. Le numérotage des immeubles commence au carrefour de l'avenue avec la rue des Jacobins. Les numéros pairs sont à droite, les numéros impairs à gauche (arrêté du 6 juillet 1904). Du nord au sud, elle comprend deux débouchés de rues perpendiculaires (rue Pierre-le-Vénérable et rue d'Alsace), un débouché d'une rue oblique (rue de Thiers) et trois carrefours (avec l'avenue Charras, avec l'avenue Albert et Elisabeth, avec la rue d'Ambert). La perspective depuis les rues Pierre-le-Vénérable et d'Alsace, dont l'ouverture est contemporaine à celle de l'avenue, offrait à l'origine une vue sur des jardins (il était prévu de prolonger la rue d'Alsace jusqu'à la place Delille mais le projet n'aboutit pas). Ces deux perspectives furent fermées dans les années 1950 par un immeuble et dans les années 2000 par un garage (voir figure IVR84_20246300001NUCA illustrant l'actuel débouché de la rue d'Alsace avec son garage barrant la perspective). L'étroit pignon aveugle de l'hôtel de Bourgogne (édifice étudié par Christophe Laurent, op cité en biblio, p.69-70), attire la vue depuis le carrefour de l'avenues Charras (voir figure IVR84_20236300290NUC4A, l'immeuble "en fer à repasser" est au milieu de l'image). En progressant vers le sud, le regard remonte la déclivité de l'avenue Albert Elisabeth jusqu'au monument aux morts de la place Salford. La perspective nord depuis l'avenue elle-même dialogue avec la ville par un étagement à trois niveaux : le dôme de l'église des Carmes Déchaussés est surmonté par les rangées de maisons de la cité Michelin derrière lesquelles s'élèvent les pentes du puy de Chanturgue (voir figure IVR84_20236300510NUC4A).

Ces carrefours et débouchés de voies engendrent 21 angles parcellaires auxquels se conforment la plupart des élévations du bâti. On note une seule correspondance partielle entre le tracé parcellaire et le bâti et quatre dissociations totales. La reprise de la morphologie parcellaire par les élévations s'établit selon trois formes : l'angle net (7 items), le pan tronqué, représenté par un seul édifice, enfin le pan coupé (11 items) pour lequel trois édifices forment une connexion entre les deux voies. Le cas de correspondance partielle résulte d'un traitement de l'angle du bâti ne reprenant qu'en partie la forme parcellaire : le pan coupé de la parcelle est reproduit au premier niveau du bâti s'achevant en entre-coupe au deuxième niveau (2 avenue d'Italie, dont l'élévation principale s'ouvre au 22, rue des Jacobins). Enfin, les quatre dissociations formelles concernent des parcelles à pan coupé sur lesquelles le bâti s'édifie en retrait. L'adoption assez fréquente (8 cas pour 19 bâtiments) d'implantation de la façade principale non sur l'avenue mais sur une voie perpendiculaire n'est pas commandée par la morphologie parcellaire (deux cas, le N°2 rue Pierre-le-Vénérable et le n°1 rue d'Alsace), non plus que par la recherche d'une orientation préférable (la plupart donne au nord).

On compte dix édifices entraînant une rupture du bâti de rive et qui, par conséquent sont implantés dans des séquences discontinues. Huit de ces bâtiments ont été construits d'après des plans d'architectes, dont un manifeste un effort de conception (n°24). Le nombre d'édifice en rupture d'alignement est sensiblement le même (11) mais l'implication des architectes est plus forte : sept bâtiments signés, deux dont on n'a pu retrouver les plans et deux qui ne sont pas signés. Dans ce cas, le soin de la composition de l'élévation sur le boulevard est également plus courant : il concerne cinq bâtiments (n°27, 43, 31 et 36 avenue d'Italie et 23 avenue Charras). Les procédés d'adaptation du bâtiment à la rive afin d'obtenir un alignement régulier sont au nombre de cinq, tous le fruit d'architectes, dont deux se démarquent par le traitement de l'élévation sur le boulevard (n°29 et 17 avenue d'Italie). La majorité des bâtiments sont alignés (23), cependant ils sont rarement signés par un architecte (seuls sept d'entre eux le sont) dont un seul se démarque alors que son élévation principale n'est pas orientée sur l'avenue (n°1 rue d'Alsace).

A l'heure actuelle, les rives de l'avenue d'Italie compte 51 parcelles. Seules deux de ces parcelles sont occupées par un établissement religieux, deux par des rez-de-chaussée commerciaux, une par un immeuble de bureaux non associé à de l'habitat. Elles sont donc en grande majorité dévolues à l'habitat se répartissant en 41 immeubles (dont une moitié est distribuée en immeuble-maison, soit un appartement par étage) et cinq maisons. Les rez-de-chaussée sont traités selon 3 catégories: 20% sont aveugles (accès garages automobiles ou parties communes de service) ou aveuglés par un cessation d'activité commerciale ou industrielle ; 8% présente un surface transparente (vitrines commerciales) ; le reste, soit autour de 70% sont percés de baies (portes et fenêtres).

Documents d'archives

  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 88 - 1 O89, Numérotage des immeubles et maisons, 1807 - 1909

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 88 - 1 O89
  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 62 - 1 O 65, Alignement, quartier Saint-Joseph et quartier de la gare, 1862-1937

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 62 - 1 O 65
  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 231, Expropriations : quartier de la gare, 1885-1907. Ouverture de l'avenue de l'Esplanade et des rues y aboutissant. Traité avec M. Bouvy de Robert, extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 10 juin 1885

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 231
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 231, Expropriations, Quartier de la gare et quartier Saint-Joseph, 1885 - 1907

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 231
  • AC Clermont-Ferrand, série 1O231, expropriations, quartier de la gare et quartier Saint-Joseph, Rapport lu en commission municipale du 28 décembre 1893,

    AC Clermont-Ferrand : 1O231
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°19703 A, demande d'alignement maison 46 avenue d'Italie, 1895

    AC Clermont-Ferrand : O216 19703 A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°19830 A, demande d'alignement maison 44 avenue d'Italie, 1895

    AC Clermont-Ferrand : O216 19830 A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°686 12A, demande d'alignement maison 50 avenue d'Italie, 1897

    AC Clermont-Ferrand : O216 686 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°815 12A, demande d'alignement maison 60 avenue d'Italie, 1897

    AC Clermont-Ferrand : O216 815 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1528 12A, demande d'alignement maison 58 avenue d'Italie, 1899

    AC Clermont-Ferrand : O216 1528 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1550 12A, demande d'alignement immeuble 31 avenue Albert et Elisabeth, 1899

    AC Clermont-Ferrand : O216 1550 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1607 12A, demande d'alignement maison 27 avenue d'Italie, 1899

    AC Clermont-Ferrand : O216 1607 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1637 12A, demande d'alignement maison 41 avenue d'Italie, 1899

    AC Clermont-Ferrand : O216 1637 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1654 12A, demande d'alignement maison 72 avenue d'Italie, 1899

    AC Clermont-Ferrand : O216 1654 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2695 12A, demande d'alignement maison 45 avenue d'Italie, 1902

    AC Clermont-Ferrand : O216 2695 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n° 2772-12A, demande d'alignement immeuble 62 avenue d'Italie, 1902

    AC Clermont-Ferrand : O216 2772-12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n° 3621 12A, demande d'alignement immeuble 47 avenue d'Italie, 1904

    AC Clermont-Ferrand : O216 3621 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°3649 12A, demande d'alignement immeuble 43 avenue d'Italie, 1904

    AC Clermont-Ferrand : O216 3649 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°4088 12A, demande d'alignement maison 52 avenue d'Italie, 1905

    AC Clermont-Ferrand : O216 4088 12A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n° 47 13A, demande d'alignement immeuble 28 avenue d'Italie, 1906

    AC Clermont-Ferrand : O216 47 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°435 13A, demande d'alignement immeuble 49 avenue d'Italie, 1907

    AC Clermont-Ferrand : O216 435 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°848 13A, demande alignement immeuble 30 avenue Albert et Elisabeth - 3 rue de Thiers, 1908

    AC Clermont-Ferrand : O216 848 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°875 13A, demande d'alignement immeuble 51 avenue d'Italie, 1908

    AC Clermont-Ferrand : O216 875 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°894 13A, demande d'alignement maison 56 avenue d'Italie, 1908

    AC Clermont-Ferrand : O216 894 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°997 13A, demande d'alignement immeuble 32 avenue d'Italie, 1908

    AC Clermont-Ferrand : O216 997 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1514 13A, demande d'alignement maison 2 rue Pierre-le-Vénérable, 1910

    AC Clermont-Ferrand : O216 1514 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1612 13A, demande d'alignement maison 1 rue d'Alsace, 1910

    AC Clermont-Ferrand : O216 1612 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1735 13A, demande d'alignement maison 11 avenue d'Italie, 1911

    AC Clermont-Ferrand : O216 1735 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1774 13A, demande d'alignement maison 64 avenue d'Italie, 1911

    AC Clermont-Ferrand : O216 1774 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1798 13A, demande d'alignement maison 13 avenue d'Italie, 1911

    AC Clermont-Ferrand : O216 1798 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1804 13A, demande d'alignement immeuble 54 avenue d'Italie, 1911

    AC Clermont-Ferrand : O216 1804 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1887 13A, demande d'alignement maison 9 avenue d'Italie, 1911

    AC Clermont-Ferrand : O216 1887 13A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°513 14A, demande d'alignement immeuble 24 avenue d'Italie, 1913

    AC Clermont-Ferrand : O216 513 14A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°675 14A, demande d'alignement immeuble 34 avenue d'Italie, 1913

    AC Clermont-Ferrand : O216 675 14A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°794 14A, demande d'alignement maison 36 avenue d'Italie, 1914

    AC Clermont-Ferrand : O216 794 14A
  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 86, Dénomination des rues, Inauguration de rues à l'occasion de la réunion de l'Alsace et de la Lorraine à la mère patrie, journal le Moniteur du Puy-de-Dôme du 10/11/1918, avenue d'Italie (avenue de l'Esplanade)

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 86
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°915 15A, demande d'alignement maison 66 avenue d'Italie, 1922

    AC Clermont-Ferrand : O216 915 15A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°889 16A, demande d'alignement maison 19 avenue d'Italie, 1924

    AC Clermont-Ferrand : O216 889 16A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1485 16A, demande d'alignement, garage automobile, 17 avenue d'Italie, 1924

    AC Clermont-Ferrand : O216 1485 16A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1688 16A, modification intérieure immeuble 23 avenue Charras, 1924

    AC Clermont-Ferrand : O216 1688 16A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2253 17A, demande d'alignement agrandissement 31 avenue d'Italie, 1926

    AC Clermont-Ferrand : O216 2253 17A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2418 17A, demande d'alignement immeuble 21 avenue Charras, 1926

    AC Clermont-Ferrand : O216 2418 17A
  • AC Clermont-Ferrand,1 O 1590, Etablissement de bordure de trottoirs 1926-1930, avenue d'Italie, 1927

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 1590
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2528 18A, demande d'alignement maison 21 avenue d'Italie, 1928

    AC Clermont-Ferrand : O216 2528 18A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2210 21A, demande d'alignement maison 6 avenue d'Italie, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 2210 21A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°704 22A, demande d'alignement immeuble 49bis-53 avenue d'Italie, 1934

    AC Clermont-Ferrand : O216 704 22A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°5 24A, demande d'alignement immeuble 4 avenue d'Italie, 1936

    AC Clermont-Ferrand : O216 5 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°615 24A, demande d'alignement, cinéma, 17 avenue d'Italie, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 615 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1175 24A, demande d'alignement immeuble, 17bis avenue d'Italie, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 1175 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1404 25A, demande d'alignement agrandissement immeuble 31 avenue Albert et Elisabeth, 1940

    AC Clermont-Ferrand : O216 1404 25AA
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1477 28A, demande alignement garage automobile 55 avenue d'Italie, 1950

    AC Clermont-Ferrand : O216 1477 28A
  • AC Clermont-Ferrand, Permis de construire 545, immeuble 21 avenue d'Italie, 1952

    AC Clermont-Ferrand : PC 545
  • AC Clermont-Ferrand, Permis de construire 1069, Permis de construire immeuble 1-7 avenue d'Italie, 1953

    AC Clermont-Ferrand : PC 1069
  • AC Clermont-Ferrand, Permis de construire 1696, Permis de construire immeuble 12-16 avenue d'Italie, 1955

    AC Clermont-Ferrand : PC 1696
  • AC Clermont-Ferrand, PC 3079, Permis de construire immeuble 29 avenue d'Italie, 1957

    AC Clermont-Ferrand : PC 3079
  • AC Clermont-Ferrand, PC 7819, Permis de construire immeuble 15-15bis avenue d'Italie, 1968

    AC Clermont-Ferrand : PC 7819
  • AC Clermont-Ferrand, PC 063 113 87 Y 0416 Permis de construire immeuble 18-18bis avenue d'Italie, 1987

    AC Clermont-Ferrand : PC 063 113 87 Y 0416
  • AC Clermont-Ferrand, PC 063 113 92 Y 0386 Permis de construire supermarché 64-68 avenue d'Italie, 1992

    AC Clermont-Ferrand : PC 063 113 92 Y 0386
  • AC Clermont-Ferrand, PC 063113 94 Y 0286, demande d'alignement, lieu de culte, 17 avenue d'Italie, 1994

    AC Clermont-Ferrand : PC 063113 94 Y 0286

Bibliographie

  • Ministère de la Culture et de la Communication. Direction de l'Architecture et du Patrimoine. Espace urbain. Vocabulaire et morphologie. Réd. Bernard Gauthiez. Paris : Centre des Monuments nationaux / Monum, Éditions du patrimoine (coll. "Principes d'analyse scientifique"), 2003.

    CDP Clermont-Ferrand
  • LAURENT Christophe, Architectures remarquables du XXe siècle en Auvergne. Clermont-Ferrand: éditions de la Flandonnière, Maison de l’architecture Auvergne, 2020, préface par Joseph Abram.

    CDP Clermont-Ferrand : ARC 811

Périodiques

  • Annuaire du département du Puy-de-Dôme, liste des commerçants, Reproduction photocopiée sous chemise cartonnée - années 1884 à 1914

    CDP Clermont-Ferrand

Documents figurés

  • AC Clermont-Ferrand,1 O 83, Alignement, dossier n°1-71, 1863-1953, chemise n°1 "voies nouvelles du quartier Saint-Joseph", 1885. Ech: 0,002 m/m, tirage sur papier.

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 83
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 83, Alignements, extrait du plan d'alignement du quartier de la gare, tronçon sud de l'avenue d'Italie, "Voies nouvelles du quartier de la Gare", chemise n°2 1890. Ech: 0,002 m/m, tirage sur papier.

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 83
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 90, plan de numérotage des immeubles, avenue d'Italie, 1925, mairie de la ville de Clermont-Ferrand, service de la voirie. Ech: 0,002 m/m, tirage sur papier.

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 90

Annexes

  • expropriations, quartier de la gare et quartier Saint-Joseph, extrait du registre des délibérations du conseil municipal, séance du 28 décembre 1893
  • Conditions architecturales imposées aux constructions à élever dans le quartier dit du Château rouge
  • Traité passé avec M Bouvy de Robert pour l’établissement de voies dans les terrains compris entre les avenues Charras, Croix-Morel et Château-Rouge
  • Détermination des types d'édification et vocabulaire associé
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Fougère Félicie
Fougère Félicie

Conservatrice du patrimoine. Responsable de l'unité Ressources du Service Patrimoines et Inventaire général de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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