Dossier d’œuvre architecture IA63002794 | Réalisé par
Fougère Félicie (Contributeur)
Fougère Félicie

Conservatrice du patrimoine. Responsable de l'unité Ressources du Service Patrimoines et Inventaire général de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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  • inventaire topographique, La ceinture des boulevards de Clermont-Ferrand
boulevard Cote-Blatin
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Hydrographies Tiretaine (la)
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Adresse boulevard Cote-Blatin
  • Dénominations
    boulevard

I. Ouverture du boulevard Cote-Blatin

1. Chronologie du percement de la voie

Le boulevard Cote-Blatin forme l'extrémité de ce qui, à l'origine, était dénommé le "boulevard sud" ou bien encore le chemin vicinal ordinaire n°108. Les décisions administratives et plans d'alignement comprennent par conséquent l'ensemble des boulevards menant du pont de Naud au carrefour des boulevards Pasteur et Duclaux. La Commission départementale du 18 décembre 1913 approuve le projet et le tracé (l'arrêté préfectoral d'approbation du plan d'alignement intervient à la même date).

Il faut attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour qu'interviennent les premières transactions des terrains, traduction du dialogue entre la Ville et l'entreprise de l'Union approvisionnement, propriétaire de parcelles localisées entre le boulevard et la voie de chemin de fer (ce sont les parcelles vendues ou échangées en 1918 et 1920 figurées en violet sur le plan de chronologie des cessions des terrains). La société l'Union approvisionnement propose, dès 1916, un échange de terrains avec la Ville : elle cède l'emprise du futur boulevard qui rogne la frange nord de sa propriété contre le déclassement et la privatisation à son profit du chemin vicinal n°94 dit des Prés-Bas qui, au sud, la séparait de la voie de chemin de fer. Le plan parcellaire illustrant cette transaction permet de comprendre la stratégie de l'entreprise : la courbe jaune du boulevard ampute certes la propriété mais elle n'affecte pas le bâti (un ensemble de magasins et de caves édifié en 1911) tout en offrant la perspective d'une desserte plus confortable tandis que l'acquisition du chemin, coloré en rouge, permet d'obtenir une emprise d'un seul tenant jusqu'à la voie de chemin de fer. Cet échange est acté en 1918. Au cours de la première moitié des années 1920, les acquisitions de terrains se poursuivent vers le nord-est. Elles sont figurées en vert sur le plan de chronologie des cessions des terrains. Les derniers actes de vente sont enregistrés au nord-ouest et à l'extrême sud-est au cours la seconde moitié des années 1920 (jusqu'en 1927, en bleu sur le plan). Enfin, aux deux extrémités du boulevards sont implantées des parcelles acquises par voie d'expropriation en 1927 ou 1928, terrains généralement bâtis et sur lequel maisons ou ateliers sont menacés (en rouge sur le plan). On peut donc considérer que l'emprise du nouveau boulevard est aux mains de la Ville à partir de 1928.

Pour autant, les travaux sont engagés avant cette date. Le résultat en est l'édification d'un tronçon non raccordé au reste de la voierie, fragment s'interrompant brutalement tant au nord-est qu'aux abords de la rue Ledru, au sud-ouest. Cette configuration est reportée sur un plan datable du début des années 1920. L'inachèvement est également visible sur le Plan d’Aménagement, d’Embellissement et d’Extension (PAEE) issue de la loi Cornudet (1919) dressé par J. Morel en 19251 (simplement dénommé dans la suite du texte "plan Cornudet"). Si l'on extrait de ce plan le détail du boulevard sud, on aperçoit sous le tracé jaune figurant l'extrémité nord-est du boulevard, la mince rue d'Issoire, seule liaison entre le carrefour de l'avenue Léon-Blum (ancienne rue d'Aubière) et celui du boulevard Lafayette. En revanche, le reste du boulevard Cote-Blatin et le boulevard Jean-Jaurès sont dessinés comme s'ils étaient achevés, tandis que la couleur jaune du boulevard Aristide-Briand indique qu'il est encore en projet. Il est possible que ce plan figure de même manière l'ébauche et la réalisation et que les deux boulevards paraissant achevés ne soient encore que des projections imparfaites. Ainsi s'expliquerait qu'en 1929, un courrier de l'entrepreneur Verdier, installé au n°42-50 boulevard Cote-Blatin (îlot triangulaire compris entre la rue de la Rotonde, des Prés-Bas et le boulevard), indique que le boulevard est à peu près terminé à cette date (toute en réclamant le numérotage des immeubles) alors qu'un courrier de l'entreprise Montmège et Masclet (ateliers de constructions métalliques d'Auvergne) indique en juillet 1929 que la centaine de mètres permettant le raccord du boulevard à la rue de Rabanesse n'est toujours pas effectuée (courrier de Monsieur Montmège reproduit en annexe). La ville s'engage à y remédier. Il est par conséquent difficile de dater l'achèvement des travaux. Néanmoins, la procédure d'édification d'une première portion sans rattachement aux extrémités, s'achevant en cul de sac au nord-est et en entonnoir dans l'étroit chemin vicinal menant à la rue de Rabanesse au sud-ouest, semble perdurer jusqu'à l'orée des années 1930. De fait, cette interruption du tracé est encore lisible sur un plan de 1930, lequel présente, entre le débouché de la rue Ledru et celle de la rue de Rabanesse, un ajout de tracé élevant le boulevard Cote-Blatin à la largeur voulue, trait de plume qui, comme l'amorce du boulevard Jean-Jaurès, peut être ajouté au dessin sans être encore effectif.

Le séquençage de l'édification s'explique par la difficulté à acquérir certains terrains et, à l'inverse, par la coopération, voire les réclamations, des riverains2. Le courrier que l'entreprise l'Union approvisionnement adresse au maire en 1925 pour réclamer l'achèvement rapide des travaux au droit de son entreprise (courrier reproduit en annexe) aide ainsi à expliquer l'anomalie d'une construction débutant par ce tronçon précisément établi au droit de l'entreprise susmentionnée, sans que, pour autant, il ne soit raccordé.

2. Mode d'édification des rives

Lorsque plusieurs bâtiments d'un même îlots préexistent à l'ouverture du boulevard, le comblement des parcelles non édifiées s'opèrent en damier ou bien en sandwich3. Ce cas est illustré par le premier îlot oriental figuré en haut à droite du dessin de mode d'édification entre le boulevard Lafayette et la rue des Prés-Bas. Lorsqu'il n'existe qu'un seul édifice préexistant, l'édification se fait par progression chronologique depuis la première construction, parfois de façon très lente (au milieu à gauche du dessin, en rouge le premier immeuble de 1913, en bleu le dernier datant de 1965) ou bien de part et d'autre d'elle (au milieu à droite, une série de construction édifiée selon une progression chronologique s'établit au nord de la maison jumelée en rouge, il est en est de même au sud). Le dessin de mode d'édification entre la rue des Prés-Bas et le viaduc Saint-Jacques reproduit le premier cas de figure à l'ouest du boulevard (à gauche sur le dessin) et propose une alternative de mode de comblement à l'est : des immeubles peuvent motiver des constructions mitoyennes, selon une chronologie progressive, laissant une dent creuse qui finira par se combler en damier (en haut à droite du dessin, c'est le cas du n°35). Enfin, le dessin de mode d'édification du viaduc Saint-Jacques à la rue Rabanesse illustre, au sud du boulevard (partie basse du dessin) une édification en progression chronologique pour des édifices non-mitoyens construits de façon relativement autonomes les uns des autres. La substitution d'anciens bâtiments, encore active dans ce secteur, est en passe de parvenir au carrefour de la rue Kessler.

L'occupation des parcelles avant l'ouverture du boulevard, dans les années 1900-1910, suggère un paysage bucolique, essentiellement constitué de jardins ou vergers (en vert sur le dessin), néanmoins entrecoupé d'installations industrielles ou artisanales (en bleu) vraisemblablement attirées par la proximité de la voie ferrée. L'habitat y est très rare (en jaune). Une forte majorité d'édifices ont été construits ex-nihilo, au cours du deuxième quart du XXe siècle (48%). Le dessin de l'occupation des parcelles, dans les années 1940 - 1950, illustre à la fois l'extension des zones artisanales et industrielles et celles de l'habitat parfois pourvu de jardins ou de parcs (en marron). On note que les parcelles d'angle de carrefours n'attirent pas systématiquement les constructions. Viennent ensuite les bâtiments construits dans le troisième quart du XXe siècle (24%), pour lesquels on compte des cas de substitution d'un bâti antérieur, notamment dans les années 1960. Le reliquat des édifices construits dans le premier quart du XXe siècle est faible, d'autant que ce secteur était alors peu dense (16%), plus faible encore la présence d'édifices construits entre 1975 et nos jours (12%) qui, tous, s'établissent en substitution de bâtiments plus anciens, ce qui, par ailleurs, marque la disparition d'espaces libres. Le vaste espace libre figuré en vert en extrémité ouest du dessin d'occupation des parcelles des années 2010-2020 correspond au chantier de construction d'une résidence étudiante. La seule zone artisanale encore présente doit sans doute sa pérennité à la contrainte de construction qu'exerce le viaduc qui l'enjambe. Mis à part, les quelques lieux publics (en rose, une école d'art, des immeubles de bureaux, un commerce, un cabinet médical) l'ensemble du terrain est occupé par un habitat dense où les jardins se font rares.

II. Séquences urbaines

Malgré l'extrême hétérogénéité du boulevard Cote-Blatin, on peut discriminer trois grands secteurs. Le premier part du carrefour avec le boulevard Lafayette, redresse le tracé de l'ancienne rue d'Issoire jusqu'au croisement avec l'avenue Léon-Blum, puis élargit l'ancien chemin vicinal n°94 dit chemin des Prés-Bas de Rabanesse. Cette portion s'achève sur la placette triangulaire que forme le débouché de l'actuelle rue des Prés-Bas. La présence d'une voierie antérieure au boulevard avait permis l'installation de modestes maisons éparses parmi les jardins qui pour partie furent détruites par l'urbanisation ultérieure et pour autre partie adaptées au nouvel environnement (surélévation, agrandissement). Le second secteur s'établit au travers d'une vaste parcelle occupant l'emprise entre l'actuel débouché de la rue Philippe-Glangeaud et la rue de la Rotonde. En rive nord-ouest du boulevard (numéros pairs) se trouvaient les ateliers de l'entreprise Verdier, au sud-est les terrains de l'entreprise Rouganne qui lotit ce secteur après l'ouverture du boulevard. Ce tronçon est marqué par la présence de nombreuses réalisations de l'architecte Valentin Vigneron. Enfin, le troisième secteur débute par un important remaniement de voirie (prolongement du cours Sablon, actuel cours Raymond-Poincarré, puis édification du viaduc Saint-Jacques) et illustre le dialogue d'un secteur industriel (entrepôts de l'Union approvisionnement puis Economats du Centre au sud, ateliers Montmège et Masclet au nord) et d'une urbanisation dominée par les immeubles de l'architecte Marius Lanquette.

1. Secteur d'anciens constructions dispersées dans les jardins

La portion du boulevard Cote-Blatin comprise entre le boulevard Lafayette et l'avenue Léon-Blum redresse et élargit l'ancienne rue d'Issoire, puis, jusqu'à la placette du débouché de la rue des Prés-Bas, le boulevard redresse l'ancien chemin vicinal ordinaire n°94 dit des prés-bas de Rabanesse. En 1922, le plan d'ouverture de l'avenue Léon-Blum illustre cet aménagement, le tracé du futur boulevard se superposant en trais plus fins au plan de la voierie existante, gommant son caractère étroit et sinueux. Ce plan figure également l'un des immeubles construits avant l'ouverture du boulevard, édifice dont l'angle sud-ouest percute légèrement le tracé projeté. Pour autant, l'immeuble ne sera pas exproprié et détruit, le léger dépassement de la rive du boulevard est conservé. L'immeuble, actuel n°7, figuré en rouge, en haut à droite du dessin donnant les trois grands séquences d'édification4, se trouve par conséquent en retrait oblique et non à l'alignement de la voie. Son mitoyen sud, au n°5, construit également avant l'ouverture du boulevard, poursuit la ligne de retrait oblique. Ces deux immeubles marquent donc une rupture d'alignement. L'accordéon des façades laissant apparaître des pignons d'alignement, malgré la récupération partielle de la rive du boulevard par l'édification en avant corps du n°5 d'un garage en rez-de-chaussée en 1930, constitue le reliquat d'un premier état de l'occupation de ce secteur. Une autre de ces parcelles dont le fond bute sur la voie de chemin de fer, rassemblées en un îlot triangulaire sans profondeur, est également construite avant l'achèvement du boulevard : l'immeuble du n°13 est élevé en 1925, par substitution d'un bâtiment plus ancien. La régularité de son alignement n'est donc pas due à la voierie mais en recourant au repère que constituait la clôture du jardin occupant alors l'actuel n°17. Le n°16 (dossier IA63002796), en rive nord après le carrefour de l'avenue-Léon-Blum (en rouge, au milieu du dessin des séquences d'édification) répète le phénomène de rupture d'alignement dû à une édification antérieure à l'ouverture du boulevard. L'immeuble est construit en 1913, en recul d'alignement de l'ancien chemin vicinal ordinaire n°94 dit des prés-bas de Rabanesse. Son positionnement en recul oblique crée une rupture puisque ses deux mitoyens, construits après l'ouverture du boulevard, adoptent un alignement régulier par rapport à ce dernier (voir dossiers IA63002835 et IA63002836). Le cas de figure est similaire pour les quatre maisons des n°32 à 36 bis (en bas à gauche du dessin). Les deux premières sont édifiées à la fin des années 1910 en recul parallèle à la courbe du chemin vicinal ordinaire n°94 dit des prés-bas de Rabanesse. La dernière maison, construite à la fin des années 1940, conserve la même ligne de façade (voir dossier IA63002837) ce qui évite la rupture d'alignement (la discontinuité créée par l'allée de desserte de cœur d'îlot présente à sa gauche le fait tout de même figurer en rose sur le dessin des types d'alignement).

Entre ces deux irrégularités des n°16 et 32, dues à la persistance d'éléments antérieurs à la voierie, la cassure de rythme est tout aussi prégnante, bien qu'émanant d'un phénomène différent, à savoir un remaniement de l'occupation figurée en bleu en partie basse à gauche du dessin des séquences d'édification. La période est pourtant plus tardive, nous sommes alors au milieu des années 1960, et le boulevard est là qui offre la possibilité d'un alignement régulier. Tout d’abord, l’immeuble d’habitation construit en 1964 au n°18 (rectangle bleu sur le dessin) n'est pas positionné par rapport à la voie mais à celui du plan d'implantation de la résidence universitaire en cours d'édification, dérogeant elle-même à l'établissement d'un front bâti à l'alignement (bâtiment en U irrégulier en bleu sur le dessin). Fait de mode architecturale ou taille généreuse de parcelles ouvrant à un saupoudrage des constructions, cette résidence témoigne d'un urbanisme qui ne s'établit plus en fonction de la voierie mais par la prééminence accordée à l'occupation relativement lâche de vastes parcelles. Deux facteurs principaux ont concouru à l'adoption de cet urbanisme de rupture particulièrement perceptible par la cohabitation avec les éléments anciens dont il a été question plus haut (n°32 à 36 bis) : une vaste parcelles traversante occupée à l'origine par une seule habitation au milieu de jardins qui permet une implantation disséminée des tours de logement ; la placette du débouché de la rue des Prés-Bas sur le boulevard offrant le recul nécessaire à une édification en hauteur. La nécessité d’ouvrir des allées de desserte pour accéder aux bâtiments crée une discontinuité du bâti de rive (les immeubles sont donc en rose sur le dessin des types d’alignement). L'affranchissement par rapport à la voierie n'est pourtant pas la norme absolue. A preuve, au nord (en haut à gauche du boulevard sur le dessin des séquences d'édification), à la même période et à la faveur d'un remaniement de l'occupation, sur un espace certes plus contraint, l'immeuble faisant angle avec le boulevard Lafayette adopte un alignement régulier (en vert sur le dessin des types d’alignement). L'immeuble mitoyen, dans les années 1990, se conforme à son gabarit et à son alignement, ce qui dote cet ensemble d'un caractère urbain contrastant avec la rive opposée. Le remaniement de cet îlot débute par la démolition d'un bâtiment d'un étage situé en bord de Tiretaine ainsi que celle du lavoir public édifié en 1907 (couverture en tuiles creuses, charpente, murs en maçonnerie, poteaux et bacs en pierre de taille) dont l'emplacement est noté en bas à gauche du plan parcellaire du boulevard Lafayette, daté de 1926. Sur la photographie aérienne de l'IGN de 1953, on aperçoit la toitures en U du lavoir, à gauche du carrefour des boulevards Fleury, Lafayette et Cote-Blatin, le long du cours de la Tiretaine traversant l'îlot en un étroit canal se poursuivant à l'air libre de façon plus sinueuse jusqu'au bord gauche de l'image (cours que l'on peut suivre au-delà, au nord du boulevard sur l'un des plans de construction de la résidence universitaire de jeunes filles, en 1965). L'immeuble occupe l'ensemble de la tête de l'îlot formant angle avec le boulevard Lafayette, en conséquence il englobe la rivière contrainte de débuter ici un parcours souterrain qui préfigure l'option adoptée, de façon radicale, dans les années 1980. Cependant, en 1960, un courrier du maire souligne qu'il convient de reconstruire le lavoir et d'en assurer les conditions d'utilisation (voir document versé en annexe). Un accès au lavoir, ouvrant sur le boulevard Lafayette était donc prévu qui n'existe plus sur les plans déposés en 1962. Le lavoir, dont l'usage devait alors se raréfier, a définitivement disparu. Le bras sud de la Tiretaine connaîtra sous peu le même sort5. En annexe, le courrier des habitants du quartier victimes d'inondation, d'après eux due au pieux de l'immeuble plantés dans la Tiretaine, illustre le caractère ambivalent que les Clermontois entretiennent avec ce cours d'eau qui, par sa morphologie en écheveau brouillant son identité (il n’y a pas une Tiretaine mais des Tiretaines affublées de différents noms), son régime imprévisible et sa malpropreté, a entraîné un rejet complet à présent teinté de nostalgie.

La portion de boulevard comprise entre l'avenue Léon-Blum et la rue Philippe-Glangeaud illustre une dernière figure singulière. Le quart inférieur à droite du dessin des séquences d'édification nous montre une série d'édifices implantés en retrait d'alignement. Leur couleur verte indique qu'il s'agit de construction édifiées ex-nihilo après ou pendant l'ouverture du boulevard, à une époque qui, dans tous les cas, auraient pu permettre de s'implanter à l'alignement. Style architectural aussi bien que recul d'alignement traité en jardinet rappellent le boulevard Fleury. Il est possible que l'adoption d'une architecture de type régionaliste à accent pittoresque ait conduit à ce recul (voir dossier IA63002838). Les constructions postérieures renforcent la rupture d'alignement, au nord par l'implantation à l'alignement, au milieu des années 1970, d'un bâtiment de la résidence faisant angle avec l'avenue Léon-Blum, au sud, à l'inverse par l'important recul de la résidence construite à la fin des années 1960, à l'angle de la rue Philippe-Glangeaud. Cette dernière se substitue à l'enclos des pétroles Rouganne qui conserva, longtemps après que les réservoirs d'hydrocarbure aient disparu, une pompe à essence implantée sur l'actuel terre-plein bétonné. La dilation temporelle de l'édification de cette rive joue dans l'irrégularité des implantations dont la traduction morphologique est la présence d'élévations aveugles et de pignons d'alignement.

2. Secteurs industriels et lotissement Rouganne

Poursuivant notre descente du boulevard Cote-Blatin, nous retrouvons le patronyme Rouganne que nous avions vu apparaître en grossiste de pétrole, qui a présent est cité comme propriétaire d'une scierie, sous l'intitulé : "Grandes ateliers mécaniques des chantiers de Rabanesse, fabrique de menuiserie et moulures, parquets riches et ordinaires sur lambourdes et bitume, commerce de bois, maison fondée en 1863", sans que nous sachions s'il s'agit d'une seule et même famille. L'entreprise semble avoir possédé des ateliers au nord de la rue des Prés-Bas, si l'on en croit un croquis de 1929, tandis que leur papier à en-tête les place, dans une vue perspective qui n'est pas sans fantaisie, au plus près de la voie ferrée. L'ouverture du boulevard détermine les Rouganne à lotir le terrain compris entre ce dernier et la voie ferrée (voir dossier IA63002794), ce qui explique la série d'édifices ex-nihilo, figurés en vert à droite du dessin des séquences d'édification. Les reculs d'alignement et les ruptures d'échelle y sont atténués par la communauté de style des édifices (n°31 et 35, voir dossier IA63002826), ce qui explique la coloration verte de cette rive droite sur le plan des types d'alignement.

La rive située de l'autre côté du boulevard, présente deux cas d'implantation du bâti avant l'ouverture du boulevard. Les deux édifices colorés en rouge au milieu du dessin sont les derniers vestiges de la présence des établissements Paul Verdier dont l'enseigne porte, en 1929, la désignation "fabrique d'agglomérés de mâchefer", qui se décline par la suite, après que des entrepôts aient été ajoutés, en : "Fabrique d'agglomérés pour le bâtiment, briques et parpaings". L'un, à l'alignement est un immeuble appartenant à l'entrepreneur et ayant pu jouer le rôle de maison patronale, le second formé d'une enfilade de maisonnettes dont la ligne d'implantation en retrait oblique poursuivait celle des entrepôts de l'entreprise, disparus dans les années 1960 pour laisser la place à la résidence Hélios (voir dossier IA63002799). La substitution de la résidence Hélios aux entrepôts industriels, figurée par le bâtiment coloré en bleu en haut du dessin, n'empêche une rupture d'alignement due au positionnement en milieu de parcelle du corps de bâtiment principal, position rendue possible par le caractère traversant de la parcelle, l'ilot amorçant à cet endroit le rétrécissement qui lui imprime une forme triangulaire. Ainsi, jusqu'au n°38, les constructions sont comprises entre le boulevard et la rue des Prés-Bas. Cette dernière nous offre l'opportunité d'observer la mise en œuvre d'une régularisation et d'un élargissement de voie en frappant d'alignement toutes nouvelles constructions. La transformation de l'ancien chemin vicinal ordinaire n°94 dit des Prés-Bas de Rabanesse en une rue relativement large et rectiligne est prévue par le plan Cornudet. Sur l'extrait du plan Cornudet, un liseré jaune indique l'alignement en recul des parcelles situées au sud du chemin. Le fait de frapper d'alignement une parcelle n'implique pas d'expropriation pour procéder à la destruction du bâtiment frappé. C'est une sorte de solution d'attente indiquant qu'en cas de travaux sur les bâtiments concernés, le recul d'alignement devra s'appliquer. Or, deux bâtiments créent un rétrécissement de la chaussée. Le recul du premier, sis au n°6 de la rue des Prés-Bas, est effectué en 1936, lors de l'édification de la villa de l'architecte André Verdier (aujourd'hui disparue) bien qu'il apparaisse encore par une extension en pointillé, en 1966, sur le plan de situation du permis de construire de la résidence Hélios, résidence qui achèvera la régularisation d'alignement en retranchant la partie hachurée sur ce même plan de situation. La seule rupture d'alignement issue de l'ancienne entreprise Verdier se situe donc sur le boulevard, via le retrait oblique du n°48 dont on a déjà dit que l'implantation s'était faite en référence à celle des hangars de la fabrique de parpaings à présent disparue.

3. industries et constitution d’ilots par prolongement de rues

Une autre entreprise domine en partie le boulevard Cote-Blatin à l'endroit où il amorce sa courbe vers l'ouest. Entre la rue de la Rotonde et l'ancien Institut de Chimie (actuel n°71 du boulevard), bordé au nord par le boulevard Cote-Blatin et au sud par la voie de chemin de fer, s'étendait les terrains de la société l'Union approvisionnement, devenue, au cours de la seconde moitié des années 1920, les Economats du Centre. La société l'Union approvisionnement fait construire en 1911 des caves et magasins dont l'emprise correspond sensiblement à celle du supermarché actuel. Ce bâtiment est donc coloré en rouge sur le dessin des séquences d'édification. La pérennité sinon du bâti lui-même du moins de sa fonction (stockage et distribution de denrées alimentaires) conditionne son implantation en recul d'alignement, créant une rupture figurée en rouge sur le plan des types d'alignement, afin de ménager des places de parking en front de boulevard. Il n'est pas certain que la section du boulevard longeant cet établissement ait été ouvert en 1923, cependant le projet en était suffisamment mûr pour que la villa patronale s'implante à l'alignement (voir dossier IA63002813). Les allées de desserte qui la cernent engendrent un phénomène de discontinuité (en rose sur le dessin). La rive nord de l'extrémité du boulevard, au carrefour de la rue de Rabanesse, abritait les Ateliers de constructions métalliques d'Auvergne des ingénieurs - constructeurs Montmège et Masclet, maison fondée en 1838, listant sous le chapeau d'Entreprise générales des activités de ponts et charpentes, serrurerie, chaudronnerie, installation hydraulique, matériels pour mines et chemins de fer, wagonnets et berlines, dont il ne reste rien de nos jours et qui, après une période de latence au cours de laquelle les terrains étaient vagues, a été remplacée par l'actuelle Ecole supérieure d'art de Clermont-Ferrand (voir dossier IA63002840) et la résidence Le Kessler, figurées en bleu de part et d'autre de la rue Kessler. Ces deux édifices s'orientent vers la rue Kessler, leurs positions respectives dégageant une placette en esplanade qui met en valeur les vestiges du château de Rabanesse (dit tour de Rabanesse ou tour Pascal, station météorologique au XIXe siècle, inscrit MH, PA63000096). Cette composition fut rendue possible grâce au prolongement de la rue Kessler jusqu'au boulevard. Sur l'extrait du plan Cornudet (au centre en bas de l'image), le projet de prolongation est figuré par un tracé de couleur jaune se superposant aux bâtiments de l'entreprise Montmège et Masclet. Le détail d'une photographie aérienne de l'IGN, prise en 1947, montre comment la rue Kessler, au tracé parallèle à celui de la rue de Rabanesse, butte contre les ateliers sans pouvoir relier le boulevard. Il faudra donc attendre que les locaux de l'entreprise disparaissent. C'est chose faite en 1956. Un extrait d'une photographie aérienne de l'IGN, prise en 1956, montre un terrain vague séparant le carrefour des rues Kessler et Charles-Fabre du boulevard Cote-Blatin et, une dizaine d'année plus tard, en 1965, le percement effectué (sur le bord droit de l'image).

L'impact du prolongement de la voierie du centre-ville jusqu'au boulevard est encore plus manifeste concernant le prolongement du cours Sablon. Cette voie est représentée sur l'extrait du plan cornudet, large tronçon de couleur jaune orienté nord-sud, à peu près au centre de l'image, d'où partent les embranchements de la rue Raynaud, opérés de sorte qu'elle rejoigne le boulevard au niveau du débouché de la rue de la Rotonde. La délibération du Conseil municipal entérinant ce projet, datée du 26 mai 1919, souligne que "l'ouverture de cette nouvelle voie s'impose en effet en raison de la création du boulevard de ceinture sud, de l'ouverture des rues nouvelles du quartier de Rabanesse, et de l'extension prise par les constructions d'immeubles". Du projet à sa réalisation, il faut attendre 1937 pour qu'intervienne la cession de terrain nécessaire et 1965 pour que la voie soit réalisée. Cependant, le plan d'acquisition des terrains de 1937 préfigure le morcellement produisant deux îlots triangulaires qui encadrent la nouvelle voie (voir dossiers IA63002803, IA63002802 et IA63002801). Ces îlots, qui à l'origine devaient ponctuer le croisement de deux voies d'importance, ont peut-être dû à cette position favorable l'intérêt de deux architectes clermontois : le triangle oriental comprend les réalisations de Valentin Vigneron, le triangle occidental celle de Marius Lanquette. Cette composition architecturale ne put jamais s'exprimer, le prolongement du cours Sablon, dénommé cours Raymond-Poincaré, ne fut véritablement entrepris, au milieu des années 1960, que pour permettre l'édification du viaduc menant au plateau Saint-Jacques, achevé à la fin des années 1960, viaduc dont la structure a pour effet de rapetisser les constructions qu'il longe ou enjambe, infrastructure créant une césure urbaine propre à pérenniser, en bord de boulevard, la zone industrielle et commerciale qu'il traverse. Ainsi, l'élan urbain donné notamment par les immeubles de Marius Lanquette au début des années 1930 reste cantonné à un vis-à-vis de toitures en shed.

1Pour plus de détail sur cette première loi de planification urbaine et son application au contexte auvergnat voir en référence bibliographique l'article rédigé par Bénédicte Renaud-Morand2M. Montmège participe de deux courants opposés: on le voit aller jusqu'à l'expulsion pour la partie de son terrain impacté par le boulevard, la Ville attendra la disparition de l'entreprise pour pouvoir prolonger la rue Kessler; cependant, il exige l'achèvement du boulevard au droit de son entreprise.3Vocabulaire dans l'annexe "Détermination des types d'édification et vocabulaire associé"4pré-existant au boulevard en rouge, ex-nihilo après ouverture du boulevard en vert et se substituant à un édifice après ouverture du boulevard en bleu.5Le bras sud de la Tiretaine sera en effet tubé sous les boulevards sud dans les années 1980. Voir DELAVEAU Jean-Michel, La tiretaine rivière secrète du grand Clermont, Edition des monts d'Auvergne, 1997.

La Commission départementale du 18 décembre 1913 approuve le projet du boulevard sud dont le boulevard Cote-Blatin constitue la partie est - sud-est. L'arrêté préfectoral d'approbation du plan d'alignement intervient à la même date. Des ventes et échanges sont actés, en 1918 et 1920, avec l'entreprise l'Union approvisionnement, localisée au milieu du futur boulevard. L'achat des autres terrains s'effectue essentiellement en 1922 et s'achève en 1926. Le conseil municipal demande, par délibération du 18 mai 1926, que le préfet déclare d'utilité publique le projet d'exécution du boulevard sud afin de pouvoir procéder à l'expropriation des terrains dont l'acquisition n'a pas abouti. Cette déclaration d'utilité publique est arrêtée par la préfecture le 20 décembre 1926. Les expropriations sont par conséquent réalisées en 1927 et 1928. Elles concernent les deux extrémités du boulevard : entre le carrefour du boulevard Lafayette et celui de l'avenue Léon-Blum, sur le tracé de l'ancienne rue d'Issoire où des maisons étaient impactées ; autour de la rue Kessler et Rabanesse, sur la rive paire du boulevard, là où se situaient les locaux industriels de l'entreprise Montmège et Masclet. Les derniers devis et plan d'établissement des bordures de trottoirs datent de 1929. La dénomination des noms des boulevards Jean-Jaurès et Cote-Blatin est actée à la séance du conseil municipal du 26 juillet 1929. La poursuite de l'aménagement urbain de ce secteur est marquée par le lotissement du terrain Rouganne à partir du milieu des années 1930, la prolongation de la rue Kessler au milieu des années 1960, l'élargissement et le redressement de la rue des Prés-Bas ainsi que la prolongation du cours Sablon et l'édification du viaduc Saint-Jacques à la fin des années 1960, enfin des travaux d'aménagement des voies de circulation et des placettes mitoyennes sont intervenus au début de l'année 2024.

La moitié des édifices est construite dans les années 1920-1940. Par la suite, on observe une reprise d'activité dans les années 1950 - 1960. Toute période confondue, le recours à un architecte est majoritaire (70% de l'ensemble du bâti). Au 20% des édifices construits par des entrepreneurs s'ajoutent 10% de plans non consultés.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Bosser Jean
      Bosser Jean

      Jean Bosser (Clermont-Ferrand, 22 février 1902, idem, 21 octobre 1984) suivit des études d’architecture à l’École spéciale des Travaux publics de Paris puis à l’École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand. Il exerça de 1926 à 1980 à Clermont-Ferrand et plus largement dans le Puy-de-Dôme. A la fin des années 1930, il est domicilié au 72 rue Lamartine. En 1965, son adresse est au n°7 du boulevard Duclaux.

      A conçu en particulier, en 1951, les plans de certaines des maisons "Castor" de la cité ouvrière Michelin du Clos-Chanturgue à Clermont-Ferrand. Aurait également travaillé à des projets pour l'établissement thermal du Mont-Dore à la fin des années 1940. En 1933, il dessine les plans de l'immeuble du 16 boulevard Fleury. En 1938, il produit les plans de la maison du n°1 du boulevard Cote-Blatin. La contrainte parcellaire, un triangle donnant au bâtiment le profil d'un fer à repasser, l'amène à adopter une solution que l'on voit émerger en 1937 chez Valentin Vigneron (renfoncement de travée ménageant des balcons), au n°29 du boulevard Cote-Blatin ou au n°110 du boulevard Lavoisier, sans que pour autant le morphologie parcellaire ait induit ce parti pour ce dernier. En 1939, pour l'immeuble du n°64 boulevard Jean Jaurès, Jean Bosser persiste dans l'inspiration de Vigneron (traitement de la travée centrale rappelant celle du 24 boulevard Jean-Jaurès, V. Vigneron architecte, 1938). C'est également en 1939, qu'il s'écarte de cette source d'inspiration pour l'immeuble de la Caisse primaire de l'Union des sociétés de Secours mutuel, au 50 avenue d'Italie puis, au début des années 1960 pour sa surélévation. La même année (1939), il produit les plans d'un immeuble au n°9 boulevard Cote-Blatin. La réalisation s'écarte du projet d'origine et y perd son sobre équilibre. En 1955, il s'associe à Valentin Vigneron pour réaliser l'immeuble du n°31 boulevard Cote-Blatin. Si la symétrie de l'édifice peut renvoyer à la manière de Jean Bosser, le marquage des lignes horizontales et verticales de l'ossature en béton du bâtiment est volontiers employé par Valentin Vigneron. On retrouve cette affection pour la symétrie dans l'immeuble édifié dans le courant des années 1960 au n°3 du boulevard Jean-Jaurès. Dans la seconde moitié des années 1960, il est architecte d'opération de la résidence universitaire de jeunes filles, située au n°24 du boulevard Cote-Blatin (maître d'ouvrage, ministère de l'éducation nationale, direction de l'équipement scolaire universitaire et sportif, office public d'HLM de la ville de Clermont-Ferrand, architecte en chef Auguste Arsac, 180 bd Saint-Germain, Paris). Cette opération immobilière implantée sur une vaste parcelle ne s'affranchit pas totalement de l'alignement par rapport à la voirie mais adopte une non mitoyenneté ménageant un effet de dissémination en bord de rive.

      Le milieu catholique lui assura des commandes importantes, parmi lesquelles, à Clermont-Ferrand, dans les années 1930, les chapelles de la Maîtrise (école Massillon) et de l’évêché (rue Pascal), et dans les années 1950-1960, les églises Notre-Dame de la Route, Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus (avec Jean-Louis Douat), Sainte-Bernadette et Saint-Austremoine.

      Il construisit aussi à Clermont-Ferrand trois cinémas : l’« ABC », « L’Ambiance », « Le Globe », ainsi que la salle Saint-Genès (à l’arrière du n° 9 place Michel-de-l’Hospital). Il fut enfin le maître d’œuvre de nombreuses maisons (certaines très modestes) et d’immeubles d’habitation (par exemple à Clermont-Ferrand n° 9 place Michel-de-l’Hospital et n° 13 avenue des États-Unis).

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    • Auteur :
      Vialon Raymond
      Vialon Raymond

      Architecte, Clermont-Ferrand. Au début des années 1951, il livre les plans de l'agrandissement d'un immeuble au n° 5 boulevard Cote-Blatin. Il s'agit de la reprise d'un édifice en rupture d'alignement par rapport au boulevard pour l'adapter tant à la voierie qu'à ses mitoyens. En 1958, il est l'auteur de l'immeuble du n°62 bis boulevard Lavoisier. Sa réalisation respecte l'enveloppe des immeubles entre lesquels il s'insère et opère une liaison d'alignement entre eux sans entraîner la destruction de garages implantés en devant de parcelles. En 1961, il édifie, sur un terrain dont il est propriétaire, un immeuble en co-propriété au n°17 boulevard Jean-Jaurès. En 1965, il intervient sur l'immeuble du n°9 boulevard Jean-Jaurès pour l'ajout d'une façade épaisse (balcons)

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    • Auteur :
      Bernard Valéry
      Bernard Valéry

      Architecte, domicilié 9, rue de Ceyrat (maison qu'il édifie). Le n°24 avenue d'Italie, daté de 1913, participe du même esprit (parement en pierre de Volvic, encadrement et bandeau en brique) que le n°12 boulevard Cote-Blatin (plans datés de 1922), bien que ce dernier soit de facture plus modeste. La villa abritant deux logements pour le compte de la société l'union approvisionnement, édifié au 63 boulevard Cote-Blatin en 1923, participe du même esprit. En 1929, les villas jumelées des 23 et 23 bis boulevard Cote-Blatin reflète un style pittoresque empruntant au vocabulaire néo-régionaliste dans lequel des accents modernes peuvent être relevés (ouvertures à pans coupés et décor de tores du n°23). La même année, il s'associe à Henri Pouzadoux et inaugure un type d'immeuble à fronton, au n°25, rue Raynaud, modèle que l'on retrouve, en 1933, par les mêmes auteurs au n°13 boulevard Jean-Jaurès (au n°11, édifié en 1931, l'entrepreneur Lucien Mège s'en était inspiré). En 1936, poursuivant cette collaboration pour l'immeuble du n°4 avenue d'Italie, et, en 1937, pour celui du 20 boulevard Jean-Jaurès et le 39 ter avenue de la Libération (tous deux immeubles d'angle), les architectes s'inscrivent alors pleinement dans le vocabulaire moderne. il produit encore en 1955 les plans d'une modeste maison sise au n°11 boulevard Cote-Blatin (surélevée à la fin du XXe siècle).

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    • Auteur :
      Tixier Aimé
      Tixier Aimé

      Architecte, Clermont-Ferrand. L'atelier d'architecture d'Aimé Tixier est situé, dans les années 1960, au 25 avenue de l'Union-Soviétique à Clermont-Ferrand. Il réalise entre 1960 et 1965 l'immeuble situé à l'angle des boulevards Lafayette et Cote-Blatin.

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    • Auteur :
      Pierre et Cédric Vigneron et Partenaires
      Pierre et Cédric Vigneron et Partenaires

      Agent d'architecture située au 3 rue Colbert dans les années 1990. En 1993, ils déposent le projet de l'immeuble des n°6 et 8 avenue Cote-Blatin; en 1997, celui de l'immeuble situé au carrefour de l'avenue des Paulines, du boulevard Fleury et de la rue de L'Oradou (résidence "Les Paulines"). Possible descendant de Valentin Vigneron.

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    • Auteur :
      Nivat Emile
      Nivat Emile

      Architecte à Clermont-Ferrand. Fut vraisemblablement le commis de l'architecte Jules-Joseph Painchaux (1829-1900) dont le cabinet se trouvait au 12, rue Saint-Benoît; cabinet qu'Emile Nivat acquiert à la mort de Painchaux. En 1905, il est élu conseiller municipal. En 1908, il achève le chantier de l'immeuble du 77 boulevard Gergovia (actuellement 40 boulevard Charles-de-Gaulle) (source Geneanet). Cette même année 1908, il signe les plans de l'immeuble sis au 56 avenue d'Italie. En 1923, il dessine les plans de la maison du 18 boulevard Fleury. En 1925, il est l'auteur de ceux de l'immeuble situé au n°13 boulevard Cote-Blatin.

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    • Auteur :
      Arnaud Julien
      Arnaud Julien

      Architecte, début d'activité dans les années 1930 (Fonds au AD du Puy-de-Dôme, côte 208J). Il est l'auteur, à la fin des années 1950, de la barre d'immeuble du 12-16 avenue d'Italie (logements sociaux pour le compte de la Société civile immobilière de l'avenue d'Italie). A la fin des années 1950, on remarque une belle adoption du style alors en vogue avec l'immeuble du n°45-47 boulevard Cote-Blatin. L'immeuble est conçu avec la collaboration de R. Bournadet. L'architecte est alors domicilié au 2 rue de Billom. Au début des années 1960, l'immeuble du 72 avenue d'Italie et 51 avenue de Grande-Bretagne (société régionale d'HLM maître d'ouvrage société régionale d'HLM) puis, au milieu des années 1960, celui du n°18 boulevard Cote-Blatin, se conforment à un volume rectangulaire présentent une façade-épaisse, abritant des balcons filant, traitée en symétrie. En 1972, il produit les plans de reconstruction du garage, magasin de vente, station-service des établissements Citroën, situés au carrefour de l'avenue des Paulines, du boulevard Fleury et de la rue de l'Oradou selon un principe similaire. Ce projet ne vit pas le jour. Durant toute cette période, il est domicilié au 6 rue de Billom.

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    • Auteur :
      Aubert Albéric
      Aubert Albéric

      Albéric Aubert devint architecte des Hospices de Clermont-Ferrand le 1er février 1930. Il occupa ce poste jusqu’au début des années 1950. Albéric Aubert est également l’architecte de l’hôpital-sanatorium Sabourin (1931-1934).

      Il est l’auteur de nombreux bâtiments publics et privés dans le Puy-de-Dôme. En 1933, il est l'auteur de la villa édifiée au N°7 du boulevard Jean-Jaurès. Cette réalisation, qui n'est pas sans rappeler le courant néo-régionaliste basque, est détruite au début des années 1980 pour céder la place à une résidence. En 1947, il édifie pour le chirurgien Lecoq la villa sis au 36 bis boulevard Cote-Blatin qui sera rattachée à la cité universitaire (direction des relations internationales et service communication) ce qui entraine, en 2010, l'ajout d'un dispositif d'accès pour les personnes à mobilité réduite malheureusement implanté en façade.

      Il est l'architecte d'opération du lycée Roger-Claustres de Clermont-Ferrand, pour André-Vital Blanc, architecte domicilié à Paris.

      NB : de manière inattendue, car il n'est pas connu pour avoir fait oeuvre d'urbaniste, il est également l'auteur en 1936 d'un "Rapport sur les types de construction à adopter dans le plan d’embellissement de la ville de Royat". Ce court rapport est reproduit in extenso p. 164 de l'ouvrage Les villes en Auvergne [...], coll. "Cahiers du patrimoine", n°109.

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    • Auteur :
      Vigneron Valentin
      Vigneron Valentin

      Architecte, né le 17 février 1908, mort le 04 novembre 1973. Adresses: 22 bis place de Jaude dans les années 1930 ; 3 rue Colbert dans les années 1940 et 1950. Les plans sont formellement dessinés selon la même disposition: filets d'encadrement comprenant l'identité du propriétaire et la localisation en marge supérieure et identification de l'architecte, lieu et date en marge inférieure.

      En décembre 1933, Valentin Vigneron livre les plans non signés de la maison que l'ingénieur Chabran fait construire au n°38 du boulevard Cote-Blatin (la mention, M. Vigneron, 22 bis place de Jaude, se trouve sur la lettre de demande de construction). Les plans s'avèrent plus frustes que la maison elle-même, déjà très caractéristique des réalisations de cet architecte. Les plans de la maison du n°40 boulevard Cote-Blatin datent de juin 1933 et ne sont pas signés. Aucune signature n'est reportée dans le dossier de permis de construire. Le style est moins ouvertement moderne que le n°38 bis (décor du tympan et touche classique du bossage de la porte d'entrée). Cependant, on note une communauté d'esprit dans la distribution intérieure du n°38 bis daté de 1935 et dûment signé par Valentin Vigneron. Enfin, le projet d'agrandissement arrière du n°40, au milieu des années 1950, est élaboré par Valentin Vigneron (son adresse est alors au n°3 rue Colbert à Clermont-Ferrand). Si l'on admet que le n°40 est de la main de Vigneron, comme l'atteste par ailleurs la publication d'Agnès Pranal et Christophe Laurent (Valentin Vigneron, architecte clermontois du XXe siècle, Itinéraire du Patrimoine), on peut avancer que son style mue au cours de l'année 1933 pour adopter la pate qui sera la sienne dans la seconde moitié des années 1930. L'immeuble du n°29 boulevard Cote-Blatin, dont le projet date de 1937, en est un exemple éclatant, ce qui n'empêche l'adoption d'une écriture plus classique, en 1936, pour l'immeuble du n°22 boulevard Jean-Jaurès. Mitoyen du n°29 boulevard Cote-Blatin, le n°31 poursuit l'illustration de l'évolution du style de Valentin Vigneron (en association avec Jean Bosser) au milieu des années 1950 (façade à plan vertical marqué par le quadrillage de l'ossature des planchers et murs de refend en béton). Ce secteur est compris dans le lotissement "Rouganne" dont le périmètre s'étend jusqu'à la voie ferrée. Dans la rue Philippe-Glangeaud qui dessert ce lotissement, Valentin Vigneron signe trois immeubles et une maison. Les immeubles des n°38 et 18, édifiés en 1941, sans mitoyen, en rupture de style et d'échelle avec les maisons voisines, sont d'une écriture très épurée, voire simple, ne sacrifiant au décor que par la présence d'un fronton cintré à base interrompue en courronement d'une travée. Une dizaine d'année plus tard (premis de construire en 1952), Valentin Vigneron édifie sur la parcelle mitoyenne au n°16, un immeuble représentatif de son inspiration au marquage des lignes géométriques, niveaux limités et liaison des travées formant un quadrillage de façade (n°16, rue Philippe-Glangeaud). Toujours sur le boulevard Cote-Blatin les immeubles jumeaux des n° 56 et 58, édifié pour le compte de l'office HLM du Puy-de-Dôme (permis de construire en 1953) offre une sobre écriture horizontale structurée par la limitation des niveaux. Seule concession à l'esthétique: les sculptures en ronde-bosse de Raymond Coulon couronnant les porches d'entrée.

      En 1955, lors du réaménagement de la villa Bergougnan (148 boulevard Lavoisier) pour la transformer en immeuble de bureaux de la chambre du commerce, Valentin Vigneron respecte l'intégrité du bâtiment et conserve les éléments intérieurs (décors, placards de l'étage, cheminées). Il ajoute une colonnade extérieure délimitant la cour et le jardin latéral. En 1958, il s'associe à Antoine Espinasse pour construire une salle de congrès dans l'enceinte de la Chambre de commerce sise au 148 boulevard Lavoisier. Ce bâtiment est situé derrière l'ancienne villa Bergougnan, le long de la rue de Nohanent. En 1968, il dessine les plans de l'immeuble d'angle du 15-15 bis avenue d'Italie.

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    • Auteur :
      Vigneron Michel
      Vigneron Michel

      Architecte DPLG. Fils de Valentin Vigneron? Assez originale est la solution qu'il donne, en 1982, à la prolongation sur le carrefour avec le cours Raymond-Poincarré de l'immeuble jumeaux des n°56 et 58 boulevard Cote Blatin édifié dans les années 1950 par Valentin Vigneron. Le volume bas de l'immeuble de bureau formant pan coupé au carrefour s'ancre sur les niveaux de l'immeuble mitoyen, formant appendice couronnée d'un toit terrasse, tout en affirmant une verticalité par les pans de béton brut à cannelure à listel. Dans une veine plus banale, il signe, en 1969, l'immeuble à trois corps de bâtiments (résidence Fabienne) au n°25 du boulevard Cote-Blatin. Son adresse est alors Neuilly-sur-Seine.

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    • Auteur :
      Gannat H.
      Gannat H.

      Architecte à Clermont-Ferrand, 73 av. de la République. Il dresse les plans de l'immeuble du 23 ter boulevard Cote-Blatin

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    • Auteur :
      Rabany Marcel
      Rabany Marcel

      Architecte à Clermont-Ferrand. En 1924, il signe les plans d'agrandissement et transformation de l'immeuble du 23 avenue Charras (ancienne villa patronale de la confiserie Parcelier) avant d'épouser sa propriétaire et de s'y installer. En 1938, il réalise le projet de la villa du n°21 boulevard Cote-Blatin (son adresse est bien le 23 avenue Charras). il fait parti de l'association provinciales des architectes français, syndicat des architectes du plateau central.

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    • Auteur :
      Bertrand J.P.
      Bertrand J.P.

      Architecte clermontois. Auteur en 1975 des plans de la résidence Athéna au 19 et 19 bis boulevard Cote-Blatin (3 corps de bâtiment à l'angle de l'avenue Léon-Blum). Son adresse est alors le 30 rue Rameau à Clermont-Ferrand

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    • Auteur :
      Verdier André
      Verdier André

      Architecte DPLG, domicilié à Clermont-Ferrand, 6, rue des Prés-Bas (en 1951).

      Né à Chamalières en 1906, mort à Clermont-Ferrand en 1971. Etudes d’architecte à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, diplômé en novembre 1934. En 1936, il dessine les plans de la villa sise au 6 rue des Prés-Bas sur un terrain appartenant à Paul Verdier (entreprise de matériaux de construction, dont le site se trouve sur une parcelle voisine, au 42-46 boulevard Cote-Blatin). Le rez-de-chaussée comprend un studio affecté au bureau de l'architecte. En 1949, les plans d'extension de cette villa sont encore plus explicites puisqu'ils comprennent une salle d'attente et un bureau de dessinateur. Cet édifice a été détruit ou profondément remanié dans la première moitié des années 1990.

      Il est l'auteur d'un maison d'habitation au 74 boulevard Lavoisier vers 1935, détruite vers 2007 pour laisser place à une résidence. La maison du 21 boulevard Jean-Jaurès, dont il livre les plans en 1938, est toujours en élévation et vaut qu'on s'y arrête. En 1953, il s'associe à Antoine Fustier pour l'édification de la barre d'immeuble du 1-7 avenue d'Italie. Probablement issu de la famille d'industriels Verdier (fabriquant de matériaux de construction), il dresse les plans de la résidence Hélios, en 1966, à l'emplacement du siège de l'entreprise, au 42-46 boulevard Cote-Blatin, cette dernière déménageant en 1968 dans la zone industrielle du Brézet.

      Notamment :

      Auteur, en 1944, d'un plan d'aménagement de la place de Jaude de Clermont-Ferrand impliquant un déplacement de l'hôtel de ville. Voir l'article en ligne : "Un projet d'aménagement urbain méconnu (Clermont-Ferrand, 1944)". www.auvergne-inventaire.fr/Les-inventaires/Villes-en-Auvergne

      Le Plan d'aménagement du Mont-Dore (63) de 1947 est présenté au conseil municipal de la station le 20 juin de cette année-là, par "M. Verdier, architecte".

      Auteur, entre 1951 et 1956, des plans pour le "Centre d'apprentissage féminin de Montferrand", devenu lycée professionnel Marie-Curie (Clermont-Ferrand, 63).

      Auteur, avec les sculpteurs Raymond Coulon et Marius Petit, du monument à la gloire des combattants et des victimes de la Guerre, à Clermont-Ferrand : voir délibération du conseil municipal du 1er février 1952 (par laquelle la municipalité fixe à 10°% du prix des cartes postales dudit monument par la Librairie Hachette, éditrice, les droits que la ville percevra, ces droits lui ayant été cédés par les artistes).

      Il est associé, comme architecte d'opération, à Georges Noël, pour la construction du lycée Ambroise-Brugière de Clermont-Ferrand, 1962-1964, puis 1967-1969 (le prénom Jean qui lui est donné dans le rapport justificatif des dispositions proposées du ministère de l'Education nationale serait une erreur). Associé à l'architecte J. Pérol pour le projet d'agrandissement du lycée de Saint-Flour en 1967.

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    • Auteur :
      Lanquette Marius
      Lanquette Marius

      Architecte clermontois, membre de l'association provinciale des architectes français. Père de l'architecte Paul Lanquette et grand-père de l'architecte Jean-Paul Lanquette. Domicilié 38 (ou 18?) avenue de Beaumont à Clermont-Ferrand dans les années 1920, puis au 25 avenue Julien, Clermont-Ferrand dans les années 1930, enfin au 29 avenue Julien dans les années 1940. Dans les années 1920, ses immeubles et villas empruntent au vocabulaire néo-régionaliste que l'on peut retrouver dans les oeuvres de Valéry Bernard. Dans les années 1930, il adopte un style plus moderne avec ses immeubles d'angle pour lesquels il se fait parfois promoteur immobilier, la constuction étant édifiée sur un terrain dont il est propriétaire, selon le régime de la copropriété.

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    • Auteur :
      Lanquette Paul
      Lanquette Paul

      Architecte clermontois DPLG, Paul Lanquette est à l'hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand le coauteur de l'extension de la maternité (1955-1959), avec Antoine Espinasse.

      Probablement l'auteur d'une partie du lycée J. Monnet/J. Mermoz d'Aurillac (1949-1953).

      Paul Lanquette (Beaumont, Puy-de-Dôme, 17 avril 1920 - idem, 14 décembre 1997), fils de l’architecte Marius Lanquette, père de l’architecte Jean-Paul Lanquette.

      Paul Lanquette se forma à l’architecture auprès de son père. Il fut également étudiant dans l’Atelier Papillard de l’École des beaux-arts de Clermont-Ferrand et dans l’Atelier Beaudouin de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts. Il obtint son diplôme le 27 février 1945 (DPLG) et s’inscrivit comme architecte à Clermont-Ferrand. Il fut nommé en 1947 architecte délégué à la Reconstruction pour le département du Cantal. En 1952, à la suite du décès de son père, il prit sa succession.

      Paul Lanquette fut architecte d’opération de la cité universitaire du Clos-Saint-Jacques (Clermont-Ferrand), œuvre d’Eugène Beaudouin. Avec Antoine Espinasse, il fut également architecte d’opération du campus des Cézeaux (Aubière, architectes Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut). Seul ou en association (notamment avec Antoine Espinasse et Jean-Louis Douat), Paul Lanquette conçut des immeubles HLM (Saint-Jacques sud à Clermont-Ferrand, ensemble Montjoly à Chamalières), la Caisse d’allocations familiales d’Aurillac, le Centre départemental de l’Enfance à Chamalières, le collège de Ceyrat, le lycée Sidoine-Apollinaire de Clermont-Ferrand, etc.

      A la fin des années 1950, il dresse les plans de l'immeuble du n°35 boulevard Cote-Blatin, reprenant le gabarit et la distribution de l'immeuble mitoyen (N°31, Valentin Vigneron et Jean Bosser architectes). En 1962, il livre les plans de l'immeuble du 2 boulevard Jean-Girod.

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    • Auteur :
      Bertrand J.
      Bertrand J.

      Architecte clermontois. Est-ce le même que Jules Bertrand ? En 1928, il est domicilié au 29 rue des Salins. Cette même année, il dresse les plans de l'immeuble de bureaux des Economats du Centre, toujours en élévation à gauche de la villa patronale (1923, Valéry Bernard, architecte) du n°63 boulevard Cote-Blatin. L'année suivante, en 1929, il étend à nouveau les constuctions des Economats du Centre avec les magasins du n°61 boulevard Cote-Blatin (actuelle pharamacie des facultés). Domicilié 3 avenue de Boisséjour en 1933 (il précise que son ancienne adresse était le 29 rue des Salins). En 1933, auteur des plans de la maison du 1bis boulevard Fleury et de l'immeuble à l'angle de l'avenue Marx Dormoy et du boulevard Jean-Jaurès (n°41 du boulevard). En 1939, il dresse les plans de la villa du 43 boulevard Cote-Blatin, pour laquelle on trouve une patte moderne et un bel équilibre, malheureusement amoindrie par la modification des huisseries et du portail. En 1952, domicilié au 2 place Gaillard, il dessine le projet d'une villa, au n°9 boulevard Jean-Jaurès, projet qui ne verra pas le jour mais dont les dessins ne sont pas dénués d'intérêt.

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    • Auteur :
      Arnaud J.
      Arnaud J.

      Architecte clermontois actif dans les années 1930, domicilié au 39 avenue des Etats-Unis. Par sondage dans les archives municipales, en 1937 et 1938, on lui connaît deux villas sans originalité rue Eugène-Pelletan (n°14 et 16). Plus intéressante est sa démarche d'adaptation à une parcelle particulièrement étroite au 3 boulevard Joseph-Girod en 1937. Enfin, la seule villa que nous lui connaissons marquant l'adoption d'un style moderne à l'équilibre bien maîtrisé est celle du n°49 boulevard Cote-Blatin, dont les plans datent de 1937, mais qui subit une surélévation assez maladroite en 2021.

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    • Auteur :
      Boyer J.-C.
      Boyer J.-C.

      Architecte clermontois, domicilié à Chamalières. Il édifie au début des années 1950, la maison de l'angle du boulevard Cote-Blatin et de la rue de la Rotonde (au 15 rue de la Rotonde)

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    • Auteur :
      Espinasse Antoine
      Espinasse Antoine

      Architecte clermontois DPLG, Antoine Espinasse est à l'hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand le coauteur de l'extension de la maternité (1955-1959), avec Paul Lanquette. Il est également l'architecte du bâtiment des laboratoires (1978-1981) adossé contre la façade nord du pavillon des maladies sociales, ainsi que du centre d'hépato-gastro-entérologie (1981-1983) qui réunit les laboratoires et le Refuge. Au début des années 1960, il est domicilié au 11 bis rue Montlosier.

      En 1953, on lui doit la maison faisant l'angle des rues Philippe-Glangeaud et Montgolfier (surélevée depuis). En 1957, il s'associe avec P. Jallat pour la construction de l'immeuble du 29 avenue d'Italie. En 1958, il s'associe à Valentin Vigneron pour construire une salle de congrès dans l'enceinte de la Chambre de commerce sise au 148 boulevard Lavoisier. Ce bâtiment est situé derrière l'ancienne villa Bergougnan reconvertit en bureaux pour la Chambre de commerce en 1965. Au début des années 1960, il produit les plans de l'immeuble situé à l'angle des rues Raynaud, de la Rotonde et du boulevard Cote-Blatin. L'adaptation à la forme de la parcelle se fait par insertion de l'entrée dans la pointe que forme l'élévation sud du bâtiment (sur la rue Raynaud), créant une découpe en étrave renforcée par les balcons triangulaires et l'effet de travée biaise des ouvertures. En 1980, il s'associe à Marcel Massucio pour la constuction de la résidence du n°7 boulevard Jean-Jaurès caractérisée par un pan d'élévation aveugle au béton crépi à l'accent brutaliste.

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    • Auteur :
      Vigneron Pierre
      Vigneron Pierre

      Architecte clermontois. Fils de Michel Vigneron et petit-fils de Valentin Vigneron? Dans les années 1980, il est domicilié au 8 rue Ernest-Renan à Clermont-Ferrand et 1 avenue Franklin-Roosevelt à Paris. Il produit en 1981, les plans de la résidence "Le Forum" implantée à l'angle de la rue de la Rotonde et du boulevard Cote-Blatin. L'un des bâtiments forme passage au-dessus de la rue Philippe-Glangeaud qui s'achève là en allée de desserte de la cour arrière de la résidence et du parking du supermarché.

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    • Auteur :
      Bertrand J.
      Bertrand J.

      Architecte clermontois. Est-ce le même que Jules Bertrand ? En 1928, il est domicilié au 29 rue des Salins. Cette même année, il dresse les plans de l'immeuble de bureaux des Economats du Centre, toujours en élévation à gauche de la villa patronale (1923, Valéry Bernard, architecte) du n°63 boulevard Cote-Blatin. L'année suivante, en 1929, il étend à nouveau les constuctions des Economats du Centre avec les magasins du n°61 boulevard Cote-Blatin (actuelle pharamacie des facultés). Domicilié 3 avenue de Boisséjour en 1933 (il précise que son ancienne adresse était le 29 rue des Salins). En 1933, auteur des plans de la maison du 1bis boulevard Fleury et de l'immeuble à l'angle de l'avenue Marx Dormoy et du boulevard Jean-Jaurès (n°41 du boulevard). En 1939, il dresse les plans de la villa du 43 boulevard Cote-Blatin, pour laquelle on trouve une patte moderne et un bel équilibre, malheureusement amoindrie par la modification des huisseries et du portail. En 1952, domicilié au 2 place Gaillard, il dessine le projet d'une villa, au n°9 boulevard Jean-Jaurès, projet qui ne verra pas le jour mais dont les dessins ne sont pas dénués d'intérêt.

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    • Auteur :
      Abscisse EURL d'architecture
      Abscisse EURL d'architecture

      Cabinet de l'architecte José Carrara, architecte DESA, domicilié au 20 av J. Claussat à Chamalières. Auteur au début des années 1990 de la résidence étudiante du 69 boulevard Cote-Blatin.

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    • Auteur :
      Geneste Francisque
      Geneste Francisque

      "La famille Geneste se signale par une dynastie d'entrepreneurs qui s'est rapidement spécialisée dans la restauration des édifices protégés au titre des Monuments Historiques". Le père de Francisque, François (1842-1907) "travailla avec l'architecte Eugène Viollet-le-Duc et ses successeurs lors des travaux d'aménagement de la cathédrale de Clermont". Francisque Geneste "se fit construire une maison au 8 rue d'Amboise, à Clermont-Ferrand, sur les plans de l'architecte Louis Jarrier. Son atelier, situé à côté, a été démoli" (P. Pia et D. Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand). Francisque Geneste est l'auteur, en 1913, de l'immeuble du n°16 boulevard Cote-Blatin, remanié dans les années 1990.

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Le boulevard Cote-Blatin comprenait, jusqu'en 2023, trois voies de circulation à sens unique progressant de l'ouest vers le nord-est. Les travaux récents ont réduit le trafic automobile à deux voies de circulation en double sens longée d'une piste cyclable également en double sens. Le nombre des places de stationnement aux débouchés de rues formant placettes a été réduit en faveur du végétal et de bancs, transformant leur physionomie de délaissés en véritables espaces urbains.

L'aménagement ainsi réalisé rend plus sensible les changements d'atmosphère que perçoit le piéton progressant le long de ce boulevard. L'inégalité de traitement entre la rive droite, côté centre-ville, logeant de hauts immeubles et la rive gauche, coincée entre boulevard et voie ferrée, édifiée de petits immeubles d'aspect plus anciens, voire de maisons aux accents pittoresques, cette distinction entre rives s'évapore un fois franchie la placette de la rue des Prés-Bas. Alors s'amorce un effet de tunnel donnant le sentiment que la voie se rétrécit, illusion provenant des plantations d'arbres plus régulières ainsi que de l'égalité de traitement en hauteur des deux rives, non pas qu'elles soient toujours garnies d'immeubles de haute taille mais que les ruptures d'échelle s'harmonisent. L'impression de resserrement commence à se dissiper à hauteur de la rue Raynaud, cette dernière offrant une intéressante perspective sur l'amorce du viaduc Saint-Jacques couronnée de la silhouette du Puy-de-Dôme, pour s'évanouir tout à fait à l'approche de l'infrastructure routière ancrée sur les pieux de béton enjambant le boulevard. La sensation d'ouverture est également rendue plus prégnante par la courbe qu'effectue alors le boulevard, mouvement qui le mène à adopter une orientation franchement occidentale. La hauteur n'est plus alors que le fait du viaduc, un supermarché garnissant la rive gauche, qui fait renaître le caractère déshérité d'espace préludant à la voie ferrée, et même encore après l'ouvrage, les proportions imposantes des immeubles de Marius Lanquette, en rive droite, ici à nouveau plus urbaines, ne parviennent à effacer l'effet de nanisme provenant de la voie suspendue. La fin du parcours jusqu'au carrefour de la rue Kessler renforce l'impression d'une désorganisation générale du bâti, encore accrue par le terrain vague du chantier de construction d'une résidence étudiante faisant face à l'Ecole supérieure d'art, laquelle n'offre au boulevard qu'une élévation latérale relativement rébarbative.

Le dessin des type d'alignement ne fait pas entièrement écho au ressenti de terrain, puisqu'aussi bien son premier segment, offre des ruptures et discontinuités du bâti (en rouge et rose sur le dessin) et il en est de même de son deuxième segment (s'arrêtant au viaduc sur le dessin). Cependant, les séquences en alignement régulier (en vert) ou dont la composition architecturale atténue les irrégularités de positionnement (en vert clair) alternativement placées sur l'une et l'autre rive, engendrent des repères que l'on perd en fin de parcours par l'alignement intégralement irrégulier ou discontinu de la rive gauche. De même, l'adoption de passages pour desservir les cours d'immeubles qui, dès les années 1930, logent des garages automobiles (6 immeubles en sont pourvus) ainsi que la desserte arrière ou latérale des cœurs d'îlots (12 immeubles y recourent) permettent de conserver une continuité du bâti qui disparaît en rive gauche à partir du viaduc. Les allées de desserte pénètrent alors au cœur d'anciens îlots industriels où les parkings s'intercalent entre les immeubles pour s'achever au pied d'entrepôts désaffectés. La rive droite après le viaduc n'est pas épargnée par cet émiettement. L'ensemble des immeubles édifiés par Marius Lanquette dans les années 1930 pourraient former un cohérence à laquelle se raccrocher, cependant les deux premiers (n°33 et 31 rue Charles-Fabre) sont placés en un tel recul d'alignement que l'on hésite à les considérer comme des édifices de bord de boulevard, le n°68 jouxte certes un immeuble de même style (qui n'est pourtant pas de la main de Lanquette) mais se trouve séparé du n°74 (qui lui est bien de Lanquette) par une maison en rupture d'alignement et d'échelle. Le n°78 que l'on doit aussi au même architecte, s'écarte du modèle de l'immeuble de ville puisqu'il était à l'origine le siège d'un garage automobile et doit à cette première fonction de créer une importante discontinuité du bâti, vestige de l'emplacement des pompes à essence (voir dossier du n°74 IA63002841). On sent ici que l'histoire urbaine n'est pas achevée et qu'ainsi, elle est susceptible d'encore beaucoup se transformer. Le cahier d'orientations d'aménagement et de programmation de la commune de Clermont-Ferrand, annexé au PLUi du 28 juin 2024, comporte d'ailleurs un projet d'urbanisation global de ce secteur (P. 4 et 5 consultable en ligne).

Le boulevard Cote-Blatin compte 65 édifices. Seuls six d'entre eux n'abritent pas du logement (une école supérieure d'art, trois immeubles de bureaux, un supermarché, un cabinet médical). La répartition d'après les plans d'origine, écartant les transformations ultérieures qui sont rares, indiquent 30 % de maisons pour 65% d'immeubles, dont deux résidences universitaires. Au cours des années 1930, qui représente la principale période d'édification, 12 maisons sont construites contre 15 immeubles, soit sur le modèle de l'immeuble-maison (un appartement par étage) soit sur celui de l'immeuble à appartement (une partition des étages en deux ou trois appartements desservis par un seul escalier). De la fin des années 1940 à la fin des années 1950, l'équilibre se maintient avec 4 maisons, 3 immeubles-maisons et 5 immeubles à appartements. De la fin des années 1960 à nos jours, la construction des maisons et des immeubles-maisons disparaît tandis qu'apparaît celle des immeubles en série d'appartements (partition des étages avec desserte par plusieurs escaliers), il s'en construit trois, et que se maintient le modèle de l'immeuble à appartements (9 constructions).

Documents d'archives

  • AC Clermont-Ferrand, boîte 1 O 1646, lavoir boulevard Lafayette au Pont de Naud, 1907

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 1646
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°413 14A, demande d'alignement, immeuble 16 boulevard Cote-Blatin, 1913

    AC Clermont-Ferrand : O216 413 14A
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 70, Alignements : quartiers de Rabanesse et de Coubertin,1909-1929, dossier "Cour Sablon : prolongement jsuqu'au boulevard Sud projeté" délibération du conseil municipal, 26 mai 1919

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 70
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1025 15A, demande d'alignement maison12 boulevard Cote-Blatin, 1922

    AC Clermont-Ferrand : O216 1025 15A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1842 15A, demande d'alignement villa pour la société l'union approvisionnement, 63 boulevard Cote-Blatin, 1923

    AC Clermont-Ferrand : O216 1842 15A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°336 16A, demande d'alignement maison 48 boulevard Cote-Blatin, 1923 (dossier inscrit sur le registre 16A mais manquant dans les fonds)

    AC Clermont-Ferrand : O216 336 16A
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 1189, Acquisitions, expropriations : dossiers divers, projets, pétitions, La ville demande à la Société l'Union Approvisionnement si elle est disposée à céder le terrain nécessaire au prolongement de la rue Ledru, 1925

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 1189
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°366 17A, demande d'alignement, immeuble 13 boulevard Cote-Blatin, 1925

    AC Clermont-Ferrand : O216 366 17A
  • AC Clermont-Ferrand, boîte 1 O 222 à 1 O 225, dossier n°1 O 224, 1916-1928, Partie comprise entre le Pont de Naud et le boulevard Duclaux : enquête parcellaire, déclaration d'utilité publique, état estimatif des terrains à acquérir, jugement d'expropriation, notifications, devis estimatif des travaux (plan d'alignement, plan parcellaire, plan du calcul des surfaces, plan des lieux après exécution des travaux : 1926)

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 224
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°3107 17A, demande d'alignement, immeuble, 11 rue de la Rotonde, 1926

    AC Clermont-Ferrand : O216 3107 17A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2065 18A, demande d'alignement immeuble bureaux pour les Economats du Centre, 63 boulevard Cote-Blatin, 1928

    AC Clermont-Ferrand : O216 2065 18A
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 87, dénomination des boulevards Cote-Blatin et Jean-Jaurès, séance du conseil municipal du 26/07/1929

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 87
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 91, numérotage des immeubles et maisons, 1929: boulevard Cote-Blatin

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 91
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 1468, Achèvement du boulevard Côte Blatin à son arrivée sur la rue de Rabanesse, courrier de Monsieur Montmège, 1929

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 1468
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°457 19A, demande d'alignement, villas jumelées, 23 et 23 bis boulevard Cote-Blatin, 1929

    AC Clermont-Ferrand : O216 457 19A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°802 19A, demande de peindre une enseigne pour la maison Paul Verdier, fabrique d'aglomérés de machefer, 42 boulevard Cote-Blatin, 1929

    AC Clermont-Ferrand : O216 802 19A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1084 19A, demande d'alignement magasins pour les Economats du Centre, 61 boulevard Cote-Blatin, 1929

    AC Clermont-Ferrand : O216 1084 19A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°33 20A, demande d'alignement, immeuble, 23 ter boulevard Cote-Blatin, 1930

    AC Clermont-Ferrand : O216 33 20A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2365 21A, demande d'alignement, maison, 33 rue Charles-Fabre, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 2365 21A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°892 23A, demande d'alignement, maison, 38 bis boulevard Cote-Blatin, 1935

    AC Clermont-Ferrand : O216 892 23A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°19 22A, demande d'alignement, immeuble, 31 rue Charles-Fabre, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 19 22A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°141 22A, demande d'alignement, immeuble, 70 boulevard Cote-Blatin, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 141 22A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°252 22A, demande d'alignement, maison, 72 boulevard Cote-Blatin, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 252 22A
  • AC Clermont-Ferrand. Série O216 : n°455 22A. [Demande d'alignement, immeuble, 74 boulevard Cote-Blatin]. 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 455 22A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°587 22A, demande d'alignement, immeuble angle boulevard Cote-Blatin et avenue Léon-Blum, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 587 22A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°600 22A, demande d'alignement, maison, 38 boulevard Cote-Blatin, 1933

    AC Clermont-Ferrand : O216 600 22A
  • AC Clermont-Ferrand, 2074 W 138, lotissement Rouganne, 1934

    AC Clermont-Ferrand : 2074 W 138
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°545 23A, demande d'alignement, immeuble, 39 boulevard Cote-Blatin, 1935

    AC Clermont-Ferrand : O216 545 23A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°892 23A, demande d'alignement, maison, 38 bis boulevard Cote-Blatin, 1935

    AC Clermont-Ferrand : O216 892 23A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1668 23A, demande d'alignement, immeuble, 2 rue Montgolfier, 1936

    AC Clermont-Ferrand : O216 1668 23A
  • AC Clermont-Ferrand. Série O216 : n°2100 23A. [Demande d'alignement, maison, 78 boulevard Cote-Blatin]. 1936

    AC Clermont-Ferrand : O216 2100 23A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°298 24A, demande d'alignement, immeuble, 77 boulevard Cote-Blatin, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 298 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°594 24A, demande d'alignement, maison, 49 boulevard Cote-Blatin, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 594 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°601 24A, demande d'alignement, immeuble, 29 boulevard Cote-Blatin, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 601 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1149 24A, demande d'installation de pompes à essence, 78 boulevard Cote-Blatin, 1937

    AC Clermont-Ferrand : O216 1149 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1563 24A, demande d'alignement, maison, 21 boulevard Cote-Blatin, 1938

    AC Clermont-Ferrand : O216 1563 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1564 24A, demande d'alignement, immeuble, 68 boulevard Cote-Blatin, 1938

    AC Clermont-Ferrand : O216 1564 24A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°413 25A, demande d'alignement, immeuble, 37 boulevard Cote-Blatin, 1939

    AC Clermont-Ferrand : O216 413 25A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°554 25A, demande d'alignement maison 1 boulevard Cote-Blatin, 1939

    AC Clermont-Ferrand : O216 554 25A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°758 25A, demande d'alignement, maison, 43 boulevard Cote-Blatin, 1939

    AC Clermont-Ferrand : O216 758 25A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1148 25A, permis de construire, immeuble 9 boulevard Cote-Blatin, 1939

    AC Clermont-Ferrand : O216 1148 25A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°232 27A, demande de construction, maison, 36 bis boulevard Cote-Blatin, 1947

    AC Clermont-Ferrand : O216 232 27A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°336 27A, demande de construction, immeuble, 79 boulevard Cote-Blatin, 1947

    AC Clermont-Ferrand : O216 336 27A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°200 28A, permis de construire, atelier 3 boulevard Cote-Blatin, 1949

    AC Clermont-Ferrand : O216 200 28A
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°19, permis de construire, surélévation et agrandissement immeuble, 5 boulevard Cote-Blatin, 1951

    AC Clermont-Ferrand : PC 19
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 100, demande d'alignement, immeuble, 15 rue de la Rotonde, 1951

    AC Clermont-Ferrand : PC 100
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 480, permis de construire, immeuble, 16bis boulevard Cote-Blatin, 1952

    AC Clermont-Ferrand : PC 480
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 796, permis de construire, immeuble, 23 ter boulevard Cote-Blatin, 1953

    AC Clermont-Ferrand : PC 796
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 876, permis de construire, immeuble, 56 boulevard Cote-Blatin, 1953

    AC Clermont-Ferrand : PC 876
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 1053 , permis de construire, immeuble, 58 boulevard Cote-Blatin, 1953

    AC Clermont-Ferrand : PC 1053
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°1618, permis de construire, maison 11 boulevard Cote-Blatin, 1955

    AC Clermont-Ferrand : PC 1618
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 2143, permis de construire, immeuble, 31 boulevard Cote-Blatin, 1955

    AC Clermont-Ferrand : PC 2143
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2491, permis de construire, surélévation atelier 3 boulevard Cote-Blatin, 1956

    AC Clermont-Ferrand : PC 2491
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 3566, demande de construction, immeuble, 33 rue Raynaud, 1958

    AC Clermont-Ferrand : PC 3566
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 3720, permis de construire, immeuble, 35 boulevard Cote-Blatin, 1958

    AC Clermont-Ferrand : PC 3720
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 3827, permis de construire, immeuble, 45-47 boulevard Cote-Blatin, 1959

    AC Clermont-Ferrand : PC 3827
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°2150, permis de construire, immeuble, angle boulevards Lafayette (n°52) et Cote-Blatin (n°2-4), 1960

    AC Clermont-Ferrand : PC 2150
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 4259, agrandir l'ancienne villa patronale, Economats du Centre, 63 boulevard Cote-Blatin, 1960

    AC Clermont-Ferrand : PC 4259
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°5365, permis de construire, immeuble, angle boulevards Lafayette et Cote-Blatin, troisième tranche sur 52 boulevard Lafayette, 1962

    AC Clermont-Ferrand : PC 5365
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 6314, permis de construire, immeuble, 18 boulevard Cote-Blatin, 1964

    AC Clermont-Ferrand : PC 6314
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 6541, permis de construire, résidence universitaire, 24 boulevard Cote-Blatin, 1965

    AC Clermont-Ferrand : PC 6541
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 7033, permis de construire, immeuble résidence Hélios, 42-46 boulevard Cote-Blatin, 1966

    AC Clermont-Ferrand : PC 7033
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 8557, permis de construire, immeuble, 25 boulevard Cote-Blatin, 1969

    AC Clermont-Ferrand : PC 8557
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 10778, permis de construire, immeuble, 19 et 19 bis boulevard Cote-Blatin, 1975

    AC Clermont-Ferrand : PC 10778
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 12123, permis de construire, immeuble de bureaux, 62 boulevard Cote-Blatin, 1981

    AC Clermont-Ferrand : PC 12123
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 13085 et 13085bis, permis de construire, résidence le Forum, 51-53 boulevard Cote-Blatin, 1981

    AC Clermont-Ferrand : PC 13085 et 13085bis
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 13229, permis de construire, immeuble de bureaux, 62 boulevard Cote-Blatin, 1982

    AC Clermont-Ferrand : PC 13229
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 063 113 91 Y 0114, permis de construire, résidence universitaire, 69 boulevard Cote-Blatin, 1991

    AC Clermont-Ferrand : PC 063 113 91 Y 0114
  • AC Clermont-Ferrand, série O216, PC 063 113 91 Y 0114, permis de construire, résidence universitaire, 69 boulevard Cote-Blatin, 1991

    AC Clermont-Ferrand : PC 063 113 91 Y 0114
  • AC Clermont-Ferrand, PC 063 113 02 Y 0273, permis de construire, école d'art, 25 rue Kessler, 2002

    AC Clermont-Ferrand : PC 063 113 02 Y 0273

Documents figurés

  • AC Clermont-Ferrand, série O216, n°651 14A, demande union approvisionnement pour voie ferrée, 57 boulevard Cote-Blatin. Papier imprimé à en-tête Rouganne, 1913

    AC Clermont-Ferrand : O216 651 14A
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 692, Acquisitions, expropriations : dossiers individuels boulevard sud. Echange de terrains entre la Ville et Monsieur Menial de la Société l'Union Approvisionnement quartier de Rabanesse. La Ville cède le sol du C.V.O N° 94 dit des Prés Bas ou de Rabanesse, entre le C.V. N° 11 et la parcelle de Monsieur Persignat ; en échange Monsieur Ménial cède plusieurs parcelles de terrain, cadastrées section K - N°1985, 1287,1289, 1290 et 1292 et comprises entre le C.V. N°11 et la propriété de Monsieur Fabre, pour l'établissement du C.V.O N° 108 - boulevard Sud. Crayons et impression papier, échelle 0.002 pm, octobre 1916

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 692
  • AC Clermont-Ferrand, 1 O 87, dénomination de rues (1920-1939). Plan de Clermont-Ferrand et ses abords, s.d. (vers 1920), Reix, imprimeur-éditeur, place de la Treille, impression sur papier

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 87
  • Fabrique de parpaings Paul Verdier, boulevard Cote-Blatin et chemin de Rabanesse, Clermont-Ferrand, vers 1920. Carte publicitaire pour la nouvelle installation, en 1968, dans le quartier du Brézet. 1 impr. photoméc. : carte postale. AD Puy-de-Dôme, 575 Fi 363, collection Gd'O, industrie photo Jean Gouttefangeas, 1968.

    AD Puy-de-Dôme : 575 Fi 363
  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 69, Alignements : quartiers des Paulines (1881-1935), Avenue d’Aubière : partie comprise entre le bd Lafayette et le pont du chemin de fer (1922, 1923 – plan : 1923), crayon sur fond de plan imprimé, papier, échelle 0.002 pm

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 69
  • AC Clermont-Ferrand, série 1 O 69, Alignements : quartiers des Paulines (1881-1935), Avenue d’Aubière : partie comprise entre le bd Lafayette et le pont du chemin de fer (1922, 1923 – plan : 1923), crayon sur fond de plan imprimé, papier, échelle 0.002 pm

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 69
  • AC Clermont-Ferrand,1 O 85, Alignement: dossiers individuels, dossier n°162 : rue Kessler, déclassement de la partie comprise entre le boulevard Côte-Blatin et la rue Branly, fonds de plan vers 1925, ajout en jaune 1930. Ech: 0,002 m/m, tirage sur papier.

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 85
  • AM de Clermont-Ferrand. Services techniques, sans cote. Plan d'extension de Clermont-Ferrand, par Morel.

    Déclaration d'utilité publique obtenue le 30/11/1926.

    AC Clermont-Ferrand : sans
  • Industrie du bois en Auvergne, une scierie moderne [Rouganne] à Clermont-Ferrand [chemin de la Rotonde, Rabanesse], vers 1925. 1 impr. photoméc. : carte postale. AD Puy-de-Dôme, 507 Fi 4886, collection Louis Saugues

    AD Puy-de-Dôme : 507 Fi 4886
  • AC Clermont-Ferrand, boîte 1 O 222 à 1 O 225, dossier n°1 O 224, 1916-1928, boulevard sud (partie comprise entre le Pont de Naud et le boulevard Duclaux, expropriation des immeubles ou parties d'immeuble, droits de toutes natures et servitudes diverses), plan du calcul des surfaces. Crayons et impression papier, échelle 0.002 pm, mars 1926

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 224
  • AC Clermont-Ferrand, AC Clermont-Ferrand,1 O 1590, Etablissement de bordures de trottoirs 1926-1930, boulevard Lafayette (dans la partie comprise entre le boulevard Gergovia et le Pont de Naud, route nationale n°9), 1926. Crayons et impression papier, échelle 0.002 pm, mars 1926

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 1590
  • AC Clermont-Ferrand, boîte 1 O 798 à 1 O 825, dossier n°1 O 805, Monsieur Pradet cède un terrain quartier Saint Eloy et les terrains nécessaires à l'assiette du Cours Sablon et des rues Raynaud et Thévenot Thibaud. En échange la Ville lui cède un terrain quartier Saint Eloy et un autre en bordure de la Place des Bughes et de la  rue Thévenot Thibaud. Impression papier, 1937

    AC Clermont-Ferrand : 1 O 805
  • boulevard Cote-Blatin, carrefour rue Kessler, Rabanesse, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/7196, mission n°46, réf. C2531-0251_1947_CDP2345_0046 du 01/10/1947

    IGN : C2531-0251_1947_CDP2345_0046
  • Boulevard Cote-Blatin, extrait IGN 1953, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/4750, mission n° 30, réf. C2531-0381_1953_CDP3726_0030 du 19/05/1953.

    IGN : C2531-0381_1953_CDP3726_0030
  • Boulevard Cote-Blatin et Jean-Jaurès, secteur du carrefour rue Kessler et Rabanesse, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/3458, mission n°532, réf. C2531-0361_1956_CDP1141_0013 du 17/12/1956

    IGN : C2531-0361_1956_CDP1141_0013
  • Boulevard Cote-Blatin, du carrefour avenue Léon Blum au quartier Rabanesse, extrait IGN 1964, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/8579, mission n°5676, réf. C2531-0211_1964_CDP4038_5676 du 05/07/1964.

    IGN : C2531-0211_1964_CDP4038_5676
  • Boulevard Jean-Jaurès, secteur stade nautique Coubertin, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/1779, mission n°4058, réf. C2531-0201_1965_CDP5227_4058 du 01/07/1965.

    IGN : C2531-0201_1965_CDP5227_4058

Documents multimédia

  • RENAUD, Bénédicte. Placer la première loi de planification urbaine (1919-1924) dans la réflexion actuelle : le cas de l'Auvergne. [en ligne]. 2010 [référence du 25 septembre 2013]. Accès Internet : <URL : http://www.auvergne-inventaire.fr/Les-inventaires/Villes-en-Auvergne/Articles>

Annexes

  • Exposé concernant les expropriations pour l'ouverture du boulevard sud (avril 1926)
  • Courrier de l'entreprise l'Union approvisionnement, ouverture du boulevard Cote-Blatin, 1925
  • Courrier de M. Montmège pour l'achèvement du boulevard Cote-Blatin jusqu'à la rue de Rabanesse
  • Extrait de courriers à propos du lavoir et du cours de la Tiretaine à l'angle des boulevards Lafayette et Cote-Blatin
  • Détermination des types d'édification et vocabulaire associé
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Fougère Félicie
Fougère Félicie

Conservatrice du patrimoine. Responsable de l'unité Ressources du Service Patrimoines et Inventaire général de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

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